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Monde de douleur

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  • Monde de douleur

    Monde de douleur qui ne sait
    que rendre
    La terreur effacé les cœurs
    Enliser les âmes
    tortures infâmes
    Aux milles aigreurs
    Instant palpitants
    où du néant resurgis l’arme
    Qui nous fait si mal
    Douleur de mon cœur
    Arme de terreur
    Emporte moi loin
    De ce beau destin
    Et que s’accomplisse
    l’instant de délice
    Où je sens plus rien
    Je suis déjà si loin
    Instant où mon âme
    retrouve la flamme
    Enfer de mon âme
    Viens je n’ai plus peur
    Tu me peux me brûler
    Jamais je succomberai
    Plus rien n’est douleur
    Tout deviens chaleur
    Enfonces un peu plus
    L’aiguille du supplice
    Enfonce la douleur
    Bien là dans mon coeur
    Je m’en fous
    Je n’ai plus peur
    Tout m’est devenus normal
    Je pars pour les flammes
    Et puis que Dieu me damne
    Je m’en fous j’ai plus peur
    Je m’en fous du malheur
    Je m’en fous des douleurs
    Je m’en fous de mon âme
    Qu’elle périsse dans les flammes
    Ma gaité me tue
    Vous avez bien vus
    Ma joie m’a condamné
    Tant mieux je vais errer
    Rechercher encore
    Un endroit de paix
    De tranquilité
    Où je pourrais ne plus vibrer
    Devenir de glace
    Ne rien ressentir
    Ne plus rien penser
    Ne plus exister
    Juste respirer

    Morjane
    11/08/03

  • #2
    Que me réserves-tu pour la prochaine année

    A part les masques

    ciel d’exil

    lieux inventés par tes pieds sous ta foulée

    vent passant au hasard d'une aiguille enfilée

    et livre plein d'erreurs sur la geste de mon secret

    les lettres de tes mains

    et l'accès à ta langue

    Errance d'une prière dont le dieu

    se serait endormi, oubliant de sa religion les préceptes

    prêchés

    Et oreiller de songe

    ressuscitant les morts

    Tableaux obscurs par des fils portés sur un ciel échappant

    Aux mains du geôlier

    Images d'une absence qui parcourut la terre

    Pour revenir son poète

    Ruminer les herbes des nuées

    Oiseau à la solitude destiné qui traverse l'air silencieux

    s'en allant vers l'oubli

    Colère qui blesse le chant de la flûte

    Puis s'en va se cacher

    Alchimie du néant dont l'eau

    Laisse filtrer une durée de l'âge de la lumière

    Corolle de choses ayant traversé les arbres du sommeil

    Et le puits solitaire tombe

    Emportant dans sa chute des noms tatoués par-dessus

    des cieux

    Un fleuve naît de ta paume pour aller s'égarer

    Vers une coupe oublié par une légende délaissés

    Pleurant la création et la couronne du trône

    Et une mer qui crache des sels enflammés

    Que me réserves-tu sinon une fleur de cactus

    Qui se souvient des jours d’abandon

    et de l'ombre des chandelles consumées

    et des chevaux faits d'atomes de poussière

    et des laves qui s'aiment dans le brouillard des nuées

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    • #3
      Quoi d'autre qu'un ciel à la voix étouffée

      Absence jouant ses soupçons sur la lyre

      Qui tombe de la fenêtre du dire

      Comme une demeure trop grande pour le poète

      Qui, ombre orpheline, dort sur un seuil étranger.

      Que me réserves-tu sinon une lettre intruse, excédant la langue

      des ancêtres

      Qui mourut solitaire, isolée

      Sans le secours d'une vengeance

      Et la mémoire non plus ne le sauva pas.



      Nul ne connaîtra ton être profond

      Ni où trouver le suprême nom

      Où est l'arbuste de ton parfum sur terre

      Où suis-je par rapport à toi.

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