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Je vous
Une journée d'Octobre achèvera sa course,
Laissant s'illuminer le char de la grande Ourse.
Un jour particulier car il sera rempli
De ces secondes tendres où je me réfugie.
L'automne me prendra, son infinie douceur,
Fera renaître en moi ces moments de frayeur.
Comment un tel bonheur peut-il me faire si peur ?
Comment peut-il encor m'émouvoir en ces pleurs ?
Perdu dans mes pensées, alors je comprendrai,
Que tu peux me manquer sans même t'éloigner.
C'est le vide qu'un être est mené à sentir,
Quand dans les yeux de l'Autre il s'est vu resplendir.
Je resterai prostré, recouvert par les ombres
D'une nuit invincible et cherchant à m'aimer.
Au milieu de ce songe où quelquefois je sombre,
Ton visage apaisant viendra me ranimer.
Puis je te rejoindrai, hésitant et inquiet.
Je te regarderai, comme on peut contempler
Ces choses que l'on sait hors de notre portée,
Ces choses qu'avant toi, je n'avais qu'effleuré.
Cet instant sera ocre, incertain, lumineux,
Mes repères troublés, seuls quelques cris muets,
S'échapperont d'un corps que je croirai fiévreux,
Même le cours du temps semblera s'attarder.
Appelée en ce charme éveillée par l'instant,
Tu ouvriras des portes où je pourrai trouver
Un monde enfin serein où je me livrerai.
Nos regards se noieront, longuement, lentement.
Ce moment d'absolu ne pourra s'arrêter,
La folie du bonheur semblera me guetter,
Et ces mots insensés et jamais prononcés,
En nos âmes enlacées, je les murmurerai.
Une journée d'Octobre achèvera sa course,
Laissant s'illuminer le char de la grande Ourse.
Un jour particulier car il sera rempli
De ces secondes tendres où je me réfugie.
L'automne me prendra, son infinie douceur,
Fera renaître en moi ces moments de frayeur.
Comment un tel bonheur peut-il me faire si peur ?
Comment peut-il encor m'émouvoir en ces pleurs ?
Perdu dans mes pensées, alors je comprendrai,
Que tu peux me manquer sans même t'éloigner.
C'est le vide qu'un être est mené à sentir,
Quand dans les yeux de l'Autre il s'est vu resplendir.
Je resterai prostré, recouvert par les ombres
D'une nuit invincible et cherchant à m'aimer.
Au milieu de ce songe où quelquefois je sombre,
Ton visage apaisant viendra me ranimer.
Puis je te rejoindrai, hésitant et inquiet.
Je te regarderai, comme on peut contempler
Ces choses que l'on sait hors de notre portée,
Ces choses qu'avant toi, je n'avais qu'effleuré.
Cet instant sera ocre, incertain, lumineux,
Mes repères troublés, seuls quelques cris muets,
S'échapperont d'un corps que je croirai fiévreux,
Même le cours du temps semblera s'attarder.
Appelée en ce charme éveillée par l'instant,
Tu ouvriras des portes où je pourrai trouver
Un monde enfin serein où je me livrerai.
Nos regards se noieront, longuement, lentement.
Ce moment d'absolu ne pourra s'arrêter,
La folie du bonheur semblera me guetter,
Et ces mots insensés et jamais prononcés,
En nos âmes enlacées, je les murmurerai.
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