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Une rose sur mon cœur s’est posée

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  • Une rose sur mon cœur s’est posée

    Une rose sur mon cœur s’est posée
    Une rose toute en fleur un baiser
    Si légère de douceur sur mon cœur
    Une rose qui m’arrose de bonheur

    Un pétale se détache en douceur
    Il s’envole te recherche
    Regarde l’heure
    C’est l’aurore qui s’en va
    Envolé à demain vers ton cœur

    Les épines se font douces et me disent
    Réveilles toi sors de là et regarde
    Le sourire de tes lèvres m’enveloppe
    Je suis rose de joie, tu es là.

    Et le jour plein d’amour qui m’appelle
    Le soleil, le parfum qui m’imprègne de toi
    Douce effluves je frissonne m’abandonne
    Non, lèves toi en douceur
    Viens mon cœur dans mes bras.

    Et le jour va se lever
    Hymne d'amour fleurs enchantés
    Un trésor qui m'est donné
    Juste tes lèvres à caresser
    Et ton souffle m'emprisonner

    Une rose sur mon cœur s’est posée
    Une rose toute en fleur un baiser
    Si légère de douceur sur mon cœur
    Une rose qui m’arrose de bonheur

    morjane
    08/03/05

  • #2
    Que sa rosée te couvre de sa douce présence , te désaltère afin qu'émane de tout ton être la chaleur de son amour...!
    On ne voit bien qu'avec le coeur , l'essentiel estinvisible pour les yeux ...
    * Le petit prince *

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    • #3
      salut
      bien dit fado, bienvenue

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      • #4
        C'est beau, merci Morjane
        La tour Eiffel et les Aurès.
        Irène Fatima Zohra.

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        • #5
          Je te remerci sincèrement de ton accueil ... c'est moi mnt qui en eu bien besoin ....
          On ne voit bien qu'avec le coeur , l'essentiel estinvisible pour les yeux ...
          * Le petit prince *

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          • #6
            La rose de l'infante

            Elle est toute petite ; une duègne la garde.
            Elle tient à la main une rose et regarde.
            Quoi ? que regarde-t-elle ? Elle ne sait pas. L'eau ;
            Un bassin qu'assombrit le pin et le bouleau ;
            Ce qu'elle a devant elle ; un cygne aux ailes blanches,
            Le bercement des flots sous la chanson des branches,
            Et le profond jardin rayonnant et fleuri.
            Tout ce bel ange a l'air dans la neige pétri.
            On voit un grand palais comme au fond d'une gloire,
            Un parc, de clairs viviers où les biches vont boire,
            Et des paons étoilés sous les bois chevelus.
            L'innocence est sur elle une blancheur de plus ;
            Toutes ses grâces font comme un faisceau qui tremble.
            Autour de cette enfant l'herbe est splendide et semble
            Pleine de vrais rubis et de diamants fins ;
            Un jet de saphirs sort des bouches des dauphins.
            Elle se tient au bord de l'eau ; sa fleur l'occupe ;
            Sa basquine est en point de Gênes ; sur sa jupe
            Une arabesque, errant dans les plis du satin,
            Suit les mille détours d'un fil d'or florentin.
            La rose épanouie et toute grande ouverte,
            Sortant du frais bouton comme d'une urne verte,
            Charge la petitesse exquise de sa main ;
            Quand l'enfant, allongeant ses lèvres de carmin,
            Fronce, en la respirant, sa riante narine,
            La magnifique fleur, royale et purpurine,
            Cache plus qu'à demi ce visage charmant
            Si bien que l'oeil hésite, et qu'on ne sait comment
            Distinguer de la fleur ce bel enfant qui joue,
            Et si l'on voit la rose ou si l'on voit la joue.
            Ses yeux bleus sont plus beaux sous son pur sourcil brun.
            En elle tout est joie, enchantement, parfum ;
            Quel doux regard, l'azur ! et quel doux nom, Marie !
            Tout est rayon ; son oeil éclaire et son nom prie.
            Pourtant, devant la vie et sous le firmament,
            Pauvre être ! elle se sent très grande vaguement ;
            Elle assiste au printemps, à la lumière, à l'ombre,
            Au grand soleil couchant horizontal et sombre,
            A la magnificence éclatante du soir,
            Aux ruisseaux murmurants qu'on entend sans les voir,
            Aux champs, à la nature éternelle et sereine,
            Avec la gravité d'une petite reine ;
            Elle n'a jamais vu l'homme que se courbant ;
            Un jour, elle sera duchesse de Brabant ;
            Elle gouvernera la Flandre ou la Sardaigne.
            Elle est l'infante, elle a cinq ans, elle dédaigne.
            Car les enfants des rois sont ainsi ; leurs fronts blancs
            Portent un cercle d'ombre, et leurs pas chancelants
            Sont des commencements de règne. Elle respire
            Sa fleur en attendant qu'on lui cueille un empire ;
            Et son regard, déjà royal, dit : C'est à moi.
            Il sort d'elle un amour mêlé d'un vague effroi.
            Si quelqu'un, la voyant si tremblante et si frêle,
            Fût-ce pour la sauver, mettait la main sur elle,
            Avant qu'il eût pu faire un pas ou dire un mot,
            Il aurait sur le front l'ombre de l'échafaud.

            La douce enfant sourit, ne faisant autre chose
            Que de vivre et d'avoir dans la main une rose,
            Et d'être là devant le ciel, parmi les fleurs.

            Le jour s'éteint ; les nids chuchotent, querelleurs ;
            Les pourpres du couchant sont dans les branches d'arbre ;
            La rougeur monte au front des déesses de marbre
            Qui semblent palpiter sentant venir la nuit ;
            Et tout ce qui planait redescend ; plus de bruit,
            Plus de flamme ; le soir mystérieux recueille
            Le soleil sous la vague et l'oiseau sous la feuille.

            Pendant que l'enfant rit, cette fleur à la main,
            Dans le vaste palais catholique romain
            Dont chaque ogive semble au soleil une mitre,
            Quelqu'un de formidable est derrière la vitre ;
            On voit d'en bas une ombre, au fond d'une vapeur,
            De fenêtre en fenêtre errer, et l'on a peur ;
            Cette ombre au même endroit, comme en un cimetière,
            Parfois est immobile une journée entière ;
            C'est un être effrayant qui semble ne rien voir ;
            Il rôde d'une chambre à l'autre, pâle et noir ;
            Il colle aux vitraux blancs son front lugubre, et songe ;
            Spectre blême ! Son ombre aux feux du soir s'allonge ;
            Son pas funèbre est lent comme un glas de beffroi ;
            Et c'est la Mort, à moins que ce ne soit le Roi. [...]


            Cependant, sur le bord du bassin, en silence,
            L'infante tient toujours sa rose gravement,
            Et, doux ange aux yeux bleus, la baise par moment.
            Soudain un souffle d'air, une de ces haleines
            Que le soir frémissant jette à travers les plaines,
            Tumultueux zéphyr effleurant l'horizon,
            Trouble l'eau, fait frémir les joncs, met un frisson
            Dans les lointains massifs de myrte et d'asphodèle,
            Vient jusqu'au bel enfant tranquille, et, d'un coup d'aile,
            Rapide, et secouant même l'arbre voisin,
            Effeuille brusquement la fleur dans le bassin.
            Et l'infante n'a plus dans la main qu'une épine.
            Elle se penche, et voit sur l'eau cette ruine ;
            Elle ne comprend pas ; qu'est-ce donc ? Elle a peur ;
            Et la voilà qui cherche au ciel avec stupeur
            Cette brise qui n'a pas craint de lui déplaire.
            Que faire ? le bassin semble plein de colère ;
            Lui, si clair tout à l'heure, il est noir maintenant ;
            Il a des vagues ; c'est une mer bouillonnant ;
            Toute la pauvre rose est éparse sur l'onde ;
            Ses cent feuilles, que noie et roule l'eau profonde,
            Tournoyant, naufrageant, s'en vont de tous côtés
            Sur mille petits flots par la brise irrités ;
            On croit voir dans un gouffre une flotte qui sombre.
            " Madame, dit la duègne avec sa face d'ombre
            A la petite fille étonnée et rêvant,
            Tout sur terre appartient aux princes, hors le vent. "


            Victor HUGO (1802-1885)
            (Recueil : La légende des siècles)

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            • #7
              Que reste t'il si non , la clartée solaire illuminant et le coeur et l'esprit , afin qu'innonde de toute sa splendeur sa présence infinie ...
              On ne voit bien qu'avec le coeur , l'essentiel estinvisible pour les yeux ...
              * Le petit prince *

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              • #8
                Ca m’a fait du bonheur de lire ces deux poèmes…merci beaucoup, merveilleux !

                Thirga,

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                • #9
                  Bonjour,

                  Je vous remercie tous avec un grand merci pour Fado à qui je souhaite la bienvenue à F.A. et une pensée pour Irène.

                  Belle journée à tous

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                  • #10
                    pour Fado à qui je souhaite la bienvenue à F.A.

                    Au doux reflet de ta présence, viens ce bercé mon coeur d'enfant , qui reconnait tout la prestance , de ton silence baignant le mien ...
                    Pour la délicatesse de ton accueil
                    Éternelle reconnaissance



                    fado
                    On ne voit bien qu'avec le coeur , l'essentiel estinvisible pour les yeux ...
                    * Le petit prince *

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