Il y a deux hommes dans le monde, qui
sans cesse croisent mon chemin,
le premier est celui que j'aime,
le second m'aime.
Le premier est dans un rêve nocturne,
il réside dans mon esprit sombre,
l'autre se tient près de la porte de mon cœur,
je ne lui ouvre jamais.
L'un me donna un souffle printanier
de bonheur, vite enfui,
l'autre me donna toute sa vie
et n'eut pas en retour une heure.
L'un bruit dans le chant du sang,
où l'amour est pur et libre,
l'autre fait un avec le jour triste
où les rêves sont noyés.
Chaque femme se tient entre eux deux,
aimant, aimée et pure –
chaque cent ans cela peut arriver
qu'ils ne fassent plus qu'un.
Tove DITLEVSEN
De evige tre
sans cesse croisent mon chemin,
le premier est celui que j'aime,
le second m'aime.
Le premier est dans un rêve nocturne,
il réside dans mon esprit sombre,
l'autre se tient près de la porte de mon cœur,
je ne lui ouvre jamais.
L'un me donna un souffle printanier
de bonheur, vite enfui,
l'autre me donna toute sa vie
et n'eut pas en retour une heure.
L'un bruit dans le chant du sang,
où l'amour est pur et libre,
l'autre fait un avec le jour triste
où les rêves sont noyés.
Chaque femme se tient entre eux deux,
aimant, aimée et pure –
chaque cent ans cela peut arriver
qu'ils ne fassent plus qu'un.
Tove DITLEVSEN
De evige tre

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