Ce texte est né suite à la visite d'un musée,
où j'avais pu observer de superbes sculptures...
Je vous en souhaite bonne lecture, et à bientôt.
Tazerwalt
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ARGILE
De l’Argile, vous êtes nées
Sculptures au long corps d’éphèbe
Pétries aux vents des destinées,
Arrachées au berceau de glèbe…
Sous les doigts fermes d’un sculpteur,
Ce modeleur de vies terrestres,
Vous avez vu, de son labeur,
Surgir vos corps, naître vos gestes,
Et s’il a su donner contour,
Vous prêter l’apparence humaine,
Il vous a fait don de l’Amour
De par sa sueur et sa peine
En modelant si finement
Chaque muscle, chaque attitude,
Cette mèche au reflet d’argent,
Cette hanche en sa plénitude,
L’espérance d’un jour nouveau
En l’expression du visage,
Ou désespoir en son fardeau
Avec ces larmes en sillage…
De l’Argile, vous êtes nées
Sculptures au long corps d’éphèbe
Pétries aux vents des destinées,
Arrachées au berceau de glèbe
Et s’il vous manque un tant soit peu
Souffle de vie, en la matière,
Vous portez tout en vous, le feu,
Et la beauté, et la lumière
Tout comme des êtres vivants,
Vous rayonnez de par le monde,
Mais hors de l’espace et du temps,
Hors d’atteinte aussi, de la tombe…
En ce musée, y reflétez
L’ambre doré sur vos épaules,
Ayant pour vous l’Eternité
Et la fragilité des saules.
© Tazerwalt
où j'avais pu observer de superbes sculptures...
Je vous en souhaite bonne lecture, et à bientôt.
Tazerwalt
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ARGILE
De l’Argile, vous êtes nées
Sculptures au long corps d’éphèbe
Pétries aux vents des destinées,
Arrachées au berceau de glèbe…
Sous les doigts fermes d’un sculpteur,
Ce modeleur de vies terrestres,
Vous avez vu, de son labeur,
Surgir vos corps, naître vos gestes,
Et s’il a su donner contour,
Vous prêter l’apparence humaine,
Il vous a fait don de l’Amour
De par sa sueur et sa peine
En modelant si finement
Chaque muscle, chaque attitude,
Cette mèche au reflet d’argent,
Cette hanche en sa plénitude,
L’espérance d’un jour nouveau
En l’expression du visage,
Ou désespoir en son fardeau
Avec ces larmes en sillage…
De l’Argile, vous êtes nées
Sculptures au long corps d’éphèbe
Pétries aux vents des destinées,
Arrachées au berceau de glèbe
Et s’il vous manque un tant soit peu
Souffle de vie, en la matière,
Vous portez tout en vous, le feu,
Et la beauté, et la lumière
Tout comme des êtres vivants,
Vous rayonnez de par le monde,
Mais hors de l’espace et du temps,
Hors d’atteinte aussi, de la tombe…
En ce musée, y reflétez
L’ambre doré sur vos épaules,
Ayant pour vous l’Eternité
Et la fragilité des saules.
© Tazerwalt
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