Un arbre, une fleur, quelques brindilles
Et l’espérance réapprendrait à germer
Un papillon et une abeille qui frétillent
Et les sens ne tituberaient plus désormais
Une toiture quand bien même archaïque
Une sente que n’emprunte nul mortel
À pas feutrés sur caillouteuse mosaïque
S’en aller, au coin de l’âtre qui enfielle
De cette rage qui vous creuse les entrailles
Pour en extirper, à jamais, l’immonde bête
Quand enfin, délivrée de toute grisaille
Gemme du cœur, au firmament, se reflète
Aux premières lueurs d’un jour nouveau
Aux splendeurs immaculées que nul ne vit
Cueillir la rosée, muse de moult ruisseaux
Dont s’abreuvent enfin les soifs inassouvies
Vol d’un oiseau, au ciel, qui laboure la brise
Semant à coups d’ailes, graines de liberté
S’en inspire, y aspire âme qui se vaporise
Pour renaître, affranchie, d’un rêve avorté
Au goût brut des sueurs qui lavent la terre
Se nourrir chaque jour sans rassasiement
Répudier, d’un monde ô combien austère,
Les vains plaisirs aux saveurs du châtiment
À la nuit tombée, s’en aller cueillir les rêves
Dans un lit de foin, où il fait bon s’abandonner
Au rythme d’un cœur qui bât enfin la trêve
S’assoupir, comme jamais, sans vibrionner…
Vivre au gré des caprices jamais capricieux
D’une nature qui nous apprend à réécrire
L’ultime prière, aux abords des sacrés cieux
Vivre ainsi sept jours et paisiblement mourir…
							
						Et l’espérance réapprendrait à germer
Un papillon et une abeille qui frétillent
Et les sens ne tituberaient plus désormais
Une toiture quand bien même archaïque
Une sente que n’emprunte nul mortel
À pas feutrés sur caillouteuse mosaïque
S’en aller, au coin de l’âtre qui enfielle
De cette rage qui vous creuse les entrailles
Pour en extirper, à jamais, l’immonde bête
Quand enfin, délivrée de toute grisaille
Gemme du cœur, au firmament, se reflète
Aux premières lueurs d’un jour nouveau
Aux splendeurs immaculées que nul ne vit
Cueillir la rosée, muse de moult ruisseaux
Dont s’abreuvent enfin les soifs inassouvies
Vol d’un oiseau, au ciel, qui laboure la brise
Semant à coups d’ailes, graines de liberté
S’en inspire, y aspire âme qui se vaporise
Pour renaître, affranchie, d’un rêve avorté
Au goût brut des sueurs qui lavent la terre
Se nourrir chaque jour sans rassasiement
Répudier, d’un monde ô combien austère,
Les vains plaisirs aux saveurs du châtiment
À la nuit tombée, s’en aller cueillir les rêves
Dans un lit de foin, où il fait bon s’abandonner
Au rythme d’un cœur qui bât enfin la trêve
S’assoupir, comme jamais, sans vibrionner…
Vivre au gré des caprices jamais capricieux
D’une nature qui nous apprend à réécrire
L’ultime prière, aux abords des sacrés cieux
Vivre ainsi sept jours et paisiblement mourir…





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