La flamme de mon cœur s’est embrasée
(Naar Walfi, cha3lat wa gdat)
La flamme pour ma bien-aimée m’a embrasée
Comment éteindre le feu qui consume l’amoureux
L’amour de la belle,ô mes amis me détruit
Nul autre mal ne lui est comparable
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
O mes amis le messager de ‘Aicha tarde à venir
L’amour que j’ai pour elle me possède
Une flamme s’est embrasée en mon cœur
Les proches de ‘Aicha me haïssent
Alors que je n’ai fait de tort à personne
Je n’ai aucun ami pour m’accompagner
Auprès de la belle aux yeux noirs
Ni messager pour plaider ma cause et me soutenir
En se rendant auprès de la toute belle
Pour me parler d’elle au retour
J’aimerais que ce messager soit courtois, aimable, fin et noble
Un ami qui viendrait à mon secours, un ami sans pareil
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
Ce messager pourquoi tarde-t-il
Ou donc s’est il volatilisé
Mon esprit est tourmenté, je demeure consterné
Ma gazelle reste invisible, Aicha aux cheveux noirs
L’amour vient en moi en fanfare, j’en fus foudroyé
Il a terrassé mon être
J’étais dans sa ligne de mire, sans échappatoire
L’amour de la belle, ô mes amis me détruit :
Nul autre mal ne lui est comparable
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
La grâce m’est apparue quand je l’ai vue
Magnifiée par des joues et une bouche parfaites
Qu’illuminent les yeux de jais
Le corps d’une blancheur immaculée
Les bras d’une beauté incomparable
Parée d’une coiffe qui amplifia ma souffrance
Portée à dessein pour accroître ma douleur et mes tourments
Et couronnant des tresses ondulantes sur sa poitrine
Le poignet orné d’un bracelet, ô frères
Les jambes couleur de lait, embellis d’anneaux
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
Viendrait-il un jour l’intercesseur, de la part de la belle
Qui m’écouterais avec attention ?
Jusqu’à ce que l’être aimé retourne à moi ?
Je croyais mes amis loyaux, moi qui n’ai jamais trahi
Si tu crains les envieux, sache que je leur ferai face
Fussent-ils dix
Je les affronterais tous
J’affronterais quiconque viendra me chercher
Ils savent que les amoureux sont chevaleresques
Sans vantardise et sans prétention, je déclare :
Que la beauté aime quiconque ressemble à moi
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
Mohammed Ibn M’Saib
(Traduction DIB Souheil)
(Naar Walfi, cha3lat wa gdat)
La flamme pour ma bien-aimée m’a embrasée
Comment éteindre le feu qui consume l’amoureux
L’amour de la belle,ô mes amis me détruit
Nul autre mal ne lui est comparable
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
O mes amis le messager de ‘Aicha tarde à venir
L’amour que j’ai pour elle me possède
Une flamme s’est embrasée en mon cœur
Les proches de ‘Aicha me haïssent
Alors que je n’ai fait de tort à personne
Je n’ai aucun ami pour m’accompagner
Auprès de la belle aux yeux noirs
Ni messager pour plaider ma cause et me soutenir
En se rendant auprès de la toute belle
Pour me parler d’elle au retour
J’aimerais que ce messager soit courtois, aimable, fin et noble
Un ami qui viendrait à mon secours, un ami sans pareil
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
Ce messager pourquoi tarde-t-il
Ou donc s’est il volatilisé
Mon esprit est tourmenté, je demeure consterné
Ma gazelle reste invisible, Aicha aux cheveux noirs
L’amour vient en moi en fanfare, j’en fus foudroyé
Il a terrassé mon être
J’étais dans sa ligne de mire, sans échappatoire
L’amour de la belle, ô mes amis me détruit :
Nul autre mal ne lui est comparable
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
La grâce m’est apparue quand je l’ai vue
Magnifiée par des joues et une bouche parfaites
Qu’illuminent les yeux de jais
Le corps d’une blancheur immaculée
Les bras d’une beauté incomparable
Parée d’une coiffe qui amplifia ma souffrance
Portée à dessein pour accroître ma douleur et mes tourments
Et couronnant des tresses ondulantes sur sa poitrine
Le poignet orné d’un bracelet, ô frères
Les jambes couleur de lait, embellis d’anneaux
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
Viendrait-il un jour l’intercesseur, de la part de la belle
Qui m’écouterais avec attention ?
Jusqu’à ce que l’être aimé retourne à moi ?
Je croyais mes amis loyaux, moi qui n’ai jamais trahi
Si tu crains les envieux, sache que je leur ferai face
Fussent-ils dix
Je les affronterais tous
J’affronterais quiconque viendra me chercher
Ils savent que les amoureux sont chevaleresques
Sans vantardise et sans prétention, je déclare :
Que la beauté aime quiconque ressemble à moi
O mon dieu, ô mes yeux ! Ô mes amis
Pourrais-je enfin, voir la chevelure de ‘Aicha ?
Mohammed Ibn M’Saib
(Traduction DIB Souheil)
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