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Mirage

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    Au dela des lieux,au dela des troubles,à la nuit des asperges,j'ai marché dans le silence chantais en exergue des rives des cieux;dans le virtuel j'ai découvert une trêve,un moment de paix flou comme la brume qui m'emporte dans sa frénétique ronde.La plume a couchée des lettres de larmes et de reves,pour incarner toutes les douleurs une seule flamme,l'amour...

    Mirage, réflexion observable, densité inégale image, foi de réalité,Leil existe.Mi-ange mis démon,entre le réel et le virtuel,voltige... Je ne sais si je suis plagiaire,poètesse ou simple narratrice,certes c'est moi qui écris .....pourtant,je sens en moi,des millions de voix,un seul cri ........mais comme une faute de frappe sur papier à en tête,comme un champ de ruines,je jette aux oubliettes,et le martyre du clavier fini dans le fond d'une mémoire comme un vulgaire brouillon d'un amour en carbone!!

    Qu'importe que mes textes pourrissent dans les tiroirs,ne passe pas à la radio,ne paraissent pas dans les journaux,qu'importe que la vulgarité rie de moi,que d'autres me prennent pour une folle,une illuminée,une attardée,une sentimentale en mal de romantisme,une marginale,une laisser pour compte une solitaire,un franc tireur,une...une...une..........et j'en passe....tout en revenant,qu'importe d'être indexée d'élément réactionnaire par un monde imbue de préjugés,rétrogradé et réfractaire à toute connaissance pure,qu'importe de ne pas savoir trébucher,de ne pas avoir une belle diction,d'être une rêveuse du pavé,un diplôme de l'école du trottoir,qu'importe quand le silence est loi en vigueur dans des verités qui se cachent ailleurs..au dela du temps et des lieux. Il faut juste partir vers cet ailleurs pour ne point perir dans l'anorexie de l'absurde du souvenir,pour que mots se melangent avec l'ame de l'ame et tenter de rattraper l'absence et le vide,meme larmes,et en attendant le salut j'irais,me noyer dans le désert,à la recherche de mon oasis et là où la pluie ne tombe jamais,il est vain,je crois, de vouloir me trouver,J'arroserai le sable de ces quelques sanglots,mais ne poussera rien d'autre que cet écho. La trace de mes pas s'effaceront peu à peu a mesure que le vent ne soufflera plus mes aveux et sagement endormie dans le frais de la nuit,Leil,calme comme la gazelle du sahara ou d'Arabie
    n'aurai rien à craindre de partir.....

    Mes mots décryptent les melodies d'absence,lient les silences diure,forgent
    un reve sauvage,puis s'assoient juste ici pour que le soleil soit temoin de la folie de ce coeur et de cette dance ruisselante...regard taciturne sourire deboisé marche déboussolée,je m'invente encore un horizon en agonie pour chanter autrement dans un monde à moi, ou je veux aneantir mon ombre pour cessent mes nuits petite vie qui s'affole vers ailleurs s'envole ....

    Mais avant de partir,il ne faut guere se presser,avant de quitter on ne se precipite pas,meme si l'ultime depart est inévitable,l'ame insatiable chante encore,elle se fait intermede pour piler le sort ou au moins savourer les derniers moments qui s'effritent avant d'aller plus loin et reprendre le meme refrain,le meme hymne
    .... pour me nichée dans ses bras bercée par la magie d'el kahina et de Youghourta,j'écouterais dans son silence l'echos de mes souvenirs,caressée par les murmures d'un amour innocent...au parfum dans son étreinte,mon âme s'éteint dans un sanglot,au lointain ........la bas,l'eau qui ruisselle sur mes joues sont des gouttes s'écoulant comme un landau de soie gisant sur un mirage au triste visage pour continuer à l'aimer à genoux, les mains jointes,à ma seule loi,jusqu'a ce que l'aube se pointe......les saphirs durs et froids,voilés de la belle,de l’orgueilleuse chair,ressemblent à ces yeux d'où jaillissent le bleus,rayons silencieux, de la berbère à mille feux inquiétants clairs d'un soir chaud, sans nuée.........Dans la pureté de ses yeux,que nul souffle encore n'a ternie,luit un étang mystérieux,où gemie une blessure infinie.
    Dans l'étang bleu de ses yeux dort une fraîcheur délicieuse,adorable serait la mort en leur clarté silencieuse!et son âme Mirage au parfum troublant,sa grande âme que l'on devine est aussi comme un bouquet blanc fleuri dans la serre divine .Maux brodés tendrement,dignes de leil à said,en fait un serment,médaille pour mon amour et pour ma terre natale,mes mots s'envolent dans les cieux,et dans mon coeur,mon médaillon riche de secrets,à jamais scellé par ma bougie,mon berceau,ma liberté....

    Si ce soir j'ai ouvert mes souvenirs c'est pour mieux retomber dans neant,Il parait qu'on est jamais mieux que chez soit.J'ai trouvé ma demeure elle est loin de cette terre,entre le ciel et l'enfer là ou le calme règne,nul besoin de témoin mon départ est intime,ne me regarde pas,ne me juge pas,je ne me donne pas la mort je lui rend simplement ma plume.............

    Ciel flamboyant,vent du sud,triste climat,temps broyé,je stagne la pour amadouer un dernier souvenir et reprendre mon souffle et amonceler l'etre fragments,un songe si grand se dessine et l'aube m'appelle à Essakane,ou toi l'tranger,tu me servira mon premier verre de thé amère comme les tamashek gravés sur la pierre,assouf,chants solitaires cachés dans les dunes ergs du tassili des hajjer,pour nous rappeler combien la vie est éphémère.Dure combat au quotidien le regard au loin se perd ....sans se laisser terrasser ni piétine,la vie reste un perpétuel dilemme,incessant défi. ...
    Tu m'offrira le deuxième sous le palmier millénaire,ou se mélange le subtil parfum de la taguella tiède au arôme de l'anghnagh au senteur fraiche de mes souvenirs,brèche temporelle dans mon espace vie.....Amitié pour toi l'inconnu,qui a ravivé un passé qui me transporte au berceau de mon amour,fragile équilibre fil d Ariane,dans mon coeur une femme chante un amour mort ,exécution au aurores dans les djermania de ouled amara Chantre de mon chaoui ,Aissa Al Djarmouni son aïeul,ténor des Aurès qui a fait vibrer au dela des chaines "ya Hadda Khouiti ma t'gouliche ikhaf" au delà des frontières "Ain Al karma" sublime.....,hymne légendaire ,chant d'amour à Sidi Reghis,moul achéche en a fait son éternel sanctuaire......templier,gardien il demeure continuel....
    Je déposerais enfin mon bagage à Imma Djoua,soeur de Yemma Gouraya.A Aït Mimoun,je t'offrirai à mon tour l'hospitalité dans la zawia des ancêtres au pied de la fontaine millenaire ....le troisième verre ,tu me le servira dans la grotte d’Afalou...Othmane Bali,Khelifi Ahmed,Aissa Djermouni,Bagarre Hadda,Cheikh Sadek El Béjaoui,chérif khaddem,seront de la fête.......
    tout mes mondes se fusionnent et sans craindre la montagne et la mer, la solitude et la désert,je redécouvre cet enfant à la musique fugitive de son espoir,à l’universel parfum des trois saveurs,unique unit dans ma mémoire..., je me laisse doucement guider,vers la vie,l'amour,la mort,cycle perpétuel de l existence humaine...

    Il est des choses qui se disent et d'autres qu'on tait,des maux qu'on ecrit,d'autres qu'on efface,des visages qu'on devoile d'autres qu'on cache.....l'errance meme si elle a du bon risque de nous perdre ....si on ne fait garde !!!
    Dans cet entre-deux, déchirant par moment,structurant à d'autres, chacun demeure le maître du sens, en son plus profond silence... en un silence qui panse...
    Silence? Pour la psy éloquence...et le psychiatre démence ...Pour l'âme blessée, vengeance...les amoureux, la distance...mais le sage y pense...le penseur y présage.....pour le lucide, l'intelligence..et le créateur,souffle de l'évidence...et c'est aux heures des ces silences un coin de ciel bleu,un soleil chaleureux,apparait alors,la place d'un sourire semble miraculeuse,je m'aperçois que ce sourire est bien possible n'en déplaise aux chantres de l'apocalypse,car chaque jour je contemple avec amour...m'y reconnais dans le lait même berceau et mêmes maux...tends de soi le meilleur et ne rien en attendre...du cœur battant les pleurs peuvent tarir...

    S'aimer pérenne la justesse de mots de mes maux je suis,nuls sacrifices simplement d'eux bénissent la vie et l'envie pour que regards et mains se rejoignent en l'humain avançant sur le m'aime chemin scandant le même refrain...tolérance et espérance en commun offrande ...D'yeux que j'aime l'humain...malgré tout

    Il est de si précieuses réalités, de si puissantes imprégnations d'un sublime réel, ,meme qui fait mal
    qu'il suffit du silence sacré pour en connaitre toute la magie...des verbes et des maux...
    Écoutes simplement cette réalité ...à la mort pour m'yeux voir la Vie! Ceci ne m'appartient plus...desormais

    Leila

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    • 1

      Bénit soit ce jour de bonheur qui fut la première lueur de ta visite comme un messie un soir de printemps après des mois d’absence que j'ai cru oublie.A Taghit...tu m as accueillis les bras ouverts comme une prière tant attendue.............
      Toujours là et omniprésent dans cette soirée,d'un mariage d'ami en commun,tu m’a bercé de vagues en vagues et ce jusqu’au bout de ton rivage,sous la lune de ce sable agité par vents et marées qui ont traversés Tamanrasset.Ce jour la cette soirée la était ma première et dernière vraie lumière et restera gravées à tout jamais dans ma mémoire.

      sans vraiment aspirer,sans pour autant renoncer,je te cherchais dans le silence et le noir,le destin ta trouvé.......j'étais heureuse car en mon âme et conscience c'était toi que je voulais dés le premier instant de notre rencontre inopinée.

      Fete qui se voulais aussi la notre,tu es venue vers moi sure de toi m’entrainant loin des convives et du bruit........voulant me parler ?? oui je le pensais..attentive je t'écoutais....
      ce soir j ai fais un souhait silencieux de devenir un homme heureux.....Fais-moi ce cadeau tant espéré,offres moi plus que ton amitié,soit cette sublime clarté qui m'accompagnera jusqu'à mon jour dernier......... J’ai encore rêvé de toi j’ai gardé tes yeux,imaginé tant de fois mes aveux.........que tu deviennes mienne,me plait à te le dire à te le demander.........avec toi faire ma vie.........
      Vouloir,mais je n'ai pas oser de crainte de te blesser de te perdre,être et avoir été ... amère est ma réalité..................le temps m'a châtié,ma jeunesse envolée,effacée dans ma caserne fusille au dos condamné.............
      Je n'implore pas ta pitié,ne me regarde pas désolée,acceptes moi ce soir tel que je suis,laisses moi espérer et croire que mon chemin tu veuilles partager.

      laisses moi t'avouer que j’erre dans cet immense désert sous ces nuages noirs et sous cette pluie de misère et avant de rentrer j’aperçois toujours ta porte devant laquelle je dépose armes et soucis car cette porte m'attire par sa douce lumière,je redeviens humain...j’écoute mon coeur entends mes émois en pleure avant de repartir...
      la vie n'est rien sans toi, sans ton amour,mon amour me rend fou car comme un enfant au prés de toi je veux rester.A chaque regard de toi,a chaque sourire,la vie me reprend et surprend.Entendre ta voix m'enchante comme un ciel sans nuage,m'emporte......une voix capable de détruire tous mes maux et mes doutes,.......simplement je t aime ma madone.

      Ses mots tant attendus,ont réchauffés mon cœur à mon âme,m'ont remplis de douces flammes.............
      Pudique troublée,heureuse désarmée...je suis resté muette à mendier encore ses aveux en secret.........une aurore qui se lève comme un cadeau du ciel il m a prise dans ses bras vers un autre chemin de beaux matins,veut me conduire.................il continue alors à m'blouire

      Je porterais pour toi le bleu tendre du ciel rempli de une et mille merveilles éparpillées pour toi sur un lit de satin....je fendrais tous les cœurs qui t’ont aimé..............traverserais pour toi les ports sans jamais m'arrimer pour déposer sur ton corps ma tendresse,ma bien aimée
      j'ouvrirais pour toi les fenêtres aux étoiles sacrifiées au monde de ta nuit............dévoilerais l'univers de tous ses sombres voiles pour mieux nous délecter des plaisirs de la vie........

      j'accrocherais nos cœurs sur le flanc des montagnes.....et leurs battements sourds résonneront là haut dans le ciel............. où la nature déborde et se mire dans l'eau limpide de nos espoirs intrepides.
      j'irais chercher ce que tu n'as jamais eu des arbres des forêts de l'écume de la mer du sable du désert le filet de la source que tu n'as jamais bu et notre amour illuminant nos terre éveillera la faune et la flore par le cris de nos premiers nés,et quand viendra le temps du blé mur,on aura tout essayer pour ne perdre aucune miette du bonheur qui nous est si précieux,même quand notre jeunesse ne sera plus aussi dorée l'été de l'âme la sécheresse des larmes,on s' aimera encore ma chérie,sois ce rêve devient ma femme ma déesse ma destinée.

      Amoureuse de lui ?? je l'étais déjà...
      Qui aurait cru que l’amour pouvait être si imprévisible le cœur perçait par cette vérité aussi douce que douloureuse,il était tant de le lui avouer........
      L’esprit cherchant à s’enfuir et le cœur cherchant à s’imposer dans cette lutte acharnée tu as gagné et triomphé..........
      car tu as sue que l'amour est passion et compassion,fusion et union,doux et amère,humble et compatissant,exigeant et impatient,généreux et solidaire,dynamique et donne des ailes,vivant et rend vivace,grand et demande de l'espace pour un vrai partage...je t aime moi aussi.

      ce soir plus qu'hier,tu me manques meme apés tout ce temps.........
      Enfermes moi dans ton aura magnétique enveloppes ma peau de ton parfum exotique,que je ne puisse plus m'éluder,pour que ce rêve ne s'évanouisse encore,que je reste piégée dans ce flou paisible,que je ne revienne plus dans la grotte aux vautours cupides,que les horloges suspendent leur poison de vieillesse,que le temps perde son sens,que les dimensions fondent,que la logique se perde,que le ciel s'ouvre se vide de moi et se referme derrière moi avec toi mon amour
      que chaque printemps qui revient,je revive ces moments magiques le coeur et mon corps hantés par ton doux visage,que tous mes sens s’éveillent de ta voix audible en contemplant le souvenir de nos beaux jours........
      Que je ressente encore la douceur de tes lèvres ainsi que de ta bouche aux saveurs miel,instants magique sous notre ciel éternel restant en mon âme brûlante de ta fièvre.....

      Coeur,corps ou âme,tu seras toujours la habitant mes nuits de rêves des plus sensuelles et mes jours aux heures premières...........
      nous volerons là haut comme ces hirondelles quand leurs ailes vrillent la blancheur de nos nuages,puis nous reviendrons sur terre à tire d'aile s'enlacer dans un rêve pour un nouveau voyage
      Que le passé s’efface le souvenir demeure,les mots s’envolent les écrits restent gravés ainsi que les douces saveurs des baisers.Un seul baiser de tes baisers et mon coeur planait dans les vallées comme sous un ciel bleu dans les prunelles nuits de tes yeux............ une lumière bienveillante dilatée dans l'aurore,ton regard de charme s'invitait à une seule danse celle de ma rose,celle que tu aimais...........qui dit que le rouge et le noir ne s'épousent jamais ?????c'est une relique à présent,une symphonie,une seule saison...

      l'amour que j’ai pour lui va au-delà du mirage que je suis,en vertu de cette flamme qui en moi se consume,réel est mon désir de le rejoindre.....,je l’assume.
      Le destin qui nous a réunis hier nous a séparés aujourd’hui,notre bonheur il nous la arraché comme une éphémérides et de ma prison infernale,dans mon âme,toutes les étoiles raniment en moi son souvenir,mes yeux cherchent les tiens dans chaque nouvelle naissance..........Quand sa main dans ma main, elle tient tout mes écrits nous invitent à souder les destins de nos vies

      C'est vrai qu'il y'a des moments où on préfère pleurer et céder à la faiblesse pour mieux me délecter de mon humanité,mais cette eau n'est capable ni de laver les traces accumulées par le passée,ni d'arroser les graines du futur.
      Mon corps n'est pas avachi,les rochers sur mon cœur ne se sont pas effrités pour laisser le cycle de la nature se renouveler et entamer son jeu mystérieux et infini..............
      Je vis encore dans la même anti-chambre,le même rêve.J’habite le même corps,pâmée mais toujours en vie.
      En réalité, les larmes ne sont corrosives qu'en éliminant les aspérités de la patience à laquelle je m'accroche pour une ultime tentative de survie ou pour surmonter la peur d'un oubli.

      Dans notre monde, tout change. Mais une chose reste certaine....................tu resteras toujours mon coeur mon chéri, mon bien aimé au delà des mots,au delà du temps et au delà de la raison.
      Je t'aimerais toujours mon chaoui place de la fontaine.........sur l'écorce du vieux chêne deux initiales gravées se sont glissées il y a quelques années un S,un L........
      Si tes pas te conduisent un jour dans ce lieu de l'amour,toi l'inconnu,regardes bien elles doivent y être toujours................
      Soleil,je vis seule en paria........J'ai la maladie de mes pensées, frappée d’ostracisme pour ne pas déranger les béats et les les gouailleurs.
      Chaque fois que j’écris une ligne,un barreau se dresse entre moi et l’extérieur,mon stylo est étranglé entre mes doigts sur une feuille lépreuse. Cette maladie qui m'a infecté de peine et de chagrin est bel et bien la cause de ma déportation vers les mondes reculés où la méditation est souveraine...........
      l'abstinence est déontologie,le réel est virtuel.
      Désormais, le silence sera mon ascèse pour atteindre l'illumination et vaincre cette illusion,
      Moi, mon silence est froid, indétectable et fort non pas de sa présence mais de sa transparence......Chahid de ta mére patrie reposes en paix.

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      • 2

        J’avance dans le noir à tâton.Dans mon néant,chacun de mes pas est incertain et insolites.Je ne comprends plus rien,j’aimerais retrouver ce vieux grimoire,le feuilleter à nouveau avec espoir de trouver la formule magique celle de l'anti-chagrin de l'anti-douleur qui de quelques mots succincts au bonheur harmonieux me feront croire un jour,peut être,que l'espoir existe toujours............Lassitude qui me lasse,je m assois sous mon ombre fugace,je ferme les yeux je veux dormir......ou écouter mon absence,soupire.......
        Visite improvisée me fait sursauter, me bouscule,me chuchote......
        Rigides prunelles !!!...Sur la femme de qui l’âme erre obscurément,dans un propre désir des choses éternelles et qui puise la vie en son propre tourment !!....

        De lui je m'éloigne et cris...
        Tourments je le suis!!que de Démons hantent mes nuits,mon être,mes regrets,mes erreurs, mes remords....Puis reviens et supplie......Emportes moi sur tes ailes hors de ce monde loin des vivants et des morts loin des globes flottant dans l'étendue immense ou le torrent sans fin des soleils furieux,roule ses tourbillons de flamme et de démence....Emportes moi jusqu'au Charnier divin........ou loin d ici si tu oses!!
        Au loin.... loin de la vie aveugle où l'esprit sombre avec l'amas des jours stériles et des nuits,ouvres moi la Cité du silence et de l'ombre,fais que mirage,le sépulcre muet de ses espoirs évanouis ne s’enfuit............

        Il accuse...

        Je cris encore,ne le regarde....
        Tu dis trouillarde,!!!!lLa musique ne me fait plus danser,la chanson ne me fait plus vibrer,la poésie ne me fait plus écrire,la vie me fais vieillir.Mort mon esprit est mort,plus de joies ni de remords,je me laisse glisser vers l’autre rive comme mon moi ivre à la dérive.Cette douce mélancolie qui longtemps réchauffa ma vie est devenu froide.Mon âme en lambeaux se déchire comme une vieille fripe sans mentir ca fait mal et même bien pire,comme une douleur qu’on ne pourrait sentir.........
        Combien d’années sans jamais pleurer plus du fait du vent que de ma vie menée les yeux secs, pas de larmes....

        Imperturbable,il accuse...je me revolte..
        Trouillarde !!!!c’est ainsi lorsqu’on aime !!! comme dans le temps perdu d'une éternité déjà...........Ce jour la, je suis devenue mirage dans le désert j ai chanté ma rage............plaies profondes sans guérison,désormais l'oasis restera vierge aux sombres horizons..........
        Mais toujours,toujours je suis là et toujours je suis lasse,usée de tourner en rond autour de l’ennui,rongée de voir se succéder les jours les nuits............... Ma souffrance toi, tu ne la vois pas,ne la connais pas, tu ne peux rien voir......Me sentir peut être ??? seul la sagesse lira dans mes entrailles......
        Et la femme intérieur qui parle de la sorte,au gouffre ouvert de mon espace et de mon temps évoque lentement dans leur majesté morte,il ya longtemps,les apparitions de mes amours qui ne sont plus........Et la femme que je suis se souvient des lueurs de sa première jeunesse.............Des heures de sa joie et des tourments soufferts...Tremblante que le passé ne veuille renaitre ....refusant de croire et faisant semblant....

        Curieux ? perplexe?il demande....
        dormira t elle à jamais cette âme..? S'est elle engloutie dans son éternité?
        Ou sont les chemins de l'harmonie,chère à tout être égaré ?

        Je riposte....
        Harmonie toujours présente.... des jours heureux jadis,dans mes yeux elle a versé la lumière bénie qui semble errer encore sur leurs sacrés tombeau bleu...........Emmènes moi d'abîmes en abîmes,je te le demande vers ces contes en proie aux siècles oubliés,.....périeux qui se sont tus,scellant sur leurs lèvres sublimes le mot amour qui fit jaillir l'univers dans les cieux.....Vois mon âme est semblable à quelque morne espace où seule je m'interroge où je me réponds seule......et ce monde sans causes et sans termes où je passe m'enveloppe et m'étreint comme un lourd linceul...........

        D'une voix triste comme un sanglot d'enfant,il éclate.....
        Restes insensée tu plongerais en vain au céleste océan qui n'a ni fond ni grèves.C'est dans ton propre coeur qu'est le charnier divin la ou sont tous tes enciens morts,cimetiere est ta memoire.......
        Memoire que tu as a conçue, créé, adorée et maudit pour évoquer tour à tour tes fantomes,par ta voix tu les nomme avec leur vieux enfers et leurs vieux paradis tu te consume...
        Contemples les au fond de ce coeur qui s'ignore,chaud de mille désirs,glacé par mille hivers,où dans ton ombre éternelle et ton éternelle aurore
        fermente, éclate et meurt l'illusoire univers.Regardes les passer,tes spectrales images de peur,d angoisse,de haine et de mystique amour,à qui n'importent plus ta foi ni tes hommages,mais qui te hanteront jusque au dernier de tes jour mirage...vas!
        Consoles toi de ton oeuvre insensée.
        Bientôt ce mirage aura perdu meme le sensé !!! Et tout disparaîtra,le monde et ta pensée dans ton immuable cahos au cendres disperssés.

        J'interroge,perdue...de lui je m approche...
        Rien de tel jamais plus ne doit revivre ou renaître ?? les temps balayeront tout cela flot sur flot ?? croire !!! es possible un tel miracle ??

        il me sourit...........
        Rien ne te rendra plus la foi ni le blasphème,l'amour ni La haine....et tu sais désormais,éveillé brusquement en face de toi-même,que ces spectres que tu veux eternels c'est toi qui le souhaite......as tu oubliée le frais matin dorait de sa fraicheure matinale ?? La cime des figuiés et des oliviers ?? Les mille chansons des oiseaux eparpillés,palpitant dans ton coeur jovial et buvant ta gaité ?? Comme tu brillais, ô ma douce,et tu chantais comme eux vers les cieux à l' ombre du desert et des palmiers........C'était toi que le coeur contemplait la première...........et en dernier.
        Telle, au jardin céleste aux aurores,la jeune ève sous les divins,toute pareille encore aux anges,de ses yeux innocents répandait la clareté...
        Harmonie, audacieux grâcieuse .....toi vers qui s'envolaient mes songes reguliers,effleurant tes hauts gérofliers....Ô lys, qui m'as versé mon ivresse,la vierge aux pâles mains singuliere que j'ai adoré..............Chère âme aujourd’hui hui tu vis loin très Loin des sentiers charmants à tes pas ....particuliers.
        Et loin de ton ciel natal où fleurit ta montagne,des siècles sont passés,plus dans mon ombre que dans ta lumière,douce lumière abandonnée...
        A qui demander compte ??? des jours antiques de l'angoisse infligée aux morts comme aux vivants,c est vers dieu le tout puissant prières incessantes s’adresseront....

        Rigides prunelles devenues enfin humaines ,j'ose le regarder....
        il est donc vrai ce conte qui se transmet de génération en génération
        sagesse,clairvoyance,divination ..........ou harmonie renaissance,sommeille en nous.

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        • 3

          Entre les murs dorés par l’éclat du soleil,esclave de mes rêves je n' ai pas dormi..............Ce matin je n’ai pu tenir dans mes mains ce que portent les cendres bleutées du ciel.Soumise aux bourreaux de la réalité,je ne voyais que la cime haute du monde de ma fenêtre.....j’entendais les nuages mourir quelle douce agonie qui m’a étreinte.La vie semblait plus belle sous les tombes où j’enterrais les peurs que je ne pouvais fuir.

          Prise de soudain sanglots,l'immense largeur de la baie de Bejaia m'appelait pour la contempler............. au large le vent beugle, rugit,siffle, râle et miaule,bondit à travers le vide tout blanc de baves furieuses....l'eau blême qu'il pourchasse et dissipe en buées mord,déchire,arrache et tranche les nuées par tronçons convulsifs où saigne un brusque éclair....
          Il saisit, enveloppe et culbute dans l'air un tournoiement confus d'aigres cris et de plumes qu'il secoue et qu'il traîne aux crêtes des écumes et martelant le front massif de mes chaos de mes écrits ... mêle à mes hurlements leurs monstrueux sanglots...........et les vents infinis gémissent au travers,leil....prisonnière de l'ombre infranchissable,mon aimé,tu sommeilles couché dans les replis de mon sable.....
          Ta douceur encore fraiche habite mes entrailles elle trouble la neige errante aux flancs de ma montagne,fait monter en choeur mes soupirs et ma voix qui roulent dans mon sein vénérable sans lois........


          Enfermée dans mon harem d’espérance de te revivre............. enchaînée à cet imaginaire jusqu’à l’âme et l'abime cela me suffit,un bonheur illusoire car je n'ai besoin de trouver un sens à la folie qui danse comme l'eau et la flamme....folie au visage de l’espoir qui se reflète prude...........le tien
          Seul ta présence dans l'espace et ma baie sans rivages me rassure et m encourage,tu vole contre l'assaut des rafales sauvages.De tes ailes de fer rigidement tendues tu fend le tourbillon des rauques étendues,tu me console....
          Et tandis que je divage...............près de moi tu viens reviens,tu passe,disparaît et reparait majestueusement.....je t'abrite dans mon coeur écumant et l'abîme primitif ruisselle lentement tes passages qui me brûlent au milieu de mes sanglots............
          Au creux de mon oreille tu murmure ....
          Viens,accours, ceinte de lotus blancs l'aurore aux belles mains, toi aux pieds étincelants,lies Lala Kalthoum à fatma n'sumer,vois nos arbres divins, les érables d'argent.......


          je me calmer enfin.....
          mon amour ton souvenir lumineux devant lui je m'incline,revêtu d'une robe de gloire leil te salue et ouvre devant toi mondes et merveilles.......
          Descends sur le mirage et te couches,mon homme mon beau rivage.........resplendissant tu marches dans mon ciel à travers l'étendue et le temps éternel,toi qui habite ma terre robuste de Saldae au fin fond des harakta,tu demeures authentique..
          Le fleuve fécondant de ma mémoire auguste siégé vers midi sur les brûlants sommets de la dent du lion enneigée en été..... protégeant à jamais ceux qui te chantent au bord des terres antiques ................
          L'écho d'argent de ta voix sonne ma joie....et rien n'est plus doux au monde que de te revoir même illusoire,sous les bois profonds au pic de Lala Kalthoum au fin fond de ses cavernes ancestrales.............tes yeux si beaux sous leurs cils longs,étincelaient noir comme l’ébène,jeunesse innocence...aube adorable qui se lève sur la médina,tu était mon premier rêve qui fleurit au fond de mon coeur...............
          Le souffle des tièdes nuées,effleurait, pour s'y parfumer,mes blondes tresses dénouées...et déjà tu reconnaissait à la grâce de mes mots...l'étoile du soir, blanche et délicate que tu éveillait au fond de ma Kabylie


          Tu m aspirais jusqu'a tes plus intimes désires,jusqu'au profondeurs de ton être devenu limpide.....j étais ta muse, et le reste me nourrissais de ta poésie,vivais de ta passion de ton amour.La magie des écrits dans ton être je m'y baignais,tu me redécouvrais d'une saveur inconnue,beauté reflétée par ton sourire le mien aussi...ta douceur aux milles caresses au frissons enivrantes du moindre de tes gestes,ton amour était une maladive attirance à la soif et à l'inconditionnelle envie un sentiment réciproque menant à la folie ....

          Aujourd’hui dans les yeux qui ne savent plus rire,dans la prison dorée de mes bourreaux Je ne pourrais plus vivre des sentiments,loin de la chaleur loin de ton affection,je ne sens plus l’amour sur ma peau et les rêves me montrent la couleur du sang.....et me remémore que par une nuit claire .... est devenue rouge,mille braves sont là qui dorment sans tombeaux courage au poing, les yeux vidés Pas un ne bouge....
          Au-dessus me tourne et crie un vol de noir corbeaux surgissant de nul part......................le soleil froide verse au loin sa pâle flamme.leil se soulève entre les morts erre aucun sanglots...............
          Appuyé des deux mains à tes tronçons..............la pourpre du massacre ruisselle dans les âmes......Parmi tant de joyeux et robustes garçons qui ce matin riaient et chantaient à voix pleine dans l'épaisseur des buissons il n'en reste aucun.... même pas toi....................

          Tous sont muets maintenant..........je saigne comme eux mais encore vainement vivante...
          Viens par ici, corbeau,ouvre-moi la poitrine de ton bec tranchant..................Portes mon coeur tout chaud au fils des Auress ou les Harakta le pleurent encore..............Cherche mon mirage et porte-lui mon message au sommet d'El beida hanté par les corneilles
          Tu le verras debout, fier au long burnous de soie deux anneaux d'argent fin lui encerclent le doigt,tu le reconnaitra a ses yeux plus clairs que l'astre des beaux soirs.........Vas, sombre corbeau,dis-lui bien que je l' aime,et que voici mon coeur...........qu' il est rouge et solide et non tremblant ou faible.......

          Dis lui je vis, au plus haut de ma montagne, silencieuse impassible,plus froide que la neige éternelle,un spectre qui couve une inerte prunelle........
          L'univers mort couché sous le désert majestueux et beau, son spectre bienveillant,image d autre fois........des rois berbères enfants des siècles d'or,Se dresse,tel qu'au temps où l' homme heureux encore Saluait leurs passage..... d'un libre et fier hommage.

          Dis lui que ses flots brûlants et doux,volupté première qui portent nos baisers désirs immortelles,de la bouche d'un roi aux lèvres de sa bergère gardent encore leur parfum initial..........
          le charme et l'horreur, le souvenir amer des pleurs sanglants après les heures de délice,tous les enivrements du céleste supplice que j ai connus resterons préservés,gardiens du premier et dernier élu le plus cher des amours, l'antique l’authentique par qui tout vit sans qui tout est mort.....

          Dis lui que l'homme bêtes,bêtise humaine......par lui tout cela à été...qu il meurt ou se métamorphoses dans les siècles, qu'il fait naître et décompose ce qui n'est plus n'est tel que pour avoir été......À travers tous les temps splendides ou moroses, l'esprit rapide éclair en leur vol emporté,conçoit fatalement sa propre mort et se condamne au néant fatal des êtres et des choses.....qu'il a engendré

          Dis lui mourir afin d'avoir été hors du tourbillon mystérieux des choses,j ai cherché au fond de sa tombe ma seule réalité...........sans lui qui n'est plus,rien n' aurait existé........

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          • 4

            la nuit m'accapare seule, tout se mitige dans ma tête aucun intermède au noir aucun mot au silence,seule une voix lointaine s'abstient et s'expatrie...ma chute sera-t-elle muette ?
            On a peur de partir au-delà de nos jours même au paroxysme de la douleur,on s'accroche à la vie ou à la survie,on réinvente les jours,des moments moins farouches ...et avant de partir,je m'efforce d'oublier un peut la nuit je chante jusqu'à l'aube où j'essaye de broyer ce silence mais le silence reste la au parfum noyé dans ce néant lugubre.Je ne cesse d'écrire pour rasséréner mon ciel,ce beau cops qui me survolte un soir ou l'ivresse m'est ôtée.

            Mais ne plus écouter le silence ne plus savourer l'ombre c'est mourir aussi comme le mythe de la caverne d'un jour sans nom,alors je veux t'écrire même si les instants de ton jardin ne passent plus du côté de chez moi et tentent de m'exiler,en vain car d'un coup comme pour me défendre mon univers se transforme pour te contenir dans un autre espace au coin de mon souvenir...

            Il a suffi juste de quelques mots échangés en hâte entre nous où tu voulais étancher ta soif ou ta peine,je t'es tendu ma tasse et de mes lèvres un doux parfum s'est échappé sur tes lèvres s'est installé,quelques mots échangés,des regards furtifs et craintifs,une complicité,une simplicité un partage,un désir frôlé,quelques rêveries et la magie à opéré.Depuis cet instant,j'ai appris à me voir au jour des couleurs,à te savourer au printemps des mes fleurs,j'ai appris à t'embrasser au folles rives de tes mots,à t'aimer au ciel de l'exultation,à te réinventera au plus haut de la solitude.

            J'ai souhaité être,celle qui ferait naître un battement dans ton coeur sans même que tu saches pourquoi,ma présence je la voulais déconcertante regênerante et mon absence consternante et degenerante,te procurer un sens à la vie mi-ciel de notre désarroi...
            C'était à toi que je pensais au-delà des lieux au-delà des troubles car tous les chemins menaient à toi pour t'atteindre aux heures des chimères qui passaient et plus que tout,à ton étreinte que j'imagine chaude tendre et rassurante et mon voeux a était excausé ...

            C'est fou, avec si peu de choses,tellement de sentiments.En un instant,ce qui me semblait essentiel et important et devenu terne et inexistant,mon monde s'est rempli de toi,tu étais mon monde à toi seul.Enivrante magie, mon amour,tu resteras désormais mon plus beau poème.

            Septembre réincarne ses jours et amoncelle les pluies,flâner sur ces chemins n'est qu'un autre subterfuge pour mieux m'egarer.Ce soir comme il y'a si longtemps,le ciel morne s'affiche et le vent s'agite pour fustiger ce mois qui se réinvente à l'infini de mes delires... te chérir,te contenir te désirer encore toi,qui a fait de lei la reine et la bergère,je n'aurai rien à craindre de t'aimer ou de t'avoir aimé.

            les mots ne se conjugueront plus sur l'aura de ton ombre,l'autre rive s'est égarée,je me contente du silence comme mime pour me redire autrement,car tu m'as appris à nager dans un océan doré au rythme de mes rimes,à atteindre le toit de ta magie les cimes des vers alchimiques, avoir un minime talent de magicien des mots,un infime.Mirage auprès des illustres anonymes qui connaîtraient tous mes pseudonymes,tu m'as appris à prélever sur les cieux une dîme,m'impregnier de ta lumière pour vaincre mes abîmes,de ma mélancolie synonyme de désespoir,spleen, antonyme,d'élévation joyeuse,tu as apprivoisé la dissidente dans ce qu'elle permet et ce qu'elle refuse.

            Comme j'ai appris à chaqu'un de mes départs...de mes retours vers mes semblables quand la vie,presque normalement,reprenait son cours,mon coeur reste en lambeaux.Je me suis initiée en silence à relire tes mots lorsqu'il je n'aurais plus de pages,à te savourer lorsque tout sera taciturne,que même si la trace de tes pas s'effaçeront peu à peu,pour s'évanouir dans les tourbillons du passé je ne cesserais de rêver.
            Qu'importe que je sois leil ou mirage,je me remettrai comme de bien des naufrages et l'océan de dunes emportera à nouveau mes songes,ira les cacher loin derrière quelques mensonges pour continuer à sourire à ce monde étrange.Mes mots resteront gravés aux quatre points cardinaux pour ne pas t'oublier,et ça sera ma revanche.
            Saches,enfin,que le jour ou mon coeur se videra et que ma raison m'abondonnera,ma pensée me trahira,mes mots devienront mes ennemis...ce jour-là j'arrêterais de t'écrire....je ne serais ni triste ni gaie,le réel m'aurais engloutie.

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            • 5

              Pendant des années j ai appris davantage à opprimer ma douleur plus qu’à la gérer dans ma vie quotidienne et cela malgré moi.J'ai refoulé ce que je ressentais vraiment ce qui a était pire que la mort en elle même car mal à l'aise,incomprise ou victime d’une éducation trop stricte ce sentiment est resté à la fois,secret honteux et signe de faiblesse au prés des miens.
              J'ai voulue par la même occasion tout idéaliser,refusant d'accepter mon mal et ne voulais croire qu'au bien de ce que devait être ma vie pour faire plaisir et satisfaire...cela m'a obligé à être ce que je n’étais pas,j'ai omis volontairement que cette même vie est faite de tout, de tous les extrêmes.Ce déni a était accompagné de lourdes séquelles,surtout fuite du réel vers l'inconnu de l'illusion et c'est ainsi que je tournais le dos à moi même et à ma douleur,douleur qui se voulait aussi colère sourde et assassine.

              Mais au summum de mes délires,je fuyais loin de l'emprise des miens et du mensonge,vers le seul endroit qui m’était bénéfique,le désert silencieux de Tam,ou je pouvait m'exprimer librement et être enfin moi.........me perdais sur les sentiers du souvenir dans son immensité.Je n'imposais aucune limite à ma folie et à ma rage meurtrière,je donnais libre court à mes sanglots et à mes cris du levé au couché....

              Dans ce désert,quelques touristes ou nomades me regardaient souvent sans vraiment me voir,car j’étais loin très loin pour être réelle,corps dans l'ombre ou sous le soleil l'esprit à la recherche de la source de mes sentiments,je m’enfonçais chaque jour davantage dans ce qui était devenu désormais mon seul défouloir,refuge de tout mes maux en plein effervescence jusqua à en devenir partie intégrante de ce paysage,l'ombre de moi même,un mirage permis d'autres,tout en étant consciente que j'avais deux choix à faire et au plus vite,continuer à sombrer dans l'obscurité de ma folie qui m attirait ou émerger vers la lumière de ma raison que je refusais,dilemme combien à la fois facile et difficile.....

              Ne dit on pas que ce qui ne tue pas rend plus fort!!! je dirais ce qui ne rend pas fou,rend plus raisonnable.C'est dans ma douleur que j ai puisée ma force,j'ai murie avant l'heure comme ces raisins de la colère...j ai finalement fais mon choix de revenir,j'ai fais aussi le choix de faire face à ce qui fait fatalement partie de moi,en l’utilisant de façon constructive,qu'il était possible pour moi de le faire,mais pour ce faire,il faut savoir et en être consciente et l'accepter...

              Ma coléreuse douleur était salvatrice,elle a libéré en moi l'envie de lutter pour survivre au milieu du sang et des cendres de mon passé et m'a évité de terminer comme kaiss à manger l'herbe des chèvres au fond du désert en me laissant mourir sous son soleil de plomb.Shah Jahan et Mumtaz Mahal,ou Hizia et Said et d'autres encore.....finalement quelle différence entre ces personnes et leil ...l’époque et les noms changent mais l'histoire reste la même,les sentiments sont indemnes depuis Ève et Adam,cela n'a pas empêché la terre de continuer à tourner pour autant.Salvatrice,car elle m'a aussi permis de m'accroche à la vie pour ceux que j aime et qui me restent.J'ai toujours souhaité le meilleur pour eux et quelque part je pense avoir réussi.Pour eux,encore aujourd'hui,je continue à combattre les épreuves que la vie m'impose.

              Nous sommes tous affligés,un jour ou l'autre, par le fardeau de certains apprentissages qu’il serait idéalement favorable de ne pas connaitre si on avait le choix et il est essentiel de pouvoir s'exprimer en mots ou en gestes ce que nous refoulons car ce cri coléreux,cette larme chaude est une porte de secours qui nous permet d'extérioriser d’une autre façon ou d'une autre ce qui nous tue à petit feu.
              J'avouer que lorsque cette nature humaine se manifeste en moi,j'aime me convaincre qu'elle est là pour une raison bien précise,et il est inutile d’oppresser ou de fuir ce sentiment quel qu’en soit.Par l’état de ma colère,ma douleur,j'ai pu aussi apprendre le seuil de ma tolérance,de ce que je devais modifier,apporter comme changement à une "évidence",elle ma servie à apprendre de moi même à connaitre qui j’étais,ou s’arrêtait réellement mes limites.Elle était si fondamentale au retour de mon équilibre qu’elle ma condamnée à accepter le bonheur comme le malheur,elle fait partie désormais de moi au même titre que tout ce que je peux ressentir simplement,car je suis humaine.....
              Il ma fallu beaucoup de temps pour me rendre compte pour admettre,reconnaitre et me résigner même aux dépends de beaucoup de sacrifices,je ne regrette rien.

              Cependant,je ne peux ni veux oublier l'euphorie de ce qui fut mon bonheur ni la splendeur de ma douleur,car ce qui fut est,ce qui est devient et le tout forme ce que je suis et reste aujourd'hui et demain,simplement moi.
              "Le destin ne se déroule pas toujours comme nous le souhaitons,il nous manquera dans notre rôle d'être humain... la perfection et cela n'existe pas".said comme leil comme tout ce qui est vivant est mortel,reste la vérité universelle celle d'aimer et d'être aimé même au passé simple ou composé le temps et le mode n'est pas l'essentiel.Fin

              Leila.

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              • "L'histoire personnelle du malade est le secret qui l'a brisé. En même temps cette histoire renferme la clé du traitement."
                Jung

                Merci Walid,pour l’honneur que tu me fais.

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                • Salam...Bonjour

                  Je ne voulais rien n’espérais rien qu'oublier......je ne voulais plus écouter mon silence,ni savourer l'ombre,ni mourir à chaque heure...juste croire à d'autres journées......un simple bonheur celui de l'oublie ou du partage...mais le vent gronde si fort balayant tous mes rêves nocturnes,sa colère tempête claque chacune de mes portes ouvertes......ma maison toute entière vrombit..
                  Il fait plier rêves et frêles espoirs, laissant s'envoler d'épais nuages de feuilles noircis,pages sans images,sans espaces...s'échouant a mes pieds tels des congères...et m'apporte avec lui ce froid glacial si soudain de mes hurlements infernaux... aux temps s'emporte le vent... et je me blottis sous ma solitude,à nouveau,bercée par d'autres rêves qui m'est impossible de rattraper...ou meme d'imaginer
                  la "frivolité" de mes écris m'impose le silence,dernière halte est au bout de ma nuit...tirer un autre temps ici ou ailleurs,m'est fiasco,au coin du vide et de l'oublie,ma reddition,j'ai choisie....car a chaque halte j ai voulue y croire au plus loin de ma folie,a "l'absurdité" de mes mots,croire la paix du mot maitre de mes maux,hélas.....
                  La Panthère est rapide, instinctive,discete,calme,meme si elle peut rapidement devenir féroce... car les totémiques de la Panthère sont des personnes a tendance "guerrière", très endurantes face aux épreuves et aux obstacles, leurs réactions sont très rapides et instinctives et leurs sens toujours en alerte,elles percoivent énormément de choses.... bien que promptes à réagir,elles préfèrent rester comme des personnes très calmes, voire nonchalantes...et sombrer dans l’oublie...

                  Pensée pour Walid,Malika,Nedjmala,Sifoidix....à tout ceux que j'ai croisés...
                  Que le bonheur face résonner vos rires jusqu'aux étoiles attendries...

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                  • Mélodie / Melody

                    Illusions


                    et nous avons cru nous retrouver
                    sur une terre d’asile
                    pendant que d’autres
                    tapis dans la pénombre
                    de toutes les frontières
                    ciraient déjà leurs bottes
                    presque neuves

                    mais tu ne le savais pas encore

                    tu rêvais d’une ville où les oiseaux
                    font leur nid au bord de toutes les fenêtres
                    tu rêvais pendant que d’autres
                    déjà en marche
                    pressaient le pas pour piétiner
                    les fleurs de ton jardin
                    arrosées de ton sang
                    mais tu ne le savais pas encore

                    tu t’apprêtais à rejoindre
                    la foule en liesse
                    pendant que d’autres
                    franchissaient par colonnes entières
                    les portes de la ville
                    et quand il t’a semblé entendre
                    leurs bottes
                    presque neuves
                    résonner sur l’asphalte fumant
                    il était déjà trop tard

                    Illusions

                    and we thought we were back together again
                    in a land of asylum
                    while others
                    lurking in the shadows
                    of all the frontiers
                    were already waxing
                    their nearly new boots
                    but you didn’t know it yet

                    you were dreaming of a city where birds
                    make their nests by every window
                    you were dreaming while others
                    were already marching
                    eager to trample over
                    the flowers in your garden
                    watered with your blood
                    but you didn’t know it yet

                    you were getting ready to join
                    the jubilant crowd
                    while whole columns
                    of others
                    were pouring through the city gates
                    and when you thought you heard
                    their nearly new boots
                    resounding
                    on the smoking tarmac
                    it was already too late

                    © Soleïman Adel Guémar translated by Tom Cheesman and John Goodby


                    Merci Walid........Dieu te benisse

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                    • ...


                      Pensée pour Walid,Malika,Nedjmala,Sifoidix....à tout ceux que j'ai croisés...
                      Que le bonheur face résonner vos rires jusqu'aux étoiles attendries...
                      tiens, une étoile frisonne,
                      un sourire résonne,
                      d'un bonheur qui s'étonne
                      jusqu'au jour, puis s'adonne...

                      Salam, merci...
                      ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                      • ..................

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                        • tiens, une étoile frisonne,
                          un sourire résonne,
                          d'un bonheur qui s'étonne
                          jusqu'au jour, puis
                          s'adonne...

                          Salam, merci...

                          Pour Nedjmala...

                          Tiens, une étoile filante,
                          Un échos résonne,
                          D'un souvenir qui s'étonne
                          Jusqu'a l'oublie puis s'adonne...

                          A ce vois le de nuit s'abandonne
                          Descendu des cieux
                          Éblouissant mes yeux
                          De cette lue heure d'en vie
                          Caressant mon âme
                          Qui s'y pâme

                          A disparu
                          Aussi vite qu'il est venu...

                          Mais j'en ai gardé
                          En mon cœur miroir
                          Cette étrange volupté
                          Pour mieux y voir...



                          Bonsoir Matrix......effacer ???

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                          • Bonjour


                            Matrix n’est pas une étoile filante
                            juste un voyageur dans le dédale de la toile

                            Mon ecris et effacer car calculer .

                            Je repondais a Walid mais je vois qu'il a preferé disparaitre
                            Pourquoi ????

                            Matrix....

                            Commentaire


                            • Bonjour
                              Merci d'avoir précisé à qui tu repondais et pourquoi tu l'as effacé.Bonne journée.

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