Il me disait :
On fera de notre amour
Le répertoire sentimental,
L’essence de la vie,
La convoitise des dieux.
On verra les planètes
Se rapprocher de nous,
Courtoises et hâtives
Dans l’espace des cieux.
Ainsi, il me disait,
Et moi tel un dévot
Déjà, j’entérine ses dires
Tissant une amulette pernicieuse.
Les jours passeront,
Les soupirs s’entasseront
Dans le giron pur et mûr
Éblouissant par sa dorure.
Qui commencera à pleurer
Quand ta planète
S’égarera sur les faîtes
De tes folies déterrées ?
Ton nom est sénile
Sur mes lèvres bleutées
Par l'émoi, l'effroi
Et le froid de ton hivers infini.
Tu es parti, me laissant une chère relique
Une prière au fond d'un océan absinthe,
Ton absence éternise le mal d'un vent fatidique
Qui souffle autour de mon âme absorbée de plaintes
Les souvenirs gravent les jours de romance;
Ces matins essoufflés, ces couleurs sans nuance
Semant sur mon cœur le grain d'un soleil
Qui pigmente l'esprit du printemps en éveil.
Dans le calme de la nuit, je câline mon désespoir,
Je l’étouffe de mes étreintes pour ne pas en finir;
Il est l'ombre de mon icône perpétuant les déboires,
Il est ce rêve diapré de ces couleurs mortes ou pire...
Frozen
On fera de notre amour
Le répertoire sentimental,
L’essence de la vie,
La convoitise des dieux.
On verra les planètes
Se rapprocher de nous,
Courtoises et hâtives
Dans l’espace des cieux.
Ainsi, il me disait,
Et moi tel un dévot
Déjà, j’entérine ses dires
Tissant une amulette pernicieuse.
Les jours passeront,
Les soupirs s’entasseront
Dans le giron pur et mûr
Éblouissant par sa dorure.
Qui commencera à pleurer
Quand ta planète
S’égarera sur les faîtes
De tes folies déterrées ?
Ton nom est sénile
Sur mes lèvres bleutées
Par l'émoi, l'effroi
Et le froid de ton hivers infini.
Tu es parti, me laissant une chère relique
Une prière au fond d'un océan absinthe,
Ton absence éternise le mal d'un vent fatidique
Qui souffle autour de mon âme absorbée de plaintes
Les souvenirs gravent les jours de romance;
Ces matins essoufflés, ces couleurs sans nuance
Semant sur mon cœur le grain d'un soleil
Qui pigmente l'esprit du printemps en éveil.
Dans le calme de la nuit, je câline mon désespoir,
Je l’étouffe de mes étreintes pour ne pas en finir;
Il est l'ombre de mon icône perpétuant les déboires,
Il est ce rêve diapré de ces couleurs mortes ou pire...
Frozen
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