Un 29 juin tu nous quittais pour un monde meilleur. Et depuis nous
ne cessons de penser à toi, à ton courage, à tes clins d'oeil malicieux
même dans la pire des souffrances. J'ai lu ce poeme que je t'adresse,
je suis certaine qu'il t'aurait plu.
...
Mon coeur à ta clarté s'enflamme,
Je sens des transports inconnus,
Je songe à ceux qui ne sont plus,
Douce lumière, es-tu leur âme ?
Peut-être ces mânes heureux
Glissent ainsi sur le bocage ?
Enveloppé de leur image,
Je crois me sentir plus près d'eux!
Ah! Si c'est vous, ombres chéries!
Loin de la foule et loin du bruit,
Revenez ainsi chaque nuit
Vous mêlez à mes rêveries.
Ramenez la paix et l'amour
Au sein de mon âme épuisée,
Comme la nocturne rosée,
Qui tombe après les feux du jour.
Venez!... mais des vapeurs funèbres
Montent des bords de l'horizon :
Elles voilent le doux rayon,
Et tout rentre dans les ténèbres. (A de L)
ne cessons de penser à toi, à ton courage, à tes clins d'oeil malicieux
même dans la pire des souffrances. J'ai lu ce poeme que je t'adresse,
je suis certaine qu'il t'aurait plu.
...
Mon coeur à ta clarté s'enflamme,
Je sens des transports inconnus,
Je songe à ceux qui ne sont plus,
Douce lumière, es-tu leur âme ?
Peut-être ces mânes heureux
Glissent ainsi sur le bocage ?
Enveloppé de leur image,
Je crois me sentir plus près d'eux!
Ah! Si c'est vous, ombres chéries!
Loin de la foule et loin du bruit,
Revenez ainsi chaque nuit
Vous mêlez à mes rêveries.
Ramenez la paix et l'amour
Au sein de mon âme épuisée,
Comme la nocturne rosée,
Qui tombe après les feux du jour.
Venez!... mais des vapeurs funèbres
Montent des bords de l'horizon :
Elles voilent le doux rayon,
Et tout rentre dans les ténèbres. (A de L)

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