Je suis étranger

[absent]

Sur les quais des gares
S’étalent des histoires, des séparations et des retrouvailles
Des vies qui commencent et d’autres qui finissent
Moi, dans un coin planté, à contempler les visages
Un sourire, un hurlement ou une légère grimace
Planqué derrière la portière de peur d’être vu ou d’être découvert
Je me cache derrière mon bloc-notes à écrire des vers
Un poème qui ne finit jamais, puisque le début je l’ai oublié
Les trains s’arrêtent et les gens passent
j'attends quelqu'un, non je ne pense pas
même si je fais semblant, il y aura personne
puisque je ne connais personne
les gens me regardent, certains me jettent même des pièces
je me regarde dans la vitre
et pourtant je suis bien habillé
voilà, celle-là me fais un sourire subtile
je la connais, je ne suis pas si sûr
j'avance et là j'aperçois
le visage de la mort

Monsieur votre ticket SVP
Mais, je suis comme vous
Contrôleur! Contrôleur de bonheur!!!

B.B.

[Megane]

Dommage que la fin soit si sombre. Le début et même une bonne partie du poème pourrait parler à tout un chacun, la gare, ce lieu emblématique des retrouvailles et des séparations.

[floral]

inchallah le bonheur pour tous.
merci El Bahar pour le partage.

[absente]

J ai lu tes partages et j ai beaucoup aimé.
Un réel plaisir de te lire sur la rue...

[confusuc]

el bahr

bjr
l'incertitude persiste le doute l'espoir naît le jour et meurt à la veille d'un doute..... bravo !! ami

bien à toi
MU

[absent]

Je suis ému en vous lisant, peut être bien plus que l'émotion procurée par le fait de relire mes gribouillages.
Merci à vous de les avoir lus.