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    Reste, Reste, maintenant
    Ne pars pas maintenant
    Je te vis en te savourant
    Je déguste tous tes instants
    Je te partage avec ma cendrillon
    Ma princesse que j’aime…éperdument
    Ma dulcinée qui me regarde tendrement
    Et qui souhaite trouver comment
    Tu t’éternises maintenant
    Comment tu restes maintenant
    Reste, reste maintenant

    Ne pars pas, ne pars pas maintenant
    Je sais que tu ne peux durer qu’un moment
    Qu’après tu ne seras plus qu’un avant
    Que tu détiens le secret du temps
    Mais fais-moi une faveur maintenant
    J’ai un vœu tellement lancinant
    Que tu dures un peu plus qu’un maintenant
    Que tes instants soient un peu plus longs
    Ecoute-moi te suppliant et t’adjurant
    De rester un plus longtemps
    De rester un peu plus, maintenant

    Reste, reste maintenant
    Je sais que ce que je demande est stupéfiant
    Que tu pense que je suis un fou ou un ignorant
    Mais au fond…, ça n’a rien d’étonnant
    Sa manière de me regarder en souriant
    Sa façon de pleurer en m’absentant
    Sa beauté qui dissimule le soleil levant
    Son charme qui enchante sans talismans
    Sa lueur qui éblouirait un non-voyant
    Qui ne laisserait pas un mort indifférent
    Alors, je t’en supplie maintenant
    Perdure, perdure maintenant

    Reste, reste maintenant
    Regarde ce joli visage caressé par le vent
    Observe nos petits gestes d’enfants
    Admire les rêves que nous partageons
    Ecoute les mots que nous inventons
    Contemple nos visage que nous dessinons
    Sens l’odeur des roses que nous plantons
    Prête oreille à nos cœurs battants
    Tu en sauras plus en restant
    Alors pitié reste maintenant
    J’ai tellement peur que ces instants
    Soient nos derniers moments
    Alors reste, reste maintenant
    Je t’aime tellement maintenant
    L’avenir est si effrayant
    Je préfère largement le présent
    Car tu es le présent maintenant
    Et qu’elle est avec moi…maintenant
    Alors reste, reste maintenant
    Ne pars pas maintenant

    Reste, reste maintenant
    Donne-nous une clé, une solution
    Pour te garder enfermé dans notre prison
    Indique-nous une formule ou une potion
    Qui te rendrait captif ou te paralysant
    Qui t’immobiliserait un petit moment
    Qui t’empêcherait de partir subitement
    Et nous abandonner si cruellement
    Nous qui donnerions notre or et argent
    Pour que tu restes juste un petit moment
    Pour qu’on déguste goulûment
    Un si délicieux maintenant
    Mais il nous en prive indifféremment
    Un maintenant tellement méchant
    Toujours aussi furtif qu’un clignement
    Qui repart si vite et fait semblant
    De n’avoir rien vu en passant
    Mais ne t’inquiètes pas maintenant
    Je ne lasse pas, je ne suis pas un perdant
    Je te redemanderai en revenant
    De rester un peu plus que maintenant
    Mon amour en fera autant
    Car, maintenant, tout simplement
    Nous aimons, nous adorons et nous adulons
    Les instants qui te ressemblent maintenant
    Alors reste reste maintenant
    Ne sois pas si dur maintenant
    Reste, reste maintant

  • #2
    Bonjour Bladerunner,

    Merci pour ce magnifique poème, depuis que tu l'as mis, je le relis à chaque fois que je viens ici et le plaisir est toujours identique. C'est très beau, et de cela merci :1039989653:

    J'espère que tu nous en offrira d'autres. Si on répond négativement à ta supplique c'est que l'âme a déserté le corps.

    Bonne journée

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    • #3
      Azul à Bladerruner

      Reste, Reste, maintenant
      Ne pars pas maintenant
      Je te vis en te savourant
      Je déguste tous tes instants
      Je te partage avec ma cendrillon
      -J'avoue que je n'ai pas compris une partie du premier strophe, tu as deux belles? :P
      -Je poste un joli poème d'André Chénier.J'adore

      Le courroux d'un amant n'est point inexorable
      Ah si tu la voyais cette belle coupable
      Rougir et s'accuser et se justifier
      Sans implorer sa grâce et sans s'humulier
      Pourtant de l'obtenir doucement inquiète
      Et les cheveux épars immobile muette
      Les bras, la gorge nus en un mol abandon
      Tourner vers toi des yeux qui demandent pardon
      Crois qu'abjurant soudain, le reproche farouche
      Tes baisers porteraient son pardon sur sa bouche

      Ar tufat :slt:

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      • #4
        Bonjour Lise

        Désolé, ça fait un bail que je n'ai pas pointé mon nez ici c'est pour ça que je ne t'ai pas répondu

        Non, j'ai pas deux belles, je parle au temp

        Cordialement

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