J'aurai voulu prendre une feuille et écrire avec une plume,
j'aurai voulu ne plus avoir cette facilité de la machine,
même si, c'est tellement facile pour écrire plus vite...
Mes pensées et rêves vont aller plus loin, même si, la feuille et ma pauvre plume ne pourront lui être fidèles,
Mes doigts sentent la position de chaque lettre, un automatisme,
j'aurai aimé prendre le temps, d'écrire, d'écrire en arabe encore mieux, mais je me dis, depuis le temps, je ne sais même plus si je sais encore écrire comme il se doit dans cette belle langue, la langue ou, même si je n'ai jamais été bonne , c'est la seule que je connaisse et que je trouve magique, merveilleuse et poignante, quand elle valse les poèmes d'amour de gloire et de tristesse.
Je m’arrête là, un peu prisonnière de mon corps je veux me transporter dans un monde qui m'apaise,
Je n'ai pas à réfléchir, ça vient tout seul, ça prendra le temps qu'il le faudra, je me laisse emporter...
Je me retrouve dans la maison jaune, la maison du palmier et des colliers de jasmin , dans l'esprit de cette petite fille, je traverse le jardin principal entretenu par des géraniums de toutes les couleurs, de l' Aloès entre autre, je me vois avec mes frères mettre ses feuilles dans la petite flaque d'eau sous le palmier, jouant aux bateaux , puis, seule, je descends les vieux escaliers qui mènent au jardin plus bas, légèrement en pente, comme les hauteurs de Belcourt , plus sauvage, ambré, calme mais si généreux , traversant arbres et arbustes de fruits, rencontrant quelques escargots après la petite fine pluie, parfois le chat gris vient chercher quelques câlins avant de s'en aller.
Et là je m’arrête, vers la fin du jardin , sur la terre, juste au dessous du pacanier, un petit tas recouvert de ciment, je m'agenouille à coté, une magique rose bleue foncée tirant vers le violet y est enterrée et vit dans le trou noir, elle était magique, une certitude , mais personne ne le savait, je gardais le secret, même l'adulte dirait que c'était le fruit d'imagination d'une fillette , à trouver une explication à ce petit tas de ciment bien lisse au milieu de la terre, même si, ça n'a pas de bon sens, j'y crois encore et je me sens bien dans ma petite bulle.
j'aurai voulu ne plus avoir cette facilité de la machine,
même si, c'est tellement facile pour écrire plus vite...
Mes pensées et rêves vont aller plus loin, même si, la feuille et ma pauvre plume ne pourront lui être fidèles,
Mes doigts sentent la position de chaque lettre, un automatisme,
j'aurai aimé prendre le temps, d'écrire, d'écrire en arabe encore mieux, mais je me dis, depuis le temps, je ne sais même plus si je sais encore écrire comme il se doit dans cette belle langue, la langue ou, même si je n'ai jamais été bonne , c'est la seule que je connaisse et que je trouve magique, merveilleuse et poignante, quand elle valse les poèmes d'amour de gloire et de tristesse.
Je m’arrête là, un peu prisonnière de mon corps je veux me transporter dans un monde qui m'apaise,
Je n'ai pas à réfléchir, ça vient tout seul, ça prendra le temps qu'il le faudra, je me laisse emporter...
Je me retrouve dans la maison jaune, la maison du palmier et des colliers de jasmin , dans l'esprit de cette petite fille, je traverse le jardin principal entretenu par des géraniums de toutes les couleurs, de l' Aloès entre autre, je me vois avec mes frères mettre ses feuilles dans la petite flaque d'eau sous le palmier, jouant aux bateaux , puis, seule, je descends les vieux escaliers qui mènent au jardin plus bas, légèrement en pente, comme les hauteurs de Belcourt , plus sauvage, ambré, calme mais si généreux , traversant arbres et arbustes de fruits, rencontrant quelques escargots après la petite fine pluie, parfois le chat gris vient chercher quelques câlins avant de s'en aller.
Et là je m’arrête, vers la fin du jardin , sur la terre, juste au dessous du pacanier, un petit tas recouvert de ciment, je m'agenouille à coté, une magique rose bleue foncée tirant vers le violet y est enterrée et vit dans le trou noir, elle était magique, une certitude , mais personne ne le savait, je gardais le secret, même l'adulte dirait que c'était le fruit d'imagination d'une fillette , à trouver une explication à ce petit tas de ciment bien lisse au milieu de la terre, même si, ça n'a pas de bon sens, j'y crois encore et je me sens bien dans ma petite bulle.
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