Est- ce l’appel de ta voix?
je perds la vie et me lève ;
Comme un oiseau saint, des rets
de ce monde je me lève.
Si tu daignes m’appeler
ton esclave, je le jure,
J’abandonne tout pouvoir
sur le monde, et je me lève.
D’un nuage de ta grâce,
ô Dieu, donne- moi la pluie,
Avant que je sois changé en poudre et que je me lève.
Amène sur mon tombeau
un ménestrel et du vin,
Pour qu’en dansant, de désir,
de ma niche je me lève.
Lève- toi, étire- toi,
idole aux lignes gracieuses,
Et, d’un geste, je renonce
à la vie et je me lève.
Je suis vieux, mais, qu’une nuit
tu me serres dans tes bras
Et, de ta couche, au matin,
c’est jeune que je me lève.
Qu’au jour de ma mort tu donnes
le bref répit d’un regard
Et, comme Hâfez, j’abandonne
cette vie et je me lève.
Hafez Shirâzi
je perds la vie et me lève ;
Comme un oiseau saint, des rets
de ce monde je me lève.
Si tu daignes m’appeler
ton esclave, je le jure,
J’abandonne tout pouvoir
sur le monde, et je me lève.
D’un nuage de ta grâce,
ô Dieu, donne- moi la pluie,
Avant que je sois changé en poudre et que je me lève.
Amène sur mon tombeau
un ménestrel et du vin,
Pour qu’en dansant, de désir,
de ma niche je me lève.
Lève- toi, étire- toi,
idole aux lignes gracieuses,
Et, d’un geste, je renonce
à la vie et je me lève.
Je suis vieux, mais, qu’une nuit
tu me serres dans tes bras
Et, de ta couche, au matin,
c’est jeune que je me lève.
Qu’au jour de ma mort tu donnes
le bref répit d’un regard
Et, comme Hâfez, j’abandonne
cette vie et je me lève.
Hafez Shirâzi