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Une douce lumière folle et si légère

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  • Une douce lumière folle et si légère

    Une douce lumière folle et si légère
    Me pousse vers toi
    Un doux vent raisonne et
    Me pousse lumière de toi
    Je chante et fredonne
    Je cours je résonne en toi
    Je suis une voleuse
    Une folle amoureuse
    Je vole le temps
    Je ne pense plus qu'au présent

    Et puis les jours passent
    Et puis tu m’enlaces
    Et j'aime trop ça,
    Et quand tous nos rêves
    Et toutes mes envies
    Se mêlent de ça
    Je ne vois qu’une ronde
    Je ne me sens plus de ce monde
    Je pars et décolle
    Suis moi..

    Je t’emmène si loin
    Une rive lointaine
    Un chemin de fortune
    Une île sauvage
    Un bateau flottant
    Porté par le vent
    Je chante et re danse
    La complainte si douce
    Celle qui t’emmène au loin
    Et puis une vague,
    Un peu folle et sauvage
    Te prends par la main,
    Tu viens

    Allons emprunter
    Nos rives enflammées
    Nos délires si sages
    Qui conduisent nos âmes
    A s’évader très loin
    Et si je t’embrasse
    Et que tu m’enlaces
    Je sais que ça vient

    Oui attrape moi
    Comme une ombre légère
    Une folle incendiaire
    Oui je serai à toi

    Une folle rêveuse
    Une folle amoureuse
    De toi


    morjane
    16/03/04

  • #2
    PENOMBRE CHARNELLE

    J'éteins cette bougie de deux doigts moites,
    Ferme les yeux et me laisse caresser par le vent,
    Prends mon précieux et le lègue à cette boîte,
    Qui le jour dit fera de moi un Grand.

    Empoignant de ma main ce sein moribond
    J'entends cette lyre qui résonne sous les draps
    M'invitant à la baiser tout le long,
    Pour goûter à l'extase fade d'ici bas...

    Résister serait péché, apprécier le mal-aimé,
    Faut-il saisir ce bassin en la proue ?
    Dans la pénombre se faire ami avec le loup,
    Où prostituer son âme pour sa bien-aimée...?


    FINES JOYEUSETES

    Femmes, femmes ! Dansez pour moi !
    Faites cela pour moi qui aime,
    Femmes, femmes ! Dansez pour moi !
    Et faites-moi des gants de laine !

    Laissez-moi jouer avec mes longs doigts,
    Vous culbuter si force j'ai...
    Embrasser votre lèvre d'en bas,
    En un mot, plus qu'en mille : vous baiser !

    Friandes de caresses affriolantes,
    Vous aimez l'oisiveté des chaires serrées,
    Pour peu que ma dame soit bandante...
    Bien grand mal aura-t-elle à marcher !

    Les mains rejointes en haut des cuisses,
    Elle semble souffrir de m'aimer,
    J'ai fini et fumé, il faut que je pisse,
    ...Faut-il le dire...
    "Que je lui en ai donné !"


    LA PETITE MERDE AUX ALLUMETTES

    La petite fille aux allumettes,
    ...guette, guette...
    La petite fille aux allumettes
    ...gratte et pète...

    Sa robe jaunie et suintante,
    Pue le vomi et n'est point éclatante...
    Ses ongles : demeures des crasses,
    Bannit tout d'Elle que je trépasse.

    Un dent sur deux est invisible,
    Ses "lèvres d'en-bas" sentent jusqu'en-haut,
    L'humecter est impossible,
    En son état voilà mon bourreau...

    Une écharpe salvatrice vient à moi,
    Je m'empresse de masquer le visage de MOI,
    Hâter le pas, il faut se sauver
    Sauve-qui-peut, je suis épuisé...


    Quelques vers qui montrent à quel point nos visions de "l'amour" ne sont pas soeurs...
    L'arbre est mort en la nature magnifiée

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    • #3
      Azul Arthur Rimbaud
      Quelques vers qui montrent à quel point nos visions de "l'amour" ne sont pas soeurs
      Et cela me ravit. Tu es aux antipodes de moi dans un univers qui n'est pas celui que j'ai choisi et c'est merveilleux.
      Si tous les êtres étaint semblabes, quelle triste réalité serait la vie. Tu fuis ce que je cherche. Tu cherches alors que j'ai.

      Au fait tu as dit que tes poèmes n'étaient pas beaux; on parle de la Beauté du Diable, le diable est il beau pour autant?

      Commentaire


      • #4
        Azul Arthur Rimbaud

        L'amour en toi s'est enfuit
        pour ne laisser voir que la nuit
        corps sans âmes enveloppe charnelle
        qu' elle est belle cette vie.. las

        Où fleurit des pétales de roses
        ronce sera ton lit
        où perce l'aurore
        le crépuscule te tend les bras
        où je bois à la fontaine
        chez toi elle se tarit

        Et lorsque s'élève mon âme
        avec toi elle se damne
        Où l'ivresse n'est que jouissance
        chez toi n'est qu'impuissance
        vide de mots pour mon amour
        pleine de maux de non amour
        quand je ris tu vomis

        Las, désabusé tu égrènes la vie
        sans passé sans présent et sans avenir
        un temps immobile a la recherche
        de rien du tout
        car tout n'est qu'aigreur et carcasse
        L'âme a laissé sa place à la laideur
        cruauté sans nom,
        platitude et lassitude résonnent
        comme une couronne mortuaire
        à l être qui ne fait qu'errer
        Tel un fantome égaré sur cette Terre

        morjane
        17/03/04

        P.S. je persiste et signe, j'aime lire tes poèmes, je ne sais s'ils sont beaux ou pas, j'aime ce que tu cries ou murmures dedans.

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        • #5
          LA PETITE MERDE AUX ALLUMETTES ...

          Il est vraiment moche ce poème, bravo!

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