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Khalil Gibran - Chapitre 3 - les enfants

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  • Khalil Gibran - Chapitre 3 - les enfants

    Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
    Parlez-nous des Enfants.
    Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
    Ils viennent à travers vous mais non de vous.
    Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
    Car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
    pas même dans vos rêves.
    Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
    mais ne tentez pas de les faire comme vous.
    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
    L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
    pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
    Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
    Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

    (extrait du recueil Le Prophète)

  • #2
    azul Aloha
    merci. j'aime beaucoup cet extrait et surtout ce passage:
    'Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
    L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
    pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.'

    Commentaire


    • #3
      Khalil Gibran Chapitre 1 l'amour

      Bonjour Makhlouka

      C'est saint et tellement aidant de lire Khalil Gibran; Khalil ! qui veut aussi dire ami est mon ami depuis longtemps ... et c'est encore une amie si je peux le dire de FA qui me la remis en tête

      Voici un autre encore ... Khalil Gibran Chapitre 1 l'amour
      Alors Almitra dit, Parle-nous de l'Amour.
      Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
      Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
      Bien que ses voies soient dures et rudes.
      Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
      Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
      Et quand il vous parle, croyez en lui.
      Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
      Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
      De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
      De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
      Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
      Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
      Il vous bat pour vous mettre à nu.
      Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
      Il vous broie jusqu'à la blancheur.
      Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
      Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
      Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
      Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
      Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
      Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
      L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
      L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
      Car l'amour suffit à l'amour.
      Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
      Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
      L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
      Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
      Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
      Connaître la douleur de trop de tendresse.
      Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;
      Et en saigner volontiers et dans la joie.
      Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;
      Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;
      Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;
      Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.
      (extrait du recueil Le Prophète)

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      • #4
        azul Aloha
        merci. c'est un très bel extrait. ca me donne envie de relire le livre.

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        • #5
          Makhlouka, Aloha, azul fell-awen,
          Belle pause que celle que vous nous offrez-là. Merci.
          "Si loin que nous portent nos pas, ils nous ramènent toujours à nous-mêmes" (Proverbe Twareg).

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          • #6
            azul Aloha
            merci. j'aime beaucoup cet extrait et surtout ce passage:
            'Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
            L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
            pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.'
            Makhlouka, Aloha,
            Quand j'étais ado, pour contrarier mon père, je lui ai sorti ce passage:
            "Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées car ils ont leurs propres pensées..."

            Des années après, sourire à l'évocation de ce souvenir ramené à la surface grâce à vos bons soins.
            "Si loin que nous portent nos pas, ils nous ramènent toujours à nous-mêmes" (Proverbe Twareg).

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