L’environnement
La nature qui nous environne
Souffre d’un manque de vigilance.
D’elle ne se soucie personne ;
Elle subit nos négligences.
Des déchets qu’on lui donne
On voit partout la présence.
De leurs mains ils n’épargnent
Aucun lieu, ô mes frères.
Ni la forêt, ni la compagne
Ni les champs ni les rivières.
Et leur destruction gagne
Même le désert et la mer.
Chaque coin est un dépotoir ;
De tout côté sort la fumée.
La beauté n’est plus à voir ;
L’être humain l’a abîmée.
L’été, nos maquis sont noirs
Par les incendies allumés
La pollution infecte nos rivières
Que les égouts ont détruites.
Et par de nuisibles matières
Les poissons ont pris la fuite.
Il se trouve que même les pierres
Par le vol leur masse est réduite.
La chasse, jadis notre détente
Faisait du gibier notre lot.
A présent, l’hameçon qui remonte
Ne nous ramène rien de l’eau.
Et si tu es naïf tente
D’avoir d’un piège un oiseau.
Les bosquets qui s’offraient à la sieste,
Le feu les a consumés.
De la verdure rien ne reste ;
Tout est mort ou abîmé.
Le désastre est manifeste ;
Et finira par nous enfermer.
On fait l’hygiène en sa maison
Sans balayer devant sa porte.
Et de nos repas nous faisons
Des gaspillages de toute sorte.
Nature nous savons la raison
De ton chagrin que tu supportes.
Chez nous s’amoncellent les ordures ;
On apprivoise la saleté !
En dedans, nos maisons sont pures,
Dehors, chaque coin est gâté.
Les semeurs de pourriture
Ont chassé la propreté.
J’aime quand le vent se lève ;
Il dévoile tout à nos yeux.
Et quand le tourbillon élève
Les immondices vers les cieux.
Il les rassemble puis achève
Par les semer en tout lieu.
Et la mer quand elle s’agite
Et va remuer ses creux
Dont les débris remontent vite,
On dirait qu’elle se prête au jeu.
Et quand l’agitation la quitte,
Vois tes méfaits de tes yeux.
Les mouches et les moucherons
Nous suivent et nous enveniment.
Les légions de morpions
Dans la pourriture s’agglutinent.
La puanteur infecte les environs
Par les charognes et les vermines.
Qui néglige l’environnement
Sur lui tout le mal retombe.
Amis, si nous l’imitons
C’est que nous creusons nos tombes !
Donnant l’exemple en nettoyant ;
L’initiative nous incombe.
Balayons devant nos portes
Epurons la nature entière
Il faut qu’on aille et qu’on sorte
Nettoyer puits et rivières.
Et parmi les peuples, de la sorte,
Ahcène Meriche
La nature qui nous environne
Souffre d’un manque de vigilance.
D’elle ne se soucie personne ;
Elle subit nos négligences.
Des déchets qu’on lui donne
On voit partout la présence.
De leurs mains ils n’épargnent
Aucun lieu, ô mes frères.
Ni la forêt, ni la compagne
Ni les champs ni les rivières.
Et leur destruction gagne
Même le désert et la mer.
Chaque coin est un dépotoir ;
De tout côté sort la fumée.
La beauté n’est plus à voir ;
L’être humain l’a abîmée.
L’été, nos maquis sont noirs
Par les incendies allumés
La pollution infecte nos rivières
Que les égouts ont détruites.
Et par de nuisibles matières
Les poissons ont pris la fuite.
Il se trouve que même les pierres
Par le vol leur masse est réduite.
La chasse, jadis notre détente
Faisait du gibier notre lot.
A présent, l’hameçon qui remonte
Ne nous ramène rien de l’eau.
Et si tu es naïf tente
D’avoir d’un piège un oiseau.
Les bosquets qui s’offraient à la sieste,
Le feu les a consumés.
De la verdure rien ne reste ;
Tout est mort ou abîmé.
Le désastre est manifeste ;
Et finira par nous enfermer.
On fait l’hygiène en sa maison
Sans balayer devant sa porte.
Et de nos repas nous faisons
Des gaspillages de toute sorte.
Nature nous savons la raison
De ton chagrin que tu supportes.
Chez nous s’amoncellent les ordures ;
On apprivoise la saleté !
En dedans, nos maisons sont pures,
Dehors, chaque coin est gâté.
Les semeurs de pourriture
Ont chassé la propreté.
J’aime quand le vent se lève ;
Il dévoile tout à nos yeux.
Et quand le tourbillon élève
Les immondices vers les cieux.
Il les rassemble puis achève
Par les semer en tout lieu.
Et la mer quand elle s’agite
Et va remuer ses creux
Dont les débris remontent vite,
On dirait qu’elle se prête au jeu.
Et quand l’agitation la quitte,
Vois tes méfaits de tes yeux.
Les mouches et les moucherons
Nous suivent et nous enveniment.
Les légions de morpions
Dans la pourriture s’agglutinent.
La puanteur infecte les environs
Par les charognes et les vermines.
Qui néglige l’environnement
Sur lui tout le mal retombe.
Amis, si nous l’imitons
C’est que nous creusons nos tombes !
Donnant l’exemple en nettoyant ;
L’initiative nous incombe.
Balayons devant nos portes
Epurons la nature entière
Il faut qu’on aille et qu’on sorte
Nettoyer puits et rivières.
Et parmi les peuples, de la sorte,
Ahcène Meriche
