Le mal loge affreusement mon corps
Un lit épuisé nage dans ma sueur
La plaie se balade royalement dans mon cœur
Mon café n’a plus de couleur
Juste une accablante saveur
Ma cigarette souffre de tristesse
Entre mes lèvres qui s’évanouissent
Mes mots sur l’oubli de tes rives s’estompent
Mon imaginaire tout aigre s’escamote
Au fond d’une fébrilité affreuse
Mon chien tristement me tient la main
Ses yeux jaillissent de tendresse
Joli acte de solidarité animale
Tout se dérobe dans mon espace confus
Même mes doigts tremblent d’aversion
Tout s’écroule dans mon ventre escarpé
L’écœurement chante sa gloire âpre
Le dégoût danse dans mon âme sa foire
Les temps se fassent à mon dépend
Les nuits sans cesse se passent leurs noirceurs
Des gouttes d’un froid amer encombrent
Mon vide silencieusement tumultueux
Des tas de pluie grise s’enfoncent
Au cœur de mon cœur ahuri
Des vagues de toutes couleurs
Tourbillonnent ma joie imbécile
Des temps crus tordent
Mes sens follement éblouis
Des longues absences s’emparent
De mes jeux épris
Des chemins étroits empoignent
Mes souffles haletants
La terre et ses mots débiles impressionnent
Mes danses mordues
Mes chutes semblent alors ardues
Toutes mes lunes sont tordues
Najib Bendaoud
Un lit épuisé nage dans ma sueur
La plaie se balade royalement dans mon cœur
Mon café n’a plus de couleur
Juste une accablante saveur
Ma cigarette souffre de tristesse
Entre mes lèvres qui s’évanouissent
Mes mots sur l’oubli de tes rives s’estompent
Mon imaginaire tout aigre s’escamote
Au fond d’une fébrilité affreuse
Mon chien tristement me tient la main
Ses yeux jaillissent de tendresse
Joli acte de solidarité animale
Tout se dérobe dans mon espace confus
Même mes doigts tremblent d’aversion
Tout s’écroule dans mon ventre escarpé
L’écœurement chante sa gloire âpre
Le dégoût danse dans mon âme sa foire
Les temps se fassent à mon dépend
Les nuits sans cesse se passent leurs noirceurs
Des gouttes d’un froid amer encombrent
Mon vide silencieusement tumultueux
Des tas de pluie grise s’enfoncent
Au cœur de mon cœur ahuri
Des vagues de toutes couleurs
Tourbillonnent ma joie imbécile
Des temps crus tordent
Mes sens follement éblouis
Des longues absences s’emparent
De mes jeux épris
Des chemins étroits empoignent
Mes souffles haletants
La terre et ses mots débiles impressionnent
Mes danses mordues
Mes chutes semblent alors ardues
Toutes mes lunes sont tordues
Najib Bendaoud