Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Je suis comme je suis

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Je suis comme je suis

    Je suis comme je suis

    Je suis comme je suis
    Je suis faite comme ça
    Quand j'ai envie de rire
    Oui je ris aux éclats
    J'aime celui qui m'aime
    Est-ce ma faute à moi
    Si ce n'est pas le même
    Que j'aime chaque fois
    Je suis faite comme ça
    Que voulez-vous de plus
    Que voulez-vous de moi


    Je suis faite pour plaire
    Et n'y puis rien changer
    Mes talons sont trop hauts
    Ma taille trop cambrée
    Mes seins beaucoup trop durs
    Et mes yeux trop cernés
    Et puis après
    Qu'est-ce que ça peut vous faire
    Je suis comme je suis
    Je plais à qui je plais


    Qu'est-ce que ça peut vous faire
    Ce qui m'est arrivé
    Oui j'ai aimé quelqu'un
    Oui quelqu'un m'a aimée
    Comme les enfants qui s'aiment
    Simplement savent aimer
    Aimer aimer
    Pourquoi me questionner
    Je suis là pour vous plaire
    Et n'y puis rien changer

    Jacques Prévert



    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

  • #2
    MADJNOUN LAYLA ( 1 e moitié du VIII e siècle.)

    MADJNOUN LAYLA ( 1 e moitié du VIII e siècle.)

    Qays ibn al-Moulawah, de la tribu des Banou-‘Amir ibn Sa’sa’a, appelé Madjnoun Layla, « le fou de Layla », a laissé un ensemble de poèmes consacré à celle qu’il a aimée jusqu’à en perdure la raison. Le père de Layla, refusant Qays, marie son adorable fille à Ward ibn Mohammed. L’amant erre à demi-nu dans les lieux désert, ne recouvrant un peu de sa raison que pour chanter celle dont il est passionnément épris. L’histoire de Madjnoun est devenue l’un des thèmes de la poésie mystique persane et turque. La réalité historique du personnage a été contestée. Reste l’œuvre, celle d’un Tristan de l’orient.


    En Layla, j’ai fait naufrage.

    Le temps a passé
    Et les gens me demandaient
    D’intercéder en leur faveur
    Auprès d’elle. Demain y aura-t-il pour moi
    Un intercesseur ?

    Tes deux amours
    A tel point m’affaiblissent
    Que les deux seules richesses
    Qui me restent, la famille et les biens transmis
    Par héritage,
    Ne sont que les débris
    D’un naufrage.

    Si les femmes
    Qui blâment ma conduite
    Me font grief
    De l’amour que je lui porte,
    Je ne puis consentir à le quitter,
    Car mon cœur ne peut accepter
    L’arrachement d’une partie
    De lui-même

    Les attaques du temps
    Ont usé la roche à la longue,
    Et continuent à l’effriter.
    Un seul choc peut briser le verre
    A jamais, en éclats
    Partout éparpillés.

    C’est ainsi que l’on m’a traité.
    A tel point que les gens
    M’ont appelé : « Un chef-d’œuvre
    De stupidité » ;
    Et ils ont ajouté :
    « C’est le compagnon familier
    De l’erreur. Il la suit partout
    Dans ces déplacements et lui obéit
    Sans tergiverser. »

    Comment pourrais-je obéir
    A celles qui me blâment,
    Alors que son amour
    Me condamne à l’insomnie,
    Et que ces femmes
    Dorment d’un sommeil paisible ?

    Commentaire


    • #3
      Si, par-delà leur mort, on disait aux amants :
      "Morts, avez-vous trouvé repos à vos tourments?",
      Ils répondraient, à se vouloir sincères :
      "C'est vrai, notre corps n'est plus que poussière,
      Mais le feu de l'amour incendie notre coeur.
      Les yeux du corps, pour dire sa douleur,
      N'ont que larmes taries au bord de nos paupières,
      Mais l'âme, elle, a des yeux tout inondés de pleurs."

      L'amour poème de Majnûn

      ...
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

      Commentaire


      • #4
        Merci Rose et Abdel

        Commentaire


        • #5
          You're most welcome, dear.

          ...
          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

          Commentaire


          • #6
            Je pense que l'amour est une inspiration du Divin, c'est une manifestation divine et celui qui la reçoit , c'est comme une promesse faite par Dieu pour l'au-delà,

            Quais el majnoun a été interdit d'amour en ce bas monde pour le recevoir en totalité et inaltéré dans la vie dernière.

            Dans le récit , bien longtemps après, Leila s'étant séparée de son mari,est allée retrouver Quais pour se marier avec lui, mais Quais l'avait rejetée lui disant : - éloigne toi de moi car ta présence m’empêcherait d'aimer Leila .
            Mon interprétation personnelle est que Quais avait compris que pour qu'un amour ne s'altère pas , il ne doit pas être vécu avec son objet , c'est à dire avec Leila.
            "C'est vrai, notre corps n'est plus que poussière,
            Mais le feu de l'amour incendie notre coeur.
            Dernière modification par Invité, 23 avril 2019, 23h58.

            Commentaire

            Chargement...
            X