Temps présent
J'ai perdu la raison, j'ai perdu mes repères
Et mon âme pleure et saigne de douleur
Pour ce monde de brutes, d'incultes, de menteurs
Pour ces hommes qui bâtissent des murs de pierres
Dressant entre eux des obstacles, des barrières
Ne connaissant ni passion, ni amour, ni bonheur
Ils crachent leur venin de leurs langues de vipères
Ces êtres immondes, ces marchands de guerre
Qui sèment, là où ils passent, désolation et terreur
Ces vautours, présents dans tous les convois funéraires
Préférant à l'amour la haine, à la beauté la laideur
S'alliant sans peine, à Satan, Belzébuth et Lucifer
Ô! Siècle des ténèbres, siècle des lumières
Je vomis ce temps, j'ai oublié ma prière
Pris dans mes tourments, toutes ces chimères
Ce cauchemar des temps présents, cette horreur
Ô! Bêtise humaine, ignorance, haine, misère
Soyez bannies! Partez! Quittez cette terre,
Où l'homme a vendu son âme et la femme sa pudeur
Pour peu de choses, des plaisirs éphémères
Où la mère tue son enfant, où l'enfant oublie sa mère
Le sein qui l'a nourrit, source de vie, son honneur
Oh! Je cris ma douleur, je cris ma colère
En face de ce monde injuste, cet enfer
Où Dieu n'est plus Maître, où Dieu n'est plus Seigneur
Ô! Joli coeur! Joli coeur! Je te changerai bien en pierre
Pour oublier ces fous, tous ces oiseaux de malheur
Mais, au lieu d'une pierre, hélas, il n'y a qu'une fleur
Qui pousse, au fond de moi, et me sert de coeur!
Non, non, joli coeur! Regrette rien et garde espoir
Sache que ceux qui sèment la faute, ne récoltent que le tort
Ceux qui sèment le mal, ne récoltent que la mort
Ton âme vivra toujours... encore et encore
Oui! Tu es noble, oui! Tu es fort
Car ton coeur est pur, ton coeur est d'or
Et ça, tu vois, c'est devenu rare.
J'ai perdu la raison, j'ai perdu mes repères
Et mon âme pleure et saigne de douleur
Pour ce monde de brutes, d'incultes, de menteurs
Pour ces hommes qui bâtissent des murs de pierres
Dressant entre eux des obstacles, des barrières
Ne connaissant ni passion, ni amour, ni bonheur
Ils crachent leur venin de leurs langues de vipères
Ces êtres immondes, ces marchands de guerre
Qui sèment, là où ils passent, désolation et terreur
Ces vautours, présents dans tous les convois funéraires
Préférant à l'amour la haine, à la beauté la laideur
S'alliant sans peine, à Satan, Belzébuth et Lucifer
Ô! Siècle des ténèbres, siècle des lumières
Je vomis ce temps, j'ai oublié ma prière
Pris dans mes tourments, toutes ces chimères
Ce cauchemar des temps présents, cette horreur
Ô! Bêtise humaine, ignorance, haine, misère
Soyez bannies! Partez! Quittez cette terre,
Où l'homme a vendu son âme et la femme sa pudeur
Pour peu de choses, des plaisirs éphémères
Où la mère tue son enfant, où l'enfant oublie sa mère
Le sein qui l'a nourrit, source de vie, son honneur
Oh! Je cris ma douleur, je cris ma colère
En face de ce monde injuste, cet enfer
Où Dieu n'est plus Maître, où Dieu n'est plus Seigneur
Ô! Joli coeur! Joli coeur! Je te changerai bien en pierre
Pour oublier ces fous, tous ces oiseaux de malheur
Mais, au lieu d'une pierre, hélas, il n'y a qu'une fleur
Qui pousse, au fond de moi, et me sert de coeur!
Non, non, joli coeur! Regrette rien et garde espoir
Sache que ceux qui sèment la faute, ne récoltent que le tort
Ceux qui sèment le mal, ne récoltent que la mort
Ton âme vivra toujours... encore et encore
Oui! Tu es noble, oui! Tu es fort
Car ton coeur est pur, ton coeur est d'or
Et ça, tu vois, c'est devenu rare.
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