Embarcation Desesperanza
Hier encore j’ai repassé en boucle
Les images et les scènes, d’une colère affreuse
Avec moi-même et mon ombre
J’ai tiré les rideaux sur le sombre
Et rester seul au milieu de la nuit, seul au milieu de minuit
Et si mon monde des demains, n’est que léthargie sans liesse
Que sur le bords de mes chemins, les voiles noirs se dressent
Sur tous mes horizons, et toutes mes espérances
Hier encore je voulais en finire,
Avec les amours et les rêves
Moi qui pense lassé des heures, sans revoir le bonheur
D’un chemin qui s’achève, ou le bout d’un rêve
Sur mes envies les plus pures
Et je m’éloigne dans la brume,
Ecorché sur l’épave d’un bateau, nommé Desesperanza
Flottant sans drapeau, destination autre monde
En compagnie d’une bonde, de jeunes comme moi harraga
Comme eux qui tirent le harpant,
Pour partire loin de je ne sais quoi
J’ai emporté avec moi son écharpe, et sa petite photo en nappe
Que je regarde de temps à autre, comme une frappe sur des pages
Pour me faire preuve de rien regretté
Et j’essaye d’oublié les visages,
De ma mère, ma sœur qui ne savent rien, de mon périple voyage
Qui attendent tard la nuit, me voir rentré fatigué après minuit
Mais pas certainement cette nuit,
Pas certainement là ou je fuit
Sur une embarcation de détresse, le silence règne en permanence
Un silence religieux qui attend, la mort ou la délivrance
Je me senti maudis, abandonné par moi-même
Je me revois dans le taudis, encore livré à moi-même
Alors je continu avec desesperanza,
qui me porte légèrement
Vers l’inconnu des inconnus
Qui coule avec nous tendrement
Postr@
-------------------------------------
j’ai donné le nom Desesperanza (désespérance) à un bateau anonyme qui emporte encore de milliers de nos jeunes anonymes, des clandestins qui bravent le destin pour voir d’autres jours.. pour leur mémoire car pour moi ils sont loin d’être responsables de leur malheur quand ils fuient une patrie qu’ils aiment mais qui les brisent sans arrêt..
Hier encore j’ai repassé en boucle
Les images et les scènes, d’une colère affreuse
Avec moi-même et mon ombre
J’ai tiré les rideaux sur le sombre
Et rester seul au milieu de la nuit, seul au milieu de minuit
Et si mon monde des demains, n’est que léthargie sans liesse
Que sur le bords de mes chemins, les voiles noirs se dressent
Sur tous mes horizons, et toutes mes espérances
Hier encore je voulais en finire,
Avec les amours et les rêves
Moi qui pense lassé des heures, sans revoir le bonheur
D’un chemin qui s’achève, ou le bout d’un rêve
Sur mes envies les plus pures
Et je m’éloigne dans la brume,
Ecorché sur l’épave d’un bateau, nommé Desesperanza
Flottant sans drapeau, destination autre monde
En compagnie d’une bonde, de jeunes comme moi harraga
Comme eux qui tirent le harpant,
Pour partire loin de je ne sais quoi
J’ai emporté avec moi son écharpe, et sa petite photo en nappe
Que je regarde de temps à autre, comme une frappe sur des pages
Pour me faire preuve de rien regretté
Et j’essaye d’oublié les visages,
De ma mère, ma sœur qui ne savent rien, de mon périple voyage
Qui attendent tard la nuit, me voir rentré fatigué après minuit
Mais pas certainement cette nuit,
Pas certainement là ou je fuit
Sur une embarcation de détresse, le silence règne en permanence
Un silence religieux qui attend, la mort ou la délivrance
Je me senti maudis, abandonné par moi-même
Je me revois dans le taudis, encore livré à moi-même
Alors je continu avec desesperanza,
qui me porte légèrement
Vers l’inconnu des inconnus
Qui coule avec nous tendrement
Postr@
-------------------------------------
j’ai donné le nom Desesperanza (désespérance) à un bateau anonyme qui emporte encore de milliers de nos jeunes anonymes, des clandestins qui bravent le destin pour voir d’autres jours.. pour leur mémoire car pour moi ils sont loin d’être responsables de leur malheur quand ils fuient une patrie qu’ils aiment mais qui les brisent sans arrêt..
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