Femme, la première fois

[stranger011]

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[Virginie]

Ce poème est magnifique, je me permet de le tirer des limbes.

Qui cachait son bonheur et ses malheurs pour me rendre heureuse,
Qui avait choisi, sans le savoir, d’être mère avant tout,
Laissant doucement sombrer en elle la femme et ses atouts…

Voilà exactement pourquoi je trouve important, essentiel d'être femme avant d'être mère... C'est au mari d'avoir ce regard, pas au fils de supporter ce poids !

Femme, quand mon seul désir était de te combler,
A travers cette carapace que le temps avait forgé
Et que tu avais verrouillé de ton air toujours satisfait…

Chacun sa place ! ça c'est le rôle de l'homme, de l'époux, du père !
Magnifique ce que tu as écrit stranger, magique et poignant !


PS : désolée si mes paroles n'ont rien de poétique, du moins pas sur le papier, privilégiant la Vie.

[chevalblanc]

Bonjour,

Stranger : magnifique hommage et très beau poème.
Je ne sais pas s'il est de toi. En tout cas bravo, ca m'a beaucoup touchée .

Virginie: c'est marrant que tu dises ca, je me suis posée la question en lisant, s'il s'agissait d'un fils ou d'un amoureux, on est intrigué par les mots. Est ce un homme qui parle d'une femme qu'il a aimé, ou un fils qui parle d'une mère...mais les mots sont si vrais et si forts...

[Virginie]

De découvrir la femme dans la mère que je connaissais,
De deviner d’autres étreintes aux bras que je chérissais,
Quand j’ai aperçu, malgré tes cheveuxs d’argent,

Femme, quand mon seul désir était de te combler,
A travers cette carapace que le temps avait forgé
Et que tu avais verrouillé de ton air toujours satisfait…

Ce pourrait être une fille aussi qui parle de sa mère mais dans ce cas, c'est moins personnel... Et j'aurais pu en écrire autant - le talent) tant tout celà est vrai. Et je me suis aussi rendue compte qu'on ne pouvait refaire le passé, aussi douloureux et déchirant soit-il quand on se comprend l'ampleur des sacrifices et qu'on ferait tout pour les effacer, pour donner au sacrifié une chance de recommencer... Car ce seul désir amène à vouloir lutter et à perdre ses forces contre la fatalité de la vie : le déclin et la mort... Alors qu'on ne peut que les accepter et qu'il faut concentrer ses forces dans le sens de la vie qui arrive, pas de celle qui part même si on ne doit non plus la nier, pour ne pas reproduire les mêmes sacrifices et les mêmes peines, souvent bien mieux perçus et compris par les âmes pures et innocentes des enfants qu'on ne peut le croire plus tard, quand on est devenu adulte.
Désolée encore si j'ai mal compris et d'avoir alourdi la magie des mots de stranger par ma glose.