La tendresse du coeur
Dis à la belle fille
Au teint de grenade
Qu'avant de la connaître
J'était dévot.
Dieu noble est bon
Qui ouvre les voies
Dissipe la brume pour la belle
Que voilà.
La jeune fille est une rose
A l'aurore éclose
Dans un jardin près de l'étang
Je prie les dieux de la rendre
Aussi folle que je suis fou
Et nous prendrons la voie des champs.
Que ce soit dans la nuit
Ou dans la solitude
Son fantôme dans l'air
Danse comme un flambeau.
Elle fixait ses yeux sur moi
D'un air vague et rêveur
Je lui contais ma peine ancestrale
Dans mon âme inassouvie.
Je te donnerais ma perdix
Des baisiers froids comme la lune
Des carasses comme une gazelle
Autour d'un quanoun fumant
Malade est mon coeur
Mon mal est dedans moi
Seule la fille peut le sauver
Hélas ; n'y consent pas encore.
La belle objet de mes tourments
Qui la possède est comblé par dieu
Il n'a besoin de rien entreprendre
Un bonheur perpétuel est son lot.
Avec mon coeur je suis querellé
Et personne je ne puis rien dire
Qu'à dieu qui a tout créé.
Me voici chaque jour errant
Exilé en pays étrangers, aussi
Nobles gens où est sa demeure
Pour que je m'y rende
Elle se souviendra si même elle
m'avait oublié.
L'amour d'une beauté sans égale mais sans pitié
M'a fait les cheveux blancs
Malgré ma jeunesse d'esprit
Pourtant mon coeur pour elle brûlait
Mes os se félaient
J'en suis tout stupéfait
Mon esprit est tout égaré
A cause de ce siècle jaloux
Je reviendrai dans son alcôve
Et vers elle glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit.
Grim Mohamed
Dis à la belle fille
Au teint de grenade
Qu'avant de la connaître
J'était dévot.
Dieu noble est bon
Qui ouvre les voies
Dissipe la brume pour la belle
Que voilà.
La jeune fille est une rose
A l'aurore éclose
Dans un jardin près de l'étang
Je prie les dieux de la rendre
Aussi folle que je suis fou
Et nous prendrons la voie des champs.
Que ce soit dans la nuit
Ou dans la solitude
Son fantôme dans l'air
Danse comme un flambeau.
Elle fixait ses yeux sur moi
D'un air vague et rêveur
Je lui contais ma peine ancestrale
Dans mon âme inassouvie.
Je te donnerais ma perdix
Des baisiers froids comme la lune
Des carasses comme une gazelle
Autour d'un quanoun fumant
Malade est mon coeur
Mon mal est dedans moi
Seule la fille peut le sauver
Hélas ; n'y consent pas encore.
La belle objet de mes tourments
Qui la possède est comblé par dieu
Il n'a besoin de rien entreprendre
Un bonheur perpétuel est son lot.
Avec mon coeur je suis querellé
Et personne je ne puis rien dire
Qu'à dieu qui a tout créé.
Me voici chaque jour errant
Exilé en pays étrangers, aussi
Nobles gens où est sa demeure
Pour que je m'y rende
Elle se souviendra si même elle
m'avait oublié.
L'amour d'une beauté sans égale mais sans pitié
M'a fait les cheveux blancs
Malgré ma jeunesse d'esprit
Pourtant mon coeur pour elle brûlait
Mes os se félaient
J'en suis tout stupéfait
Mon esprit est tout égaré
A cause de ce siècle jaloux
Je reviendrai dans son alcôve
Et vers elle glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit.
Grim Mohamed
Commentaire