Moi aussi j’ai décidé de partire..
Assis à la même table, sur la même chaise
Autour de moi le même vide, et la même tristesse
qui s’invite comme une veuve chaque soir,
que je ne peux rejeter d’hors, dans le froid de la rue
Je regarde le même journal, sur qui j’écris avec la même encre
mes poèmes et mes adieux à ces lieux que je quitte, moi aussi
oui, moi aussi j’ai décidé de partire ce soir..
Ce soir je commémore tous les instants fragiles de notre histoire
Les moments les plus tenaces, ou l’on ne savait plus
Si l’on pouvait encore croire à notre amour et si l’amour habitait encore
avec nous sous le même toit
Combien d’histoires, combien de fois, combien de secrets,
Qu’on se racontait sans retenue dans la confiance aveugle
Croyant en une seule vie, celle qui nous lie à jamais
Croyant être plus fort que le destin, dans l’amour suprême
Plus grand que tous, et plus élevé qu’une dispute de couple
Combien de secrets, combien de confidences en confiance
Dans la chaleur de nos appartements,
pauvres nous étions, mais riches de nos émotions, nous restions
Nous nous sommes échangé et changé comme deux complices irréductibles
Marchant vers l’avenir prospère, atteignant toutes les cibles
Aujourd’hui il ne reste que les fantômes d’un passé qui s’en va
Des vestiges griffés de notre ville romaine qui affronte les siècles
Qui inspire la solitude et l’oublie
Aujourd’hui les cieux sont chaque jour tristes, et ne peuvent que pleurer
les regrets et les instants de colère, de gêne, et de haine
Mélanger à l’amour immaculé et intarissable de notre époque
Postr@
Assis à la même table, sur la même chaise
Autour de moi le même vide, et la même tristesse
qui s’invite comme une veuve chaque soir,
que je ne peux rejeter d’hors, dans le froid de la rue
Je regarde le même journal, sur qui j’écris avec la même encre
mes poèmes et mes adieux à ces lieux que je quitte, moi aussi
oui, moi aussi j’ai décidé de partire ce soir..
Ce soir je commémore tous les instants fragiles de notre histoire
Les moments les plus tenaces, ou l’on ne savait plus
Si l’on pouvait encore croire à notre amour et si l’amour habitait encore
avec nous sous le même toit
Combien d’histoires, combien de fois, combien de secrets,
Qu’on se racontait sans retenue dans la confiance aveugle
Croyant en une seule vie, celle qui nous lie à jamais
Croyant être plus fort que le destin, dans l’amour suprême
Plus grand que tous, et plus élevé qu’une dispute de couple
Combien de secrets, combien de confidences en confiance
Dans la chaleur de nos appartements,
pauvres nous étions, mais riches de nos émotions, nous restions
Nous nous sommes échangé et changé comme deux complices irréductibles
Marchant vers l’avenir prospère, atteignant toutes les cibles
Aujourd’hui il ne reste que les fantômes d’un passé qui s’en va
Des vestiges griffés de notre ville romaine qui affronte les siècles
Qui inspire la solitude et l’oublie
Aujourd’hui les cieux sont chaque jour tristes, et ne peuvent que pleurer
les regrets et les instants de colère, de gêne, et de haine
Mélanger à l’amour immaculé et intarissable de notre époque
Postr@
