sous un pont recroquevillé
par ses mains à une jupe accroché
petit être venu d'une lointaine contré
fuyant la mort, par celle ci de son village chassé
maman humiliée, suppliant la charité
une terre d'asile venue rechercher
des passants espérant interpeller
la pitié attendant de susciter
mains tendues, phrases répétées
pleurs, suppliant les passagers
d'une route brulante et asphaltée
quelques uns s'arrêtent, admirent sa beauté
son petit, a moitié dénudé
par des regards avides ignoré
fixant les belles formes d'une mère désemparée
l'invitant dans le monstre de fer à monter
.... pourquoi donner, quand prendre est facile...
cendrillon de se donner au plus offrant obligée
à subir l'affront désormais résignée
la souillure au plus profond d'elle pour de la monnaie
et le carrosse l'emporte, vers les buissons effaré
aux douze coups, retrouvant son petit prince toujours réveillé
elle le caresse de ses mains tremblantes et abimées
vis pour qu'un jour tu puisse raconter
à tes enfants, comment ta maman t'a sauvé
la graine de l'amour ne donnera jamais
des fleurs, des fruits car desséchée
en moi mon fils je porte le malheur et te décris
un monde fabuleux, loin des tourments et des cris
regarde mon fils, ta mère reste pure
ne me parles jamais d'honneur et de bravoure
les hommes mont lâché là bas et m'ont prise ici
ne me regarde pas avec ces yeux mon chéri
pour l'heure, contente toi de m'aimer
je le fais pour toi, et tant pis si je dois recommencer
par ses mains à une jupe accroché
petit être venu d'une lointaine contré
fuyant la mort, par celle ci de son village chassé
maman humiliée, suppliant la charité
une terre d'asile venue rechercher
des passants espérant interpeller
la pitié attendant de susciter
mains tendues, phrases répétées
pleurs, suppliant les passagers
d'une route brulante et asphaltée
quelques uns s'arrêtent, admirent sa beauté
son petit, a moitié dénudé
par des regards avides ignoré
fixant les belles formes d'une mère désemparée
l'invitant dans le monstre de fer à monter
.... pourquoi donner, quand prendre est facile...
cendrillon de se donner au plus offrant obligée
à subir l'affront désormais résignée
la souillure au plus profond d'elle pour de la monnaie
et le carrosse l'emporte, vers les buissons effaré
aux douze coups, retrouvant son petit prince toujours réveillé
elle le caresse de ses mains tremblantes et abimées
vis pour qu'un jour tu puisse raconter
à tes enfants, comment ta maman t'a sauvé
la graine de l'amour ne donnera jamais
des fleurs, des fruits car desséchée
en moi mon fils je porte le malheur et te décris
un monde fabuleux, loin des tourments et des cris
regarde mon fils, ta mère reste pure
ne me parles jamais d'honneur et de bravoure
les hommes mont lâché là bas et m'ont prise ici
ne me regarde pas avec ces yeux mon chéri
pour l'heure, contente toi de m'aimer
je le fais pour toi, et tant pis si je dois recommencer
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