Alors viens
Où es-tu ? Egarée, avant que tout bascule, je t’en prie, saisis ma main.
Je t’en conjure, même si les autres nous condamnent,
je sais que mon seul juge nous pardonnera, viens…
Ne cache pas l’image qui me ravie et qui porte tant de richesses que j’aimerais connaître.
Laisse moi mettre du désordre dans ta chevelure, glisser mes ongles et te parcourir, comme le ruissellement souhaité, sous une canicule, ayant dérobée toutes les routes du sommeil.
Si demain, je m’évade de cette ville, qui m’oppresse entre sa ceinture au flux incessant, et si, je suis les rails jusqu’aux accents du sud et paillettes éphémères, te retrouverais-je
Portée par le flot et la force de ces phrases épuisées, qui s’étirent jusqu’au croisement de détours improbables, seras-tu là ?
Jusqu’au crépuscule, la peur que nos destins jamais ne s’enlacent m’obsède, en un cloître muré, sans issue. Habillée de ces draps froissés par mes mouvements qui te cherchent et ne te trouvent pas, j’agonise dans cette réalité, me disant que tu n’es pas à moi, et qu’aucun lien précieux ne nous unit, ni même celui de l’amitié.
Insomnie stérile, oubliant l’heure du sommeil, je te cherche sur une toile et caresse un écran à la luminescence de tes traits. Enchantée par ta voix en replay, mes dons transgressent mes règles, tissant arcs et flèches de verbes colorés qui ne parviennent à t’atteindre.
Ivre de ce charme, au raffinement extrême. Anonyme, devant cette icône, je manque de toi. Je manque, cruellement, de toi. Pourtant, je ne reparaîtrai pas devant le fantôme de mes nuits blanches que je rêve incarné.
Mon jardin secret se scelle en une galerie fermée, qui m’isole, loin de cette stèle publique, que tant accaparent.
Te souviens-tu, même de moi,
quand j’ai bu à la clarté de ta vue mirée dans la mienne, troublée ?
Toi, arche, refuge, qu’un éclair soudain me donna pour abris.
Toi, paradis repris, me livrant au purgatoire.
Toi, dont chaque rature et chaque brouillon jeté crieront le prénom.
Toi, pour qui ces lignes confuses ou raillées, comme chaque marche et étage gravi, auront le regret de ne voir ton visage, même, si, dénuée de cette camisole de l’impossible, un fol espoir ne muselle, dans un silence impatient, l’attente que tu viennes, et laisses éclore sa passion spirituelle.
Alors, viens ! Viens…
Auteur inconnu ......
Où es-tu ? Egarée, avant que tout bascule, je t’en prie, saisis ma main.
Je t’en conjure, même si les autres nous condamnent,
je sais que mon seul juge nous pardonnera, viens…
Ne cache pas l’image qui me ravie et qui porte tant de richesses que j’aimerais connaître.
Laisse moi mettre du désordre dans ta chevelure, glisser mes ongles et te parcourir, comme le ruissellement souhaité, sous une canicule, ayant dérobée toutes les routes du sommeil.
Si demain, je m’évade de cette ville, qui m’oppresse entre sa ceinture au flux incessant, et si, je suis les rails jusqu’aux accents du sud et paillettes éphémères, te retrouverais-je
Portée par le flot et la force de ces phrases épuisées, qui s’étirent jusqu’au croisement de détours improbables, seras-tu là ?
Jusqu’au crépuscule, la peur que nos destins jamais ne s’enlacent m’obsède, en un cloître muré, sans issue. Habillée de ces draps froissés par mes mouvements qui te cherchent et ne te trouvent pas, j’agonise dans cette réalité, me disant que tu n’es pas à moi, et qu’aucun lien précieux ne nous unit, ni même celui de l’amitié.
Insomnie stérile, oubliant l’heure du sommeil, je te cherche sur une toile et caresse un écran à la luminescence de tes traits. Enchantée par ta voix en replay, mes dons transgressent mes règles, tissant arcs et flèches de verbes colorés qui ne parviennent à t’atteindre.
Ivre de ce charme, au raffinement extrême. Anonyme, devant cette icône, je manque de toi. Je manque, cruellement, de toi. Pourtant, je ne reparaîtrai pas devant le fantôme de mes nuits blanches que je rêve incarné.
Mon jardin secret se scelle en une galerie fermée, qui m’isole, loin de cette stèle publique, que tant accaparent.
Te souviens-tu, même de moi,
quand j’ai bu à la clarté de ta vue mirée dans la mienne, troublée ?
Toi, arche, refuge, qu’un éclair soudain me donna pour abris.
Toi, paradis repris, me livrant au purgatoire.
Toi, dont chaque rature et chaque brouillon jeté crieront le prénom.
Toi, pour qui ces lignes confuses ou raillées, comme chaque marche et étage gravi, auront le regret de ne voir ton visage, même, si, dénuée de cette camisole de l’impossible, un fol espoir ne muselle, dans un silence impatient, l’attente que tu viennes, et laisses éclore sa passion spirituelle.
Alors, viens ! Viens…
Auteur inconnu ......



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