Pluie d’automne
Tu glaces mon corps timide,
Eau impersonnelle, infatigable.
Tombent gouttelettes, petites rides
Sur mon visage lisse, affable.
Bruine insatiable aux pas démesurés.
Vent frisquet à l’approche d’un crachin.
De la peine mouillée, mouchoir saccagé.
Trottoir diurne face à ce destin.
Imperméable camouflé, larmes pleurardes
Au moindre sanglot, frisson d’émotion
Piétinement dans l’eau sans gimbarde.
Aucun amusement, c’est la rémission.
Fenêtre aveuglée, sombre présage.
Pluie diluvienne, un dehors massacré.
Poète à ton lutrin et sois sage!
Pureté de l’instant, vitre immaculée.
Automne cuivré, chaise basculante de sagesse.
Repos résigné à la tombée d’un jour grisâtre.
Feuilles détrempées, esprit évasif, paresse.
Nuit humide, sommeil près de l’âtre.
Tu glaces mon corps timide,
Eau impersonnelle, infatigable.
Tombent gouttelettes, petites rides
Sur mon visage lisse, affable.
Bruine insatiable aux pas démesurés.
Vent frisquet à l’approche d’un crachin.
De la peine mouillée, mouchoir saccagé.
Trottoir diurne face à ce destin.
Imperméable camouflé, larmes pleurardes
Au moindre sanglot, frisson d’émotion
Piétinement dans l’eau sans gimbarde.
Aucun amusement, c’est la rémission.
Fenêtre aveuglée, sombre présage.
Pluie diluvienne, un dehors massacré.
Poète à ton lutrin et sois sage!
Pureté de l’instant, vitre immaculée.
Automne cuivré, chaise basculante de sagesse.
Repos résigné à la tombée d’un jour grisâtre.
Feuilles détrempées, esprit évasif, paresse.
Nuit humide, sommeil près de l’âtre.
Commentaire