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Les névroses

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  • #76
    Rhummel, voilà ce que je veux maintenant

    PEACE

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    • #77
      Chouffi fi lér'zana ,Belek khabiti7a ou d'rabti 3li7a na7...
      7awssi mlih , use de ta truffe si nécessaire

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      • #78
        Mdrrrrr

        Mais non y'en a pas , ça m'étonnerait !..
        PEACE

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        • #79
          Mellal assobri m3a t'ssawer li postina ou noumi
          Dernière modification par Rhummel, 12 avril 2021, 21h49.

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          • #80
            Hahahaha, justement je vais me coucher et je v rêver de tous ce chocolat..

            Bonne nuit Rhummel et saha s'horek..

            Il faut bien manger "du chocolat" mdrrr
            PEACE

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            • #81
              Bonne nuit Mallow et mange pas tout hein,pense un chwiya bcp at me.

              Saha s'horek également...

              Et Oui , faut bien manger du chotola,et du bon si possible.

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              • #82
                Le chat

                Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire
                Par son être magique où s'incarne le sphinx
                Par le charme câlin de la lueur si claire
                Qui s'échappe à longs jets de ses deux yeux lynx,
                Je comprends que le chat est frappé Baudelaire


                Femme, serpent, colombe et singe par la grâce,
                Il ondule, se cambre et regimbe aux doigts lourds ;
                Et lorsque sa fourrure abrite une chair grasse,
                C'est la beauté plastique en robe de velours ;
                Femme, serpent, colombe et singe par la grâce,


                Vivant dans la pénombre et le silence austère
                Où ronfle son ennui comme un poêle enchanté,
                Sa compagnie apporte à l'homme solitaire
                Le baume consolant de la mysticité
                Vivant dans la pénombre et le silence austère.


                Tour à tour triste et gai, somnolent et folâtre,
                C'est bien l'âme du gîte où je me tiens sous la clé;
                De la table à l'armoire et du fauteuil à l'âtre,
                Il vague sans salir l'objet qu'il a frôlé,
                Tour à tour triste et gai, somnolent et folâtre,


                Sur le bureau couvert de taches d'encre bleue,
                Où livres et cahiers gisent ouverts ou clos,
                Il passe comme un souffle, effleurant de sa queue
                La feuille où ma pensée allume ses falots,
                Sur le bureau couvert de taches d'encre bleue.


                Quand il mouille sa patte avec sa langue rose
                Pour lustrer son poitrail et son minois si doux,
                Il me cligne de l'oeil en faisant une pause,
                Et je voudrais toujours l'avoir sur mes genoux
                Quand il mouille sa patte avec sa langue rose.


                Accroupi chaudement aux temps noirs de décembre
                Devant le feu qui flambe, ardent comme un enfer,
                Pense-t-il aux souris, dont il purge la chambre
                Avec ses crocs de nacre et ses ongles de fer ?
                Non! Assis devant l'âtre aux temps noirs de décembre,


                Entre les vieux chenets qui figurent deux nonnes
                A la face bizarre, aux tétons monstrueux,
                Il songe à l'angora, mignonne des mignonnes,
                Qu'il voudrait bien avoir, le beau voluptueux
                Entre les vieux chenets qui figurent deux nonnes.


                Il se dit que l'été, par les bons clairs de lune,
                Il possédait sa chatte aux membres si velus ;
                Et qu'aujourd'hui, pendant la saison froide et brune,
                Il doit pleurer l'amour qui ne renaîtra plus
                Que le prochain été, par les bons clairs de lune.


                Sa luxure s'aiguise aux râles de l'alcôve,
                Et quand nous en sortons encore pleins de désir,
                Il nous jette un regard jaloux et presque fauve,
                Car tandis que nos corps s'enivrent de plaisir,
                Sa luxure s'aiguise aux râles de l'alcôve.


                Quand il bondit enfin sur la couche entr'ouverte,
                Comme pour y cueillir un brin de volupté,
                La passion reluit dans sa prunelle verte
                Il est beau de molesse et de lubricité
                Quand il bondit enfin sur la couche entr'ouverte.


                Pour humer les parfums qu'y laisse mon amante
                Dans le creux où son corps a frémi dans mes bras,
                Il se roule en pelote, et sa tête charmante
                Tourne de droite à gauche en fleurant les deux draps,
                Pour humer les parfums qu'y laisse mon amante.


                Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule,
                Et quand il s'est grisé de la senteur d'amour,
                Il s'étire en baillant avec un air si drôle,
                Que l'on dirait qu'il va se pâmer à son tour ;
                Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule.


                Son passé ressuscite, il revoit ses gouttières
                Où, matou lovelace et toujours triomphant,
                Il s'amuse à courir pendant des nuits entières
                Les chattes qu'il enjôle avec ses cris d'enfant
                Son passé ressuscite, il revoit ses gouttières.


                Panthère du foyer, tigre en miniature,
                Tu me plais par ton vague et ton aménité,
                Et je suis ton ami, car nulle créature
                N'a compris mieux que toi ma sombre étrangeté,
                Panthère du foyer, tigre en miniature.

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