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Poème recueilli auprès d'une moudjahida

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  • Poème recueilli auprès d'une moudjahida

    Poème recueilli en 1984 par le journaliste Ali Hamouri auprès de la moudjahida Yemma Ounissa. Il l'a traduit du kabyle:

    Le vent a la senteur des moudjahidine
    Ô mon cœur c’est la fraîcheur du musc
    Il est le messager d’Amirouche
    L’Aïd ne sera pas célébré cette année
    Comment accomplir le sacrifice
    Quand nos frères sont morts au maquis ?

    Il est mort trop jeune
    Et il est resté sans sépulture
    Les hommes sont traqués par les roumis
    Et ce sont les femmes qui enterrent
    Le ramener est au-dessus de mes forces
    Mais puis-je abandonner mon frère bien-aimé ?

    Il est mort trop jeune
    Et il n’y a ni prières ni obsèques
    Les hommes sont pourchassés par la France
    Et ce sont les femmes qui enterrent
    Le ramener est au-dessus de mes forces
    Mais puis-je abandonner mon fils chéri ?
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Bonsoir benam

    Merci pour ce touchant partage.

    J'aurais aimé voir/ entendre l'original.
    “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
    comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

    Nazim Hikmet

    Commentaire


    • #3
      Bonjour Hirondelle dz ,
      J'ai tiré le poème de cet article. J'ai cherché en vain la version originale (en espérant qu'il y ait une légende en français pour que je puisse le reconnaitre).
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

      Commentaire


      • #4
        Bonsoir cher benam

        Merci pour cette précision.
        Espérons tomber un jour sur la source.
        Tellement beau et triste.. Il touche tant de femmes de par le monde et à travers tous les temps... La vie se répète dans ses joies et ses tristesses...
        Dernière modification par Hirondelle dz, 30 mars 2022, 21h16.
        “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
        comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

        Nazim Hikmet

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