Quand tu ris, sur ta bouche
L'amour s'épanouit,
Et le soupçon farouche
Soudain s'évanouit !
Ah ! le rire fidèle
Prouve un coeur sans détours ...
Riez, ma belle,
Riez toujours !
Quand tu dors, calme et pure,
Dans l'ombre, sous mes yeux,
Ton haleine murmure
Des mots harmonieux.
Ton beau corps se révèle
Sans voile et sans atours ...
Dormez, ma belle,
Dormez toujours !
Quand tu me dis : Je t'aime !
Ô ma beauté ! je crois,
Je crois, que le ciel m'aime
S'ouvre au-dessus de moi !
Ton regard étincelle
Du beau feu des amours ...
Aimez, ma belle,
Aimez toujours !
Vois-tu ? toute la vie
Tient dans ces quatre mots,
Tous les biens qu'on envie,
Tous les biens sans les maux !
Tout ce qui peut séduire
Tout ce qui peut charmer ...
Chanter et rire,
Dormir, aimer !
Victor Hugo (1833)
L'amour s'épanouit,
Et le soupçon farouche
Soudain s'évanouit !
Ah ! le rire fidèle
Prouve un coeur sans détours ...
Riez, ma belle,
Riez toujours !
Quand tu dors, calme et pure,
Dans l'ombre, sous mes yeux,
Ton haleine murmure
Des mots harmonieux.
Ton beau corps se révèle
Sans voile et sans atours ...
Dormez, ma belle,
Dormez toujours !
Quand tu me dis : Je t'aime !
Ô ma beauté ! je crois,
Je crois, que le ciel m'aime
S'ouvre au-dessus de moi !
Ton regard étincelle
Du beau feu des amours ...
Aimez, ma belle,
Aimez toujours !
Vois-tu ? toute la vie
Tient dans ces quatre mots,
Tous les biens qu'on envie,
Tous les biens sans les maux !
Tout ce qui peut séduire
Tout ce qui peut charmer ...
Chanter et rire,
Dormir, aimer !
Victor Hugo (1833)
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