Ce bras fort et secourable, de l'économie française
taillable et corvéable, durant les vaches maigres
paravent du malheurs des autres, du feu et de la braise
véritable paria d'un monde ingrat, égoïste et aigre !
Un ami véritable, dans les moments les plus difficiles
déraciné, assimilé, ghettoïsé, trainé aux gémonies
forcé par l'odieuse histoire coloniale à un dur exil
boîte de Pandore, il assume seul, son éphémère harmonie !
Les travaux les plus rébutants, lui sont laissés à charge
il trime à longueur de journée sans jamais réchigner
ses jours se suivent, se ressemblent, sans aucun avantage
il pense à son pays, avec la nostalgie d'un coeur résigné !
Il est partout bousculé, injurié et accusé de tous les maux
il est la cause du chômage, des inondations et des rapines,
Il est suspect, et là, où il va, il traîne son faciès de chameau
lorsqu'il s'est intégré, on lui rappelle perfidement ses origines !
Fièrement, quand même, il arbore son appartenance aux deux cultures
de sa terre natale qu'il chérit et sa terre d'adoption et de brassage
le sang de ses misères, et de ses blessures sont un trait d'écriture
gravé, dans l'Auschwitz de la mémoire collective, pogrom à deux visages !
En France, c'est l'arabe, le bicot, le raton et le bougnoule !
En Algérie, c'est le résident, c'est l'euro et les cadeaux
Mais, lui, vit tiraillé entre deux mondes qui le refoulent
Un jour, peut être il reviendra bien déchargé de son fardeau !
Il vivra bienheureux de ses économies et dans son pays
il finira ses vieux jours, dans le respect, lui, le dénigré
il plantera des arbres dans son verger et les fruits cueillis
seront sa fièrté, sa belle récompense et son orgueil d'émigré !
A+
*********************
Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )
taillable et corvéable, durant les vaches maigres
paravent du malheurs des autres, du feu et de la braise
véritable paria d'un monde ingrat, égoïste et aigre !
Un ami véritable, dans les moments les plus difficiles
déraciné, assimilé, ghettoïsé, trainé aux gémonies
forcé par l'odieuse histoire coloniale à un dur exil
boîte de Pandore, il assume seul, son éphémère harmonie !
Les travaux les plus rébutants, lui sont laissés à charge
il trime à longueur de journée sans jamais réchigner
ses jours se suivent, se ressemblent, sans aucun avantage
il pense à son pays, avec la nostalgie d'un coeur résigné !
Il est partout bousculé, injurié et accusé de tous les maux
il est la cause du chômage, des inondations et des rapines,
Il est suspect, et là, où il va, il traîne son faciès de chameau
lorsqu'il s'est intégré, on lui rappelle perfidement ses origines !
Fièrement, quand même, il arbore son appartenance aux deux cultures
de sa terre natale qu'il chérit et sa terre d'adoption et de brassage
le sang de ses misères, et de ses blessures sont un trait d'écriture
gravé, dans l'Auschwitz de la mémoire collective, pogrom à deux visages !
En France, c'est l'arabe, le bicot, le raton et le bougnoule !
En Algérie, c'est le résident, c'est l'euro et les cadeaux
Mais, lui, vit tiraillé entre deux mondes qui le refoulent
Un jour, peut être il reviendra bien déchargé de son fardeau !
Il vivra bienheureux de ses économies et dans son pays
il finira ses vieux jours, dans le respect, lui, le dénigré
il plantera des arbres dans son verger et les fruits cueillis
seront sa fièrté, sa belle récompense et son orgueil d'émigré !
A+
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Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )
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