Faraude dans sa robe rouge, visage enjolivé à outrance
Sur de hauts talons aiguilles assumant la contenance
Chevrotant des airs tristes sous le parapluie
Résignée elle arpente chaque nuit l'avenue
En quête assignée de clients luxurieux
Bien que rebutée par ce bazar véreux
Elle sourit à ces inconnus qui viennent l'acquérir
La tarifier et faire d'elle une madone à honnir
Qu'importent leur perversion, leurs chimères, leurs vices
Leurs gémissements, leur souillure, leur ferveur novice
Son corps leur est alloué dans cette chambre nauséabonde
Pour quelque billets, une moue et d'innombrable réprimandes
En un moment furtif et astreignant elle fait leur bonheur
L'esprit rêvant d'un autre lendemain, d'une lointaine demeure
A chaque caresse tantôt rugueuse tantôt doucereuse
A chaque geste obscène, à chaque incursion disgracieuse
Son être fustigé, humilié, déshonoré vomit et sanglote
Elle a envie de crier son désespoir, de repousser ces brutes
De retourner chez elle laver son son corps, son âme
Se doper de calmants ensuite invoquer le Suprême
En attendant que le sommeil la délivre de sa misère
Qu'il l'emmène ailleurs au-delà de cette vie de galère
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Sur de hauts talons aiguilles assumant la contenance
Chevrotant des airs tristes sous le parapluie
Résignée elle arpente chaque nuit l'avenue
En quête assignée de clients luxurieux
Bien que rebutée par ce bazar véreux
Elle sourit à ces inconnus qui viennent l'acquérir
La tarifier et faire d'elle une madone à honnir
Qu'importent leur perversion, leurs chimères, leurs vices
Leurs gémissements, leur souillure, leur ferveur novice
Son corps leur est alloué dans cette chambre nauséabonde
Pour quelque billets, une moue et d'innombrable réprimandes
En un moment furtif et astreignant elle fait leur bonheur
L'esprit rêvant d'un autre lendemain, d'une lointaine demeure
A chaque caresse tantôt rugueuse tantôt doucereuse
A chaque geste obscène, à chaque incursion disgracieuse
Son être fustigé, humilié, déshonoré vomit et sanglote
Elle a envie de crier son désespoir, de repousser ces brutes
De retourner chez elle laver son son corps, son âme
Se doper de calmants ensuite invoquer le Suprême
En attendant que le sommeil la délivre de sa misère
Qu'il l'emmène ailleurs au-delà de cette vie de galère
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