Chaque jour de nouveaux orphelins, de nouvelles guerres qui explosent
Des veuves désabusées, des haines grandissant comme des mycoses
Du sang colorant ma télé, de ridicules mensonges qu'on nous impose
Je me dis que la vie n'est pas si belle, que la vie n'est pas tellement rose
Que c'est bientôt la fin, que l'au-delà est certainement moins morose
Que je suis mois aussi coupable, que j'y suis pour quelque chose
Je me réveille chaque matin en disant que c'est mon dernier thé
Que je mourrai aujourd'hui sans avoir goûté au délice de la liberté
Comme un malade, je parle souvent à mon amie l'ombre en aparté
Je lui dis adieu car demain je sais que le soleil cessera de se lever
Qu'il cessera d'éclairer un homme privé d'honneur et de dignité
Que je sois indifférent, que j'écoute, que je voie, que j'analyse
Je n'arrive à pas supporter mon impuissance qui me paralyse
Parfois, je regrette d'avoir vécu et d'avoir grandi pour que je réalise
Que le monde n'est qu'un cruel cauchemar dans lequel je m'enlise
Je n'ai pas le courage de me suicider, je n'ai pas la force pour agir
Mes cris sont si silencieux et de honte, mon silence me fait rougir
Les drames me sont si habituels qu'un nouveau ne me fait pas réagir
La tristesse m'est si quotidienne que je préfère l'actuel mal au pire
Au milieu des tombes et des mines, je veux planter une fleur
Entre les cadavres et la fumée, je veux aussi sentir son odeur
Entre le gris de destruction et le rouge de sang voir sa couleur
Qu'elle soit une rupture, un début d'un monde meilleur
Des veuves désabusées, des haines grandissant comme des mycoses
Du sang colorant ma télé, de ridicules mensonges qu'on nous impose
Je me dis que la vie n'est pas si belle, que la vie n'est pas tellement rose
Que c'est bientôt la fin, que l'au-delà est certainement moins morose
Que je suis mois aussi coupable, que j'y suis pour quelque chose
Je me réveille chaque matin en disant que c'est mon dernier thé
Que je mourrai aujourd'hui sans avoir goûté au délice de la liberté
Comme un malade, je parle souvent à mon amie l'ombre en aparté
Je lui dis adieu car demain je sais que le soleil cessera de se lever
Qu'il cessera d'éclairer un homme privé d'honneur et de dignité
Que je sois indifférent, que j'écoute, que je voie, que j'analyse
Je n'arrive à pas supporter mon impuissance qui me paralyse
Parfois, je regrette d'avoir vécu et d'avoir grandi pour que je réalise
Que le monde n'est qu'un cruel cauchemar dans lequel je m'enlise
Je n'ai pas le courage de me suicider, je n'ai pas la force pour agir
Mes cris sont si silencieux et de honte, mon silence me fait rougir
Les drames me sont si habituels qu'un nouveau ne me fait pas réagir
La tristesse m'est si quotidienne que je préfère l'actuel mal au pire
Au milieu des tombes et des mines, je veux planter une fleur
Entre les cadavres et la fumée, je veux aussi sentir son odeur
Entre le gris de destruction et le rouge de sang voir sa couleur
Qu'elle soit une rupture, un début d'un monde meilleur
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