D’argent et de rien
Elle est d’argent et je ne suis que de rien
Lorsque je m’endors de nuits en matins
En rêve, c’est toujours elle que je croise
Quand mes regards sont de craie et sa peau d’ardoise
De son manteau de douceur je ne voudrais la dévêtir
Que pour la voir porter un instant celui de mes désirs
De mon infortune elle a fait un monde d’éclats et de rires
Mais qui disparaît parfois dans la fumée de mes soupirs
Quand arrive celui à qui son cœur appartient
Je disparaît alors et redeviens l’ombre de rien
Il est pour elle ce que les paumes sont à nos mains
Une douce facette dont le revers reste incertain
J’ai pensé si fort que le bonheur n’avait pas de préférence
Et que l’amour, aux bonnes gens, accordait la même importance
Elle est d’argent et je ne suis que de rien
Lorsque je me réveille et qu’elle s’éteint, au matin.
(Extrait d'Empathie - 1999)
Elle est d’argent et je ne suis que de rien
Lorsque je m’endors de nuits en matins
En rêve, c’est toujours elle que je croise
Quand mes regards sont de craie et sa peau d’ardoise
De son manteau de douceur je ne voudrais la dévêtir
Que pour la voir porter un instant celui de mes désirs
De mon infortune elle a fait un monde d’éclats et de rires
Mais qui disparaît parfois dans la fumée de mes soupirs
Quand arrive celui à qui son cœur appartient
Je disparaît alors et redeviens l’ombre de rien
Il est pour elle ce que les paumes sont à nos mains
Une douce facette dont le revers reste incertain
J’ai pensé si fort que le bonheur n’avait pas de préférence
Et que l’amour, aux bonnes gens, accordait la même importance
Elle est d’argent et je ne suis que de rien
Lorsque je me réveille et qu’elle s’éteint, au matin.
(Extrait d'Empathie - 1999)
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