A la rubrique des Faits divers
L’hiver devient réalité
Le désespoir et la peine s’y déchainent
Les larmes et les armes se partagent un trône
Et même la haine devient reine
Drame de la séparation
Un père de famille sans histoire
Tue sa femme et ses enfants
Sans histoire ? si, c’était leur histoire.
Une histoire d’amour un jour
Un beau mariage deux beaux enfants
Des jours de pluies des jours de fête
Des jours tout gris , des jours semblables à des nuits
Des nuits interminables puis le rempart se construit
Des mains qui ne se joignent plus
Des regards qui s’évitent
Ou s’affrontent et se mitraillent
Plus de dialogue, des raccourcis
Et ce fossé qui se creuse là devant chacun de leur pas
Et puis les chemins se séparent
Le père usé perd le sens des réalités
Il se détruit il veut détruire
La haine emplit sa vie
Et c’est la mort qu’il choisit
A l'aube avec son fusil.
Une jeune fille s’est suicidé
Un beau matin s’en est alléé
Comme une biche aux abois
Mourir au fond d’un bois
De son sillage elle fait naufrage
Plus de bouée pour s’accrocher
Un sol qui se dérobe
Sa voix qui se déchire en sanglot
Le beau matin était sinistre
C’est ainsi elle voyait son destin
Sans espoir aucun.
Personne pour conter son chagrin
Son mal de vivre son désespoir
Ce sentiment de n’être rien
Pourquoi vivre encore ? souffrir encore ?
A la rubrique des faits divers
Les destins se brisent avec tant de violence
Alors qu’il y avait tant de silence
Tout y est glacial même en été.
morjane
04/08/08
L’hiver devient réalité
Le désespoir et la peine s’y déchainent
Les larmes et les armes se partagent un trône
Et même la haine devient reine
Drame de la séparation
Un père de famille sans histoire
Tue sa femme et ses enfants
Sans histoire ? si, c’était leur histoire.
Une histoire d’amour un jour
Un beau mariage deux beaux enfants
Des jours de pluies des jours de fête
Des jours tout gris , des jours semblables à des nuits
Des nuits interminables puis le rempart se construit
Des mains qui ne se joignent plus
Des regards qui s’évitent
Ou s’affrontent et se mitraillent
Plus de dialogue, des raccourcis
Et ce fossé qui se creuse là devant chacun de leur pas
Et puis les chemins se séparent
Le père usé perd le sens des réalités
Il se détruit il veut détruire
La haine emplit sa vie
Et c’est la mort qu’il choisit
A l'aube avec son fusil.
Une jeune fille s’est suicidé
Un beau matin s’en est alléé
Comme une biche aux abois
Mourir au fond d’un bois
De son sillage elle fait naufrage
Plus de bouée pour s’accrocher
Un sol qui se dérobe
Sa voix qui se déchire en sanglot
Le beau matin était sinistre
C’est ainsi elle voyait son destin
Sans espoir aucun.
Personne pour conter son chagrin
Son mal de vivre son désespoir
Ce sentiment de n’être rien
Pourquoi vivre encore ? souffrir encore ?
A la rubrique des faits divers
Les destins se brisent avec tant de violence
Alors qu’il y avait tant de silence
Tout y est glacial même en été.
morjane
04/08/08
Commentaire