Un ciel de février
Sur un matin de printemps
Un peu gelé pas réveillé
Un froid glacé qui s’est engouffré
Le paysage toujours très sage
Comme une statue avant naufrage
Un ciel couleur de pluie
Une ville qui dort encore le ventre repu
Loin de tout bruit toute pollution
Une pie la bien nommé
Calcule si vite ce qu’elle doit voler
Nourrir les petits toujours affamés
Chercher les glands toujours planqués
C’est fou ce qu’elle doit déployer
En plus de ses ailes dans une journée
Ingéniosité toujours ruser
Apprendre à voler avant de parler
Ah ! Non ça il ne faut pas y compter
Une pie muette vous perdez la tête !
Perdre sa tête ?
Un ciel de janvier sur un matin de printemps
Tout glisse et patine comme sur le lac gelé
Les idées s’envolent et les mots s’amusent
A inventer des voyelles qui manquent à l’appel
A inventer des vers au revers de la vie
A tricoter des filets pleins de trous
Pour voir les mots rigoler comme des fous
S’engouffrant comme dans une bouche des goûts
Et se laissant inspirer par le souffle du vent
Le souffle du vent ?
Un ciel de printemps sur un matin content
Le soleil loin d’être à son zénith fait la grasse matinée
Un doux zéphyr vient le narguer
Et chantonne « l’air du vent qui efface les tourments »
Une odeur de café, de pain grillée
Un sourire grand comme un ciel d’été,
De la tendresse à saupoudrer,
Une envie folle de doux baisers
Et du bonheur à essaimer
morjane
30/03/05
Sur un matin de printemps
Un peu gelé pas réveillé
Un froid glacé qui s’est engouffré
Le paysage toujours très sage
Comme une statue avant naufrage
Un ciel couleur de pluie
Une ville qui dort encore le ventre repu
Loin de tout bruit toute pollution
Une pie la bien nommé
Calcule si vite ce qu’elle doit voler
Nourrir les petits toujours affamés
Chercher les glands toujours planqués
C’est fou ce qu’elle doit déployer
En plus de ses ailes dans une journée
Ingéniosité toujours ruser
Apprendre à voler avant de parler
Ah ! Non ça il ne faut pas y compter
Une pie muette vous perdez la tête !
Perdre sa tête ?
Un ciel de janvier sur un matin de printemps
Tout glisse et patine comme sur le lac gelé
Les idées s’envolent et les mots s’amusent
A inventer des voyelles qui manquent à l’appel
A inventer des vers au revers de la vie
A tricoter des filets pleins de trous
Pour voir les mots rigoler comme des fous
S’engouffrant comme dans une bouche des goûts
Et se laissant inspirer par le souffle du vent
Le souffle du vent ?
Un ciel de printemps sur un matin content
Le soleil loin d’être à son zénith fait la grasse matinée
Un doux zéphyr vient le narguer
Et chantonne « l’air du vent qui efface les tourments »
Une odeur de café, de pain grillée
Un sourire grand comme un ciel d’été,
De la tendresse à saupoudrer,
Une envie folle de doux baisers
Et du bonheur à essaimer
morjane
30/03/05
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