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  • L’alouette



    Sa robe aux tons si doux prend la couleur des champs
    Où cet oiseau discret tout le jour caracole.
    Aimant voir l’horizon sans nul arbre devant,
    Il savoure un insecte et vers le ciel s’envole.

    Montant toujours plus haut, il devient juste un point,
    Tourne dans le soleil, se change en virtuose.
    C’est alors qu’un long chant va s’égrener au loin
    Saisissant de beauté, une ode à peine éclose

    Pendant un grand moment, il se grise de sons,
    Il répète et imite en roulant tant de phrases,
    Que nos sens envoûtés par l’étrange chanson
    Semblent hypnotisés en cet instant d’extase !

    Soudain comme une pierre il va se laisser choir,
    Emplissant nos esprits d’une angoisse réelle,
    Mais approchant du sol, ravivant notre espoir,
    Il adoucit l’impact en étendant les ailes…

    Quand le printemps viendra, dans une dépression,
    La femelle affairée au sein des herbes folles
    Couvera ses trésors avec application,
    Pour les offrir au monde en émouvante obole.

    Nicole Bouglouan
    dz(0000/1111)dz

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    • Plumes sanglantes





      Il est là tout en haut, perché dans la lumière,
      Et n’a pas remarqué le chasseur solitaire
      Dont le fusil braqué nous donne le frisson.
      Le coup part brusquement au travers du buisson.
      Les plombs frappent si fort que l’oiseau incrédule
      Ne réalise pas la douleur qui le brûle.
      Son corps est en lambeaux, et palpitant de peur,
      Il tombe sur le sol quand se fige son cœur.

      Perdu dans le brouillard, il sent la chaude haleine
      Du chien qui le saisit, mais il perçoit à peine
      Les chaos du transport tout le long du sentier,
      Entendant de très loin les grelots du collier.
      Aux pieds du prédateur il retrouve la terre,
      Mais son dernier soupir est pour la gibecière.
      Il a vécu trop peu pour vraiment regretter,
      Ayant juste eu le temps de connaître un été…

      Nicole Bouglouan
      dz(0000/1111)dz

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      • L’aigrette garzette



        Marchant à pas comptés dans les ondes limpides,
        Elle fixe le lac d’un regard attentif.
        Accélérant soudain, elle avance intrépide
        Vers la zone profonde en un geste instinctif.

        Un poisson argenté glisse sous la surface.
        En déployant son cou d’un mouvement brutal,
        Elle plonge son bec vers le reflet fugace,
        Le transperce aussitôt, coup de poignard fatal!

        D’une rare élégance arpentant son domaine,
        Son image racée accompagne ses tours.
        Dans le miroir des eaux son double se promène,
        Copiant à satiété l’éclat de ses atours.

        Le blanc immaculé de ses plumes si fines,
        En volutes neigeux danse autour de son corps.
        Elle ne bouge pas, mais la brise mutine
        Soulève son manteau, dérangeant le décor.

        L’aigrette qui la coiffe est tellement légère,
        Qu’au moindre courant d’air elle s’agite un peu.
        Et l’oiseau trace ainsi un sillon éphémère
        Mélangeant les couleurs des flots et du ciel bleu.

        En longeant les roseaux, elle gagne la rive,
        Et monte sur le sable, évitant les graviers.
        Nos yeux suivent longtemps cette ébauche furtive
        S’enfonçant doucement dans les buissons côtiers.

        En plein cœur des marais sa frêle silhouette
        Dont les duvets soyeux animent les contours,
        Disparaît lentement, et l’aigrette garzette
        Va rejoindre les siens quand s’alanguit le jour...

        Nicole Bouglouan
        dz(0000/1111)dz

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        • Le martin pêcheur



          Dans ce matin brumeux tout nimbé de lumière,
          L’oiseau passe en criant,
          Fugace éclair brillant,
          Laissant derrière lui un sillage éphémère
          Aux reflets irisés
          De turquoise parés.
          Disparaissant soudain dans les feuilles légères
          Encerclant joliment
          L’eau du petit étang,
          Il s’installe au-dessus de ces eaux nourricières
          Guettant le vif poisson
          Du haut de son buisson.
          Tout d’un coup, facétieux, il sort de son mystère
          Et se pose tout près,
          Nous livrant ses secrets.
          Son plumage éclatant dans le brouillard austère
          De nos yeux éblouis
          Ote enfin tout ennui.
          Fascinés par l’oiseau aux couleurs singulières,
          Nos regards captivés
          Veulent l’apprivoiser.
          Mais il repart trop tôt, l’espoir tombe en poussières !

          Nicole Bouglouan
          dz(0000/1111)dz

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          • Le coq fou d’amour !



            Aimer peut quelquefois conduire à la démence,
            Le Grand tétras en est un exemple concret.
            Si au cours de l’année il se montre discret,
            La saison des amours le fait entrer en transes.

            Excité, agressif, voulant garder ses chances,
            Danse une parade dont il a le secret.
            Mais il n’est pas tout seul, c’est bien là son regret,
            Et mieux vaut éviter de tester sa clémence!
            Aux couleurs de l’aurore il commence à chanter,
            Attirant la femelle qui va le tenter
            De ses tout petits cris en venant sur la place.

            Après l’accouplement, redevenu serein,
            Il attendra des mois la période fugace
            Où sa folie explose en un royal dessein!

            Nicole Bouglouan
            dz(0000/1111)dz

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            • Le sens des mots.
              du chaos naissent les étoiles - Charlie Chaplin

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              • le summum de la confiance.
                du chaos naissent les étoiles - Charlie Chaplin

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                • Raies évolution.
                  du chaos naissent les étoiles - Charlie Chaplin

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                  • Swan

                    C'est sans doute une marche..ils doivent sans doute revendiquer quelque chose.
                    peut être moins de polution des mers et océans

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                    • salut Khoya


                      oui, c'est une raie-elle manif
                      du chaos naissent les étoiles - Charlie Chaplin

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                      • faut leur envoyer un message de soutien.

                        joli le jeu de mots swan.

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                        • ...

                          La vie est comme une leçon de piano..faut savoir jouer avec douceur..

                          " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                          M/SR

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                          • Album de famille
                            du chaos naissent les étoiles - Charlie Chaplin

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                            • Et une femme qui portait un enfant dans les bras
                              dit:
                              Parlez-nous des Enfants.
                              Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
                              Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
                              Ils viennent à travers vous mais non de vous.
                              Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent
                              pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
                              Car ils ont leurs propres pensées.
                              Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
                              Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
                              pas même dans vos rêves.
                              Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
                              mais ne tentez pas de les faire comme vous.
                              Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
                              Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont
                              projetés.
                              L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
                              pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
                              Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
                              Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable

                              J. Khalil Joubrane

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                              • c'est drôle , j'allais poster ça, quand j'ai vu ton poème et je crois qu'on dit la même chose




                                Independence Day.
                                du chaos naissent les étoiles - Charlie Chaplin

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