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  • #16
    Le rituel du henné




    Le rituel du henné


    Ils viennent de loin sur leurs chevaux
    Bénir le mariage de nos tourtereaux
    Recueillir les serments des alliances
    S’unir dans une merveilleuse ambiance.

    Voici la mariée qui arrive majestueuse
    Dans son caftan en fil d’or et d’argent,
    Le voile cachant une chevelure soyeuse
    Et des yeux tracés au noir, une reine d’antan.

    Le cœur battant, là-bas le marié attend
    De couvrir sa belle de son burnous éternel
    Vivre heureux et harmoniser son temps
    Tenir la promesse de l’aimer sous ce rituel.

    Tendez vos mains enfants de nos chairs
    Puis écoutez les sens, fermant bien les yeux
    Des youyous des femmes s’élevant aux cieux
    Psalmodiant de beaux éloges en rimes paires.

    Tendez vos mains et recevez le henné
    Tendez vos mains ouvertes, les yeux baissés
    Puis sur la toile douce de votre peau, signez
    Le pacte du henné de toujours vous aimer.

    Chante, chante troubadour ce traditionnel avis
    Chante les cœurs à l’unisson qui donne la vie,
    Jurant à la fusion de ne jamais briser les liens
    De ceux qui vous entourent et qu’amour retient.



    Fialyne Olivès




    Dernière modification par Coraline, 17 janvier 2017, 16h53. Motif: Ajouter une vidéo

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    • #17
      on s'y croirait
      La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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      • #18
        A force de l'entendre dans les soirées henné, Fialyne Olivès a écrit ce poème comme un résumé de certaines (taqdimettes) incantations à ce propos. Merci.

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        • #19
          Skhab amber




          Skhab amber


          Skhab amber ou Skhab chaoui
          En fines pyramides sombres
          Et en perles d’or ou d’argent jolies
          Sur Elle ne pose jamais l’ombre.

          Beau sautoir sur la belle chaouia
          Elle porte l’Aurès sur sa gandoura
          Tatouages et, bijoux cliquetant
          Passe fière de son parfum exaltant.

          Ambre concassée, eau de rose
          Clou de girofle et musc qui s’osent
          Embaument le chemin sur son passage
          Charme la beauté et raconte l’âge.

          Quel est l’homme qui ne reconnaît
          Sous le long voile sa bien- aimée
          Quand dehors attend sa tendresse
          Protège l’accord qui ne jamais cesse ?

          Quel est l’homme qui ne le reconnaît
          Quant gracieusement sur les femmes,
          Orne les fêtes et les cérémonies,
          Aux poètes le Skhab est une poésie.

          Fialyne
          Hafida Olivès

          Bonne Année berbère

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