Le poète n’a pas toujours raison
Mais il s’en moque
Le poète écrit pour de bon
Ses mots du cœur et ses douleurs
Ses mots en fleurs ses mots en couleur
Les mots s’envolent et caracolent
Il était là comme ça
Mine de rien dans un petit coin
Un coin de terre
Un coin qui serre
Une cour carrée pleine de beauté
Il ruminait, non rêvassait
Il alignait toutes ses pensées
Le cœur léger
Il s’évadait
Le cœur si lourd
De tant d’amour
Le cœur moqueur
Ben oui c’est l’heure
Le cœur si prêt à exploser
Le poète n’a pas toujours raison
Certes il connait la chanson
Il aime les rimes
Celles qui abiment
Il aime détruire
Et reconstruire
Encore plus beau
Encore plus haut
Juste pour toucher
Un brin de beauté
L’éternité
Est son secret
Le poète n’a pas toujours raison
Mais il s’en moque
Il aime au fond chercher sans cesse
La moindre détresse celle qui laisse
Eparpillés le cœur brisé
Et recueillir le moindre soupir
Pour transformer le moindre abime
Sans aspirine en hymne
Il regarde la vie qui se dessine
Il la construit avec abri
Un coin de repos
Juste pour souffler
Et regarder s’évader les noires idées.
Le poète n’a pas toujours raison
Mais il s’en moque
Et là n’a-t-il pas raison ?
morjane
29/09/06
Mais il s’en moque
Le poète écrit pour de bon
Ses mots du cœur et ses douleurs
Ses mots en fleurs ses mots en couleur
Les mots s’envolent et caracolent
Il était là comme ça
Mine de rien dans un petit coin
Un coin de terre
Un coin qui serre
Une cour carrée pleine de beauté
Il ruminait, non rêvassait
Il alignait toutes ses pensées
Le cœur léger
Il s’évadait
Le cœur si lourd
De tant d’amour
Le cœur moqueur
Ben oui c’est l’heure
Le cœur si prêt à exploser
Le poète n’a pas toujours raison
Certes il connait la chanson
Il aime les rimes
Celles qui abiment
Il aime détruire
Et reconstruire
Encore plus beau
Encore plus haut
Juste pour toucher
Un brin de beauté
L’éternité
Est son secret
Le poète n’a pas toujours raison
Mais il s’en moque
Il aime au fond chercher sans cesse
La moindre détresse celle qui laisse
Eparpillés le cœur brisé
Et recueillir le moindre soupir
Pour transformer le moindre abime
Sans aspirine en hymne
Il regarde la vie qui se dessine
Il la construit avec abri
Un coin de repos
Juste pour souffler
Et regarder s’évader les noires idées.
Le poète n’a pas toujours raison
Mais il s’en moque
Et là n’a-t-il pas raison ?
morjane
29/09/06

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