Le premier baiser.
Geste céleste inspiré par la peur de partir avant, élan de l’âme pour gaver la mémoire des sens dans le sens de graver le destin, la géhenne du désir, son ardence, sa douteuse passion à se noyer dans l’autre, donne au premier baiser la saveur du délice.
Des lèvres, suspendues à la braise de l’attente, gonflées d’impatience, frémissent, rougissent à la vue d’autres lèvres, les yeux fermés ne regardent que pour elles. Quel instant somptueux par la minceur de son temps, le bruit de son silence et le grave de son ton.
Ce moment, chargé de l’oubli des sentences savantes, cet instant à tous les instants étranger, étale son éternité au goût du nectar à nul autre semblable. L’offrande sur l’autel du désir est un hymne incertain à l’amour, sa brûlure, telle l’égratignure d’un bijou est toujours pardonnée, elle est une invite à d’autres blessures aux douleurs défiées.
Le premier baiser courbe l’être pour l’asservir et s’en servir pour braver les regards des autres qui s’absentent, le temps d’une mélodie silencieuse aux accords ténus, pendus aux fils miraculeux de l’oubli.
La fouille immorale, à la recherche de trésors enfouis dans les débris des passions, la grâce salutaire des soupirs haletant, donnent la mesure à une partition divine. Le cœur chante, le corps murmure pour figer cet instant et l’inscrire en lettres d’amour dans le cœur de l’autre.
Très souvent en vain….
:wink:
Geste céleste inspiré par la peur de partir avant, élan de l’âme pour gaver la mémoire des sens dans le sens de graver le destin, la géhenne du désir, son ardence, sa douteuse passion à se noyer dans l’autre, donne au premier baiser la saveur du délice.
Des lèvres, suspendues à la braise de l’attente, gonflées d’impatience, frémissent, rougissent à la vue d’autres lèvres, les yeux fermés ne regardent que pour elles. Quel instant somptueux par la minceur de son temps, le bruit de son silence et le grave de son ton.
Ce moment, chargé de l’oubli des sentences savantes, cet instant à tous les instants étranger, étale son éternité au goût du nectar à nul autre semblable. L’offrande sur l’autel du désir est un hymne incertain à l’amour, sa brûlure, telle l’égratignure d’un bijou est toujours pardonnée, elle est une invite à d’autres blessures aux douleurs défiées.
Le premier baiser courbe l’être pour l’asservir et s’en servir pour braver les regards des autres qui s’absentent, le temps d’une mélodie silencieuse aux accords ténus, pendus aux fils miraculeux de l’oubli.
La fouille immorale, à la recherche de trésors enfouis dans les débris des passions, la grâce salutaire des soupirs haletant, donnent la mesure à une partition divine. Le cœur chante, le corps murmure pour figer cet instant et l’inscrire en lettres d’amour dans le cœur de l’autre.
Très souvent en vain….
:wink:
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