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Je les entends murmurer
n’osant lever la tête, courber toute la journée
tournant le dos au soleil !
travaillant sans s’arrêter, épuiser,
ils attendent la nuit leur seule amie
pour enfin un peu se reposer !
autour du feu ils blues l’espérance
de leur liberté !
les larmes usées ont creusé leur visage fatigué !
le rire ne fait pas partis de leur vérité !
leurs chants racontent la tristesse et l’horreur de leur vie
ils pleurent leur réalité !
leurs enfants ! peut être l’espoir de demain
se cachent dans mon intérieur un livre dans la main !
apprenant en silence la clef de la délivrance !
je les entends !
les mots chuchotés qu’ils prononcent avec ardeur
résonnant dans mon cœur !
je les cache comme je peux, de ces êtres qui détruisent !
et pourtant ils sont effrayés d’être surpris et
condamnés de "voleur d’intelligence" connaissant la sentence la plus cruelle par ceux qui se sont autoproclamés « Maîtres »
ils continuent quand même à lire, à lire, à lire !
la seule porte de l’avenir !
moi ! qui suis si frêle, si douce !
je frémis sous cette cruauté, ces claquages de fouets,
cinglant sans pitié ces peaux déchirées !
des gouttes de sueurs de sang tombent sur moi
blessant ma fragilité !
je baisse la tête, je suis brisée !
sur moi seule la caresse de la paume de leur main
me prenant délicatement a le droit de me toucher
faisant bien attention de ne point m’abîmer !
surveiller, l’âme torturer, ils ne peuvent se rebeller !
moi reine de la douceur de la nature,
je n’ai pas demandé tout cela !
la haine est l’histoire de ma naissance
je ne veux aucune reconnaissance
simplement celle du silence de la honte !
je demandais des intempéries pour me faire
pourrir et mourir naturellement !
des guerres ont enfin éclaté pour délivrer ceux qui m’avaient ramassé sans l’avoir désirer !
aujourd’hui je suis honorée moi « fleur de coton » de pouvoir enfin caresser
de ma douceur,
leur peau, leur visage, leurs enfants
et sentir le sourire de la LIBERTE !
lily
la diablesse!
"malefiques"
n’osant lever la tête, courber toute la journée
tournant le dos au soleil !
travaillant sans s’arrêter, épuiser,
ils attendent la nuit leur seule amie
pour enfin un peu se reposer !
autour du feu ils blues l’espérance
de leur liberté !
les larmes usées ont creusé leur visage fatigué !
le rire ne fait pas partis de leur vérité !
leurs chants racontent la tristesse et l’horreur de leur vie
ils pleurent leur réalité !
leurs enfants ! peut être l’espoir de demain
se cachent dans mon intérieur un livre dans la main !
apprenant en silence la clef de la délivrance !
je les entends !
les mots chuchotés qu’ils prononcent avec ardeur
résonnant dans mon cœur !
je les cache comme je peux, de ces êtres qui détruisent !
et pourtant ils sont effrayés d’être surpris et
condamnés de "voleur d’intelligence" connaissant la sentence la plus cruelle par ceux qui se sont autoproclamés « Maîtres »
ils continuent quand même à lire, à lire, à lire !
la seule porte de l’avenir !
moi ! qui suis si frêle, si douce !
je frémis sous cette cruauté, ces claquages de fouets,
cinglant sans pitié ces peaux déchirées !
des gouttes de sueurs de sang tombent sur moi
blessant ma fragilité !
je baisse la tête, je suis brisée !
sur moi seule la caresse de la paume de leur main
me prenant délicatement a le droit de me toucher
faisant bien attention de ne point m’abîmer !
surveiller, l’âme torturer, ils ne peuvent se rebeller !
moi reine de la douceur de la nature,
je n’ai pas demandé tout cela !
la haine est l’histoire de ma naissance
je ne veux aucune reconnaissance
simplement celle du silence de la honte !
je demandais des intempéries pour me faire
pourrir et mourir naturellement !
des guerres ont enfin éclaté pour délivrer ceux qui m’avaient ramassé sans l’avoir désirer !
aujourd’hui je suis honorée moi « fleur de coton » de pouvoir enfin caresser
de ma douceur,
leur peau, leur visage, leurs enfants
et sentir le sourire de la LIBERTE !
lily
la diablesse!
"malefiques"
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