Flammèches blondes flammes rondes
étincelles rondes et lunes d’onde.
Le jour s’enfuit la nuit le suit
Le feu s’allume sans un bruit.
Sable sombre et nuit belle d’ombres
Sans prévenir le jour s’effondre.
Senteur miel et étincelles
Mots étranges pour rêves d’ange.
Lumière vive sur le qui-vive
Beauté des chants notes qui vivent.
Gouttes d’or fin sans cesse mouvant
Sous regard sombre et sourire blanc.
Sans rien comprendre je m’émerveille
De l’or qui danse des voix qui veillent.
Et sous la lune les yeux fermés
Il m’est enfin permis d’aimer.
Margaux Milhade