On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
« Ma lâcheté trouve son origine dans cette colère qui ne sort pas. Je sais que le pardon n’a jamais été une qualité humaine, il faut se battre, oser redevenir animal, mordre, se défendre ; ou accepter de disparaître.
J’y pense parfois. Disparaître.
« Je ne l’ai pas su. Je l’ai senti.
J’ai senti les mains rôder, les lèvres goûter, les yeux caresser. J’ai senti les mots nouveaux qui s’étaient insinués. J’ai senti le geste plus lourd pour remettre une mèche. Un geste sans ambigüité possible. J’ai senti le mal. J’ai senti l’abîme. J’ai senti mon cœur s’ouvrir, se déchirer. J’ai senti les larmes. Les brûlures. J’ai senti le fauve se réveiller. La colère gronder. L’orage, tous les orages. J’ai senti le sens du mot chagrin. La douleur immémoriale des femmes. J’ai senti l’âcre, le sale. J’ai senti les doigts qui sentaient le mensonge. La trahison. Le regard qui coulait (…).
J’ai senti le monde s’écrouler quand Nathalie m’a trompé. »
« Ma lâcheté trouve son origine dans cette colère qui ne sort pas. Je sais que le pardon n’a jamais été une qualité humaine, il faut se battre, oser redevenir animal, mordre, se défendre ; ou accepter de disparaître.
J’y pense parfois. Disparaître.
« Je ne l’ai pas su. Je l’ai senti.
J’ai senti les mains rôder, les lèvres goûter, les yeux caresser. J’ai senti les mots nouveaux qui s’étaient insinués. J’ai senti le geste plus lourd pour remettre une mèche. Un geste sans ambigüité possible. J’ai senti le mal. J’ai senti l’abîme. J’ai senti mon cœur s’ouvrir, se déchirer. J’ai senti les larmes. Les brûlures. J’ai senti le fauve se réveiller. La colère gronder. L’orage, tous les orages. J’ai senti le sens du mot chagrin. La douleur immémoriale des femmes. J’ai senti l’âcre, le sale. J’ai senti les doigts qui sentaient le mensonge. La trahison. Le regard qui coulait (…).
J’ai senti le monde s’écrouler quand Nathalie m’a trompé. »

, cela ,n'empèche pas qu'elle laisse dans son sillage des séquelles qu'on portera avec soi pour la vie ... L'idéal serait d'avoir suffisamment de cran pour déchirer la page et la jeter par terre et laisser , comme tu le dis , cet autre qui a trahi porter ,à tout jamais, le poids de sa forfaiture ...
Commentaire