Bonjour,
Je vous fais partager le poème paru sur le journal El Watan du 1er fév. 2005 à la page 31, écrit par ma mère à l'anniversaire de mon défunt père, le commandant GHERBI Ali.
Message d'un martyr,
Ma vie fut courte sur terre,
Mais si remplie de joie et de lumières,
Ceux qui m'ont ôté la vie,
Ne savent pas à quel prix,
Le crime sera puni.
Qu’avez-vous gagné Ô infidèles?
Savez-vous que la vie n'est pas éternelle?
Et le jour du jugement dernier,
Par Dieu vous serez châtiés.
Etes-vous plus riches maintenant ?
En privant un père de ses enfants ?
Ou êtes-vous plus forts ?
En entendant les veuves pleurer leurs morts ?
Dieu vous a donné un cœur pour aimer,
Mais jamais des mains pour tuer.
Il vous a donné une conscience,
Pour aider avec patience,
Vos frères malheureux sur terre,
Où la vie n'est que passagère.
Oubliez vos races et vos différences,
Et employez les instants de votre existence,
A semer l'amour et la bonté,
Que notre Seigneur vous a donnés.
La violence est une maladie,
Qui ne vous mènera nullement au Paradis.
Ici-bas, les lois se taisent,
Des plaies profondes se creusent,
Les libertés disparaissent,
Et les injustices oppressent.
On a parlé de réconciliation,
Qui provoqua peine et indignation.
Mais quelle folie d'évoquer l'amnistie !
Peut-on changer un fauve en brebis?
Par vous, je suis un Martyr,
Les portes de l'Eden viennent de s'ouvrir,
Où chaque heure passée est une magnificence,
Apportant ses parfums, ses couleurs et son silence.
Mme BENMEBAREK Fatiha veuve GHERBI Ali.
cordialement,
Sofiane.
Je vous fais partager le poème paru sur le journal El Watan du 1er fév. 2005 à la page 31, écrit par ma mère à l'anniversaire de mon défunt père, le commandant GHERBI Ali.
Message d'un martyr,
Ma vie fut courte sur terre,
Mais si remplie de joie et de lumières,
Ceux qui m'ont ôté la vie,
Ne savent pas à quel prix,
Le crime sera puni.
Qu’avez-vous gagné Ô infidèles?
Savez-vous que la vie n'est pas éternelle?
Et le jour du jugement dernier,
Par Dieu vous serez châtiés.
Etes-vous plus riches maintenant ?
En privant un père de ses enfants ?
Ou êtes-vous plus forts ?
En entendant les veuves pleurer leurs morts ?
Dieu vous a donné un cœur pour aimer,
Mais jamais des mains pour tuer.
Il vous a donné une conscience,
Pour aider avec patience,
Vos frères malheureux sur terre,
Où la vie n'est que passagère.
Oubliez vos races et vos différences,
Et employez les instants de votre existence,
A semer l'amour et la bonté,
Que notre Seigneur vous a donnés.
La violence est une maladie,
Qui ne vous mènera nullement au Paradis.
Ici-bas, les lois se taisent,
Des plaies profondes se creusent,
Les libertés disparaissent,
Et les injustices oppressent.
On a parlé de réconciliation,
Qui provoqua peine et indignation.
Mais quelle folie d'évoquer l'amnistie !
Peut-on changer un fauve en brebis?
Par vous, je suis un Martyr,
Les portes de l'Eden viennent de s'ouvrir,
Où chaque heure passée est une magnificence,
Apportant ses parfums, ses couleurs et son silence.
Mme BENMEBAREK Fatiha veuve GHERBI Ali.
cordialement,
Sofiane.
Commentaire