La tête ici, le cœur là-bas
Je compte les nuits, les jours, les mois
Parfois les années qui me sépare de Toi
Quel que soit le moyen employé
Bateau, voiture ou par la pensée,
Pour te rejoindre j’ai envisagé.
Il y a des années, je t’ai quitté
À une vie meilleur j’ai aspiré
Tous les ans, je reviens fouler des pieds
Le pays qui m’a tant manqué.
Retour aux sources, aux origines,
À la quintessence de mon être,
Régénéré par la maisonnée de mon enfance,
Les bruits, les odeurs et autres clichés….
gravés dans ma conscience.
D’un exilé à l’autre,
La ressemblance est frappante,
Ils gardent dans les yeux cet éternel absence,
Qui ne disparaît qu’au moment des vacances.
Mais la joie est de courte durée
Car la douleur est bien plus profonde,
Les années du déraciné se sont cumulées
Et les rides témoignent de cette âme qui…
… depuis trop longtemps vagabonde.
Vagabonde d’une rive à l’autre,
De ce pays qui retient mon cœur et mon âme,
Vivre chaque année cette déchirure atroce
Celle de quitter le pays de mon enfance
Brahim Lasri
Je compte les nuits, les jours, les mois
Parfois les années qui me sépare de Toi
Quel que soit le moyen employé
Bateau, voiture ou par la pensée,
Pour te rejoindre j’ai envisagé.
Il y a des années, je t’ai quitté
À une vie meilleur j’ai aspiré
Tous les ans, je reviens fouler des pieds
Le pays qui m’a tant manqué.
Retour aux sources, aux origines,
À la quintessence de mon être,
Régénéré par la maisonnée de mon enfance,
Les bruits, les odeurs et autres clichés….
gravés dans ma conscience.
D’un exilé à l’autre,
La ressemblance est frappante,
Ils gardent dans les yeux cet éternel absence,
Qui ne disparaît qu’au moment des vacances.
Mais la joie est de courte durée
Car la douleur est bien plus profonde,
Les années du déraciné se sont cumulées
Et les rides témoignent de cette âme qui…
… depuis trop longtemps vagabonde.
Vagabonde d’une rive à l’autre,
De ce pays qui retient mon cœur et mon âme,
Vivre chaque année cette déchirure atroce
Celle de quitter le pays de mon enfance
Brahim Lasri
