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La vendeuse de joie

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  • La vendeuse de joie

    Faraude dans sa robe rouge, visage enjolivé à outrance
    Sur de hauts talons aiguilles assumant la contenance
    Chevrotant des airs tristes sous le parapluie
    Résignée elle arpente chaque nuit l'avenue
    En quête assignée de clients luxurieux
    Bien que rebutée par ce bazar véreux
    Elle sourit à ces inconnus qui viennent l'acquérir
    La tarifier et faire d'elle une madone à honnir
    Qu'importent leur perversion, leurs chimères, leurs vices
    Leurs gémissements, leur souillure, leur ferveur novice
    Son corps leur est alloué dans cette chambre nauséabonde
    Pour quelque billets, une moue et d'innombrable réprimandes
    En un moment furtif et astreignant elle fait leur bonheur
    L'esprit rêvant d'un autre lendemain, d'une lointaine demeure
    A chaque caresse tantôt rugueuse tantôt doucereuse
    A chaque geste obscène, à chaque incursion disgracieuse
    Son être fustigé, humilié, déshonoré vomit et sanglote
    Elle a envie de crier son désespoir, de repousser ces brutes
    De retourner chez elle laver son son corps, son âme
    Se doper de calmants ensuite invoquer le Suprême
    En attendant que le sommeil la délivre de sa misère
    Qu'il l'emmène ailleurs au-delà de cette vie de galère
    __________________
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

  • #2
    c'est un hommage je trouve
    et c'est triste

    Les madones de la nuit
    Arpentent à l’infini
    Les trottoirs des villes grises
    Filles de joie au sourire triste

    je me souviens pas de la suite et je me souviens pas de qui

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    • #3
      une joie ? non une jouissance
      quelques minutes de transe
      que me fait profiter ta decheance
      peu m importe ta vie ton etre
      je me paie que ton spectre
      que tu farde et parre
      pour ta marche sur les boulevards
      dandinants meme ton sac noir
      pour allecher les lascards
      t as voulu combattre la vie
      je t offre un corps a corps d ignominie
      la caillasse que je te file n a pas d odeur
      en contrepartie jte salirais ton corps
      dans les poses les plus glauques
      tes la seule a entendre ma voix rauque
      qui gemit la repugnance de se rabaisser si bas
      finalement tas raison y a de la joie
      de trouver des femmes comme toi
      pour me defouler dans mes instinct si bas
      allez releve toi continue tes cents pas
      personne ne se rappelera de toi
      si tu decides de passer a trepas



      drucilla la seule madone que je connais en chanson c est celle de F cabrel
      qui fait aussi reference a ca
      Dernière modification par absente, 10 février 2008, 16h59.

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      • #4
        je me souviens pas de la suite et je me souviens pas de qui
        Charles Trenet.
        ya de la joie

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        • #5
          allez releve toi continue tes cents pas
          personne ne se rappelera de toi
          si tu decides de passer a trepas
          C'est pour ne plus faire les cent pas
          Qu'elle préfère passer à trépas
          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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          • #6
            oceane = a travers ton regard certainement, pas a travers l autre angle que j ai voulu montré !

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            • #7
              ...Je l'avais compris ... Mais là je fais allusion à sa réalité, son existence ...
              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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              • #8
                Je les croise de temps en temps dans les rues de Paris
                Elles me font un grand sourire avec des gestes invitants
                Je leur repond avec un grand sourire et des gestes desolants
                Exprimant des fois le manque de temps et d'autre le manque d'argent

                Il faut avoir de l'argent pour se payer du temps
                Quand on a l'argent il faut se trouver du temps
                Dieu fait bien les choses ...

                Merci Oceane pour avoir partager ton poeme.

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                • #9
                  C'est un veritable dileme !
                  Soit on achète de la joie, ou l'on recoit du chagrin.

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                  • #10
                    assise sur lit .
                    vetue de silense..
                    le corps a moitié nu..
                    devolant sa pudeur ..

                    je l'observe de loin ..
                    elle palpé le plaisir des sens ..
                    sans s'abreuver à la concupiscnce ..
                    sans fissuer ..
                    le coeur et provoquer l'avarie..
                    sans y laisser pénétrer ..
                    le poison de la debauche ..

                    elle ztais comme une eraflure..
                    diuce de l'oubli..
                    elle etais capable de raconter l'absence ..
                    et d'interroger le vide..

                    elle s'interposait entre moi et le cri..
                    elle faisait taire mon ame..
                    et mourir le noyou de ma memoire ..
                    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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                    • #11
                      Bel hommage,
                      ça montre surtout le désarroi de ces filles ... ça m'etonnerait qu'on puisse chercher le plaisir en se vendant ainsi à des brutes ! Alors qu'elles peuvent l'avoir de maniere plus douce ! Donc, forcément, elles vivent un cauchemar! Ou y'aurait t il une sorte de dépendance?

                      Je suis nouvelle, j'aime bien ce que vous ecrivez, j'ai parcouru chwiya la rue !

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