Mes idées et moi ce soir
Oh sommeil pourquoi tu me désertes ?
Je te cherche dans le noir et je me heurte
à des heures de vide où mes idées se perdent
je les poursuis, elles se faufilent et me fuient
je les rattrapent, je les serre fort, elles s’éclatent sans bruit
elles montent très haut, puis s’éparpillent et tombent en pluie
je les aperçois scintiller, mes idées, au noir de cette nuit
elles tombent, elles tombent, jusqu’au fond du puit
je cours, je saute, je les pourchasse, je les poursuis
elles me fatiguent, je jette ma plume qui encore luit
des quelques gouttelettes d’idées qui se sont accrochées avec ennui
j’abandonne, je mets ma cape, je sors dans ce noir
ça fait longtemps que je n’ai pas goûté aux errances du soir
maintenant mes idées me poursuivent, se cachant derrière les arbres
je les chasse, je les froisse, je les dépasse, mais elles me surpassent
mais qu’est ce qui se passe ? je veux être seul face à un café dans une terrasse
laissez moi tranquille, vous n’êtes donc pas fatiguées, pas toutes lasses ?
elles sont fachées, soudain s’arrêtent, se bousculent s’entassent
je leur sourie, j’ai pitié d’elles, je fais demi tour et les caresse
alors elles pétillent, elles sautent ici et là, elles manifestent leur joie
que je reprennent le jeu avec elles, elles sont coquines, elles sont malignes !
elles me font tourner la tête, elles me chatouillent, elles me taquinent
je rie, je sourie, ensuite fronce les sourcils,
je dis que c’est fini
elles me prennent la main, me raconte une histoire sur le chemin
l’histoire d’une belle ville, une très jolie ville d’une petit gamin
arrivant à la maison, c’était déjà le petit matin
j’ai juste fait ma toilette, pris ma gamelle et mes papiers
je suis ressorti travailler, elles sont rester dormir couché contre l’encrier
dormez mes petites idées, on se rencontrera ce soir
Bart
Oh sommeil pourquoi tu me désertes ?
Je te cherche dans le noir et je me heurte
à des heures de vide où mes idées se perdent
je les poursuis, elles se faufilent et me fuient
je les rattrapent, je les serre fort, elles s’éclatent sans bruit
elles montent très haut, puis s’éparpillent et tombent en pluie
je les aperçois scintiller, mes idées, au noir de cette nuit
elles tombent, elles tombent, jusqu’au fond du puit
je cours, je saute, je les pourchasse, je les poursuis
elles me fatiguent, je jette ma plume qui encore luit
des quelques gouttelettes d’idées qui se sont accrochées avec ennui
j’abandonne, je mets ma cape, je sors dans ce noir
ça fait longtemps que je n’ai pas goûté aux errances du soir
maintenant mes idées me poursuivent, se cachant derrière les arbres
je les chasse, je les froisse, je les dépasse, mais elles me surpassent
mais qu’est ce qui se passe ? je veux être seul face à un café dans une terrasse
laissez moi tranquille, vous n’êtes donc pas fatiguées, pas toutes lasses ?
elles sont fachées, soudain s’arrêtent, se bousculent s’entassent
je leur sourie, j’ai pitié d’elles, je fais demi tour et les caresse
alors elles pétillent, elles sautent ici et là, elles manifestent leur joie
que je reprennent le jeu avec elles, elles sont coquines, elles sont malignes !
elles me font tourner la tête, elles me chatouillent, elles me taquinent
je rie, je sourie, ensuite fronce les sourcils,
je dis que c’est fini
elles me prennent la main, me raconte une histoire sur le chemin
l’histoire d’une belle ville, une très jolie ville d’une petit gamin
arrivant à la maison, c’était déjà le petit matin
j’ai juste fait ma toilette, pris ma gamelle et mes papiers
je suis ressorti travailler, elles sont rester dormir couché contre l’encrier
dormez mes petites idées, on se rencontrera ce soir
Bart
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