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Devant chez moi…..

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    Devant chez moi se dresse un cerisier blanc fleuri,
    Nuance d’une espèce en voix de ce qu’elle crie :
    « Je ne reviendrai pas en la saison qui suit ! »
    Homme, tu m’infectes par insouciance inouïe !
    *
    Les fleurs de l’espérance ont tu tous leurs vocables.
    Il ne reste que béance à nourrir ta table…
    Le légume se tait, emberlificoté,
    Dans son vouloir qui nait et son pouvoir blessé.
    *
    Il y a bien la terre en sa tenue austère…
    Il y a bien le vent qui balaie l’atmosphère,
    Et la pluie qui nous manque en eau bénie du Ciel
    En son devoir nourrir la semence arc en ciel.
    *
    Devant chez toi mon âme, a enfin fleurit,
    Comme un printemps chéri, comme un fruit sans souci.
    « Je reviendrai plus fort des saisons de l’humain ! »
    Alors que numineux je me fonds au divin.
    *
    Je vois des branches naître aux confins des présents,
    Les bourgeons tremblent, les feuilles soufflent au temps
    La révolte du sang de notre instinct de vie
    Qui conjugue, il est vrai, l’âme, le cœur et l’esprit.
    *
    Il y a bien la terre en sa tenue austère…
    Il y a bien le vent qui balaie l’atmosphère,
    Et la pluie qui nous manque en eau bénie du Ciel
    En son devoir nourrir la semence arc en ciel.
    *
    Réséda et jasmin, forsythia, fleurs du Noûs,
    Hibiscus et clivia, lilas blanc, parfums doux,
    Réveillez l’enfoui né de tout ce qui s’est tu,
    Faîtes taire en chacun le profit de l’indu.
    *
    La chanson enfantée par l’amandier blessé,
    Alors qu’il rendait son ombre à l’homme édulcoré,
    A résonné si fort… que l’écho du noyer
    A fait trembler d’effort le sage au pied de blé.
    *
    Il y a bien la terre en sa tenue austère…
    Il y a bien le vent qui balaie l’atmosphère,
    Et la pluie qui nous manque en eau bénie du Ciel
    En son devoir nourrir la semence arc en ciel.
    *
    La femme dans la rose enfantée par l’enfant,
    D’épines aux subis et de saisons des ans,
    De perles de rosée en merles « haut-perchés »,
    A du mal à refaire un chant des oubliés.
    *
    Comprends qui veut comprendre oublie qui se tait…
    L’illusion née des méandres induis parfait,
    Alors que fuient au loin les allusions du vrais,
    Le cycle du faire, du taire de la craie.

    *
    Il y a bien la terre en sa tenue austère…
    Il y a bien le vent qui balaie l’atmosphère,
    Et la pluie qui nous manque en eau bénie du Ciel
    En son devoir nourrir la semence arc en ciel.
    *
    Regarde au fond du noir le tableau qui s’essuie,
    Les poussières issues du tissu de nos nuits
    En toiles écrues adoucies par le fui
    Dessineront la danse de tout ce qui abouti…
    *
    Du rêve au cauchemar il nous faut laisser fuir
    Les graines du passé qui ne font que punir.
    Du lâcher prise au conscient il faut laisser vivre
    Comme un « carpe-diem » de la vie notre livre.
    *
    Il y a bien la terre en sa tenue austère…
    Il y a bien le vent qui balaie l’atmosphère,
    Et la pluie qui nous manque en eau bénie du Ciel
    En son devoir nourrir la semence arc en ciel.
    *
    Sache la reconnaître la parole d’en haut
    Elle est amour et paix, vérité sans défaut,
    Pardon sans retenu et justice accomplie

    Ajustement du Dieu qui a créé la vie.
    *
    Juste faire de l’homme est en humilité ;
    Cette marche vers l’être en non déshérité
    Où les pauvres recueillent en viatique éternel
    La conscience et la foi, discernement du ciel.

    *
    Il y a bien la terre en sa tenue austère…
    Il y a bien le vent qui balaie l’atmosphère,
    Et la pluie qui nous manque en eau bénie du Ciel
    En son devoir nourrir la semence arc en ciel.
    *
    Est aussi le souffle d’un esprit créateur,
    Il y a trinitaire le fruit salvateur,
    Le juste homo novus, dessin d’éternité,
    Ne le renie jamais, vois, ta foi t’as sauvé.
    *
    Le jardin… le serpent…
    L’olivier, la Colombe…
    Le Peuple, le désert…

    par Yann
    dz(0000/1111)dz
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