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La maison de la Kabylie IV

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  • La maison de la Kabylie IV

    Bon Ramadan ! Que vos voeux soient exaucés et que le jeûne vous soit facilité !
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    A tamazgha

    Des femmes s'expriment en chanson

    [/CENTER]
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Sahhit agma Katiaret


      hier j ai visualisé la vidéo sur Romeo et Juliette kabylisés
      “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
      comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

      Nazim Hikmet

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      • #4
        Tabrat-iw taneggarut (Dernière lettre)

        Ah, l'amour ! Il donne des ailes, transporte les âmes, brise les cœurs... « Tabrat-iw taneggarut » ou « Dernière lettre » raconte l’histoire d’un homme qui lâche tout, et décide d’écrire une lettre de dernière chance à sa bien aimée.


        Tayri n lebda (Éternel Amour)
        un texte qui parle du premier amour, cette expérience sans repère, un amour qui s'idéalise au fur et à mesure jusqu'à devenir une sorte d'idéal de perfection qu'on ne pourra plus jamais revivre.

        Par : Akli AIT BOUSSAD
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          chant religieux

          Lɣani-allah


          Allah Allah a yiwen


          Ak chakraɣ a Sidi Rabbi

          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            TALA G GIZLAN - Boualem Rabia

            Lorsqu’au début des années 90, le colloque international consacré à Mouloud Mammeri se termine, sur les hauteurs d'Alger, l'assistance ne se retient pas de pleurer au moment où Boualem Rabia entame un émouvant Achouiq, un chant immémorial. Poète jusqu'au bout des ongles, Boualem Rabia avait fait partie de l'extraordinaire groupe de musique moderne Yugurten. Ce groupe avait chanté des textes engagés et ouverts sur le monde, telle cette belle chanson sur le fameux printemps de Prague.
            Dans son livre, « Florilège de poésies kabyles », paru aux éditions de l’Odyssée, Boualem Rabia invite le lecteur à un savoureux voyage, profond et salvateur. « Ce recueil de poésies n’est que la trace rudimentaire et posthume de toute une kyrielle d’aèdes, de poètes très souvent anonymes dont la magie réveille et réfléchit l’âme et la vie de la société berbère de Kabylie en particulier, de la société humaine en général », analyse le poète.

            Boualem Rabia a mis du temps pour regrouper ces textes, ces florilèges saisissants. « Toute cette kyrielle de poésie, elle a été recueillie en partie par mon aïeule maternelle, mes tantes et quelques autres femmes de mon village qui ont bien voulu nous passer le flambeau, cela n’a pas été facile, car chez nous une femme ne se confie pas facilement et foncièrement à un homme », confie le poète. Dans bien des cas, les femmes sont porteuses de la mémoire collective et des traditions. Ainsi le livre de Boualem Rabia est à conserver pour les générations futures. Boualem Rabia admire le grand aède, Si Mohand Ou Mhand. « On ne peut ciseler un verbe d’une aussi belle manière que si l’on est tributaire d’un souffle surhumain. Si Mohand Ou M’hand est un peu comme “une création céleste”, comme d’ailleurs bon nombre d’aèdes et de poètes anonymes », souligne-t-il.

            « Florilège de poésies kabyles » comprend quatre chapitres : « Poèmes sur l’amour » dans le style Izlan (à la fontaine, des complaintes) ; un dialogue d’amour entre un beau berger et Sedda, une belle jeune fille… « Poèmes sur l’amour » dans le style Isefra (toujours à la fontaine) ; « Poèmes sur la vie », une triade de sagesse (dialogue entre le père et le fils) ; « Poèmes sur la mort », la religion, la guerre et l’insurrection de 1871 ; « Divers », poèmes attribués à Malous, dit “Si Ali Ou Smaïl” de Hendou (Azazga). Ainsi, presque toute la magie et la beauté du lyrisme kabyle est conservée dans ce livre agréable à lire. A bien des égards, le travail passionnant de Boualem Rabia est à saluer car il réussit une prouesse rare : il sauvegarde superbement des pans entiers de la mémoire artistique et philosophique d’un pays.



            *« Florilège de poésies kabyles », de Boualem Rabia. Editions de l'Odyssée
            - ACEWWIQ


            - TAYRI

            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              poésie pour l’Aïd

              La3id tassadith tamarvuhth!

              d l aîd
              A dta tehdher d l aid
              Laamma yiss tefreh
              Lferh f udem yettzid
              Taddart tamdint tecbeh
              D ass a yettemzizid
              Nefreh yiss d ssah

              I kerri n tmezla, n hegga d
              Lwacul merra cebbhen
              Amghar si ldjamaa ilahqed
              Lghaci ttemghafaren
              Acmumeh ibaned
              D l aid igh d yesdukklen

              Arrac tihdayin ferhen
              Deg ifassen ilellac
              Saan akk idrimen
              Yal agrud yetfehcec
              S way lsan cebbhen
              Yal wa gher i yethennec



              D rradiu negh d tilizri
              Lmusiqa la tzehher
              S ccnawi nni laali
              Yefreh yezha lxater
              Laawayed ansayen nni
              Fellasen nessehbaber

              Baba-s d warraw-is
              Yal wa d id yettheggi
              Netta yesemsad ajenwi-s
              Nutni wwind ikerri
              Tezzi d twacult -is
              Timezla ad tili

              Irgazen sellxen ikerri
              Tayemmatt asebbi taana
              Igerdan dihen dagi
              Zhan rwan tadhsa
              Iwjed d umeslux nni
              I imekli kulci iheyya
              ****
              Tennejmaa d twacult
              Jmie zzin d i ttabla
              Yettfur ukanaf d tehbult
              Qqaren d assaadi wass-a
              Kfan rebbi hemdent
              Slxir daan merra

              D lawan n lemghafra
              Yal wa anwa a yeqsed
              D l aid d tameghra
              Yal wa ad ttyesaad
              Wi ibaaden ut nettu ara
              Ttilifun ad t nerfed

              M id tehder tmeddit
              Nnejmaaan d iaaggalen
              Zzin d i tbaqit
              Setten tt lexlixen
              Ssehra ad ttenwalit
              Maci am tid nnidhen

              Ad ta tewwdh-d tsebhit
              Fessus it mi d nekker
              Ameslux neqsed it
              Ad t negzem ad ten qedder
              Yal amur n beggen it
              S lbaad ad n cewwer

              Ttilifun uy hebbes ara
              I ccnawi mebaid n sell
              L’internet terna d tura
              Lamer agh t tessishel
              Ighriben nnegh merra
              Ad ten n muqel

              Laamum xwal ighulan
              Lehbab tiwelliyin
              Atmaten akken llan
              Anda bghun ilin
              Ad ten id nzur iban
              Ad nettut tuhsifin

              Ur n tettut igujilen
              Amur n tteg asen
              Negh wid yenxessen
              Tuntict nettak asen
              Imudhan n rezzu ghursen
              Nettrehim f wid yemmuten

              D iturew temlal tassa
              Ass-a yif akk ussan
              Lferh zzhu tadhsa
              Ssibninen lawan
              L aid d tamerbuht ass-a
              I kunwi la d isellen
              L’Aïd
              L’Aïd est arrivé
              Les gens sont joyeux
              La joie s’amplifie
              Villes et villages embellis
              C’est une douce journée
              Nous sommes heureux c’est vrai

              Filles et garçons sont heureux
              Avec plein de jouets
              Ils ont tous de l’argent
              Chacun s’en orgueillisse
              Leurs habits flambants neufs
              Chacun ses caprices

              À la radio comme à la télé
              De la musique sans arrêt
              Que de belles chansons
              Les cœurs divertissants
              Nos coutumes et traditions
              Gardées jalousement

              Le mouton ramené
              La famille toute de beauté
              Le père, de la mosquée arrivé
              Les gens se congratulent
              Les sourires s’articulent
              L’aïd nous a réunis



              Le père et ses enfants
              Chacun se préparant
              Lui, son couteau aiguisant
              Eux rapprochent le mouton
              La famille se rassemble
              Sacrifier le mouton ensemble

              Les hommes dépècent la bête
              La mère prépare le repas de la fête
              Les enfants par ci, par là courant
              Joyeux et riants
              Le mouton est bien nettoyé
              Le déjeuner est fin prêt

              La famille s’est réunie
              Autour d’une table garnie
              La pain et les grillades titillant les palais
              Que cette journée soit bénie
              Tous rassasié, dieu remerciant
              Abondance demandant

              C’est le moment des visites
              Chacun sa destination
              C’est l’aïd, c’est la fête
              Tous, bonne se la souhaitent
              Ceux qui sont loin
              Par téléphone sont joint

              Le soir tombant
              La famille se réunissant
              Autour des bons mets
              Pour s’en régaler
              Elle passera la soirée
              Différente des jours passés

              Le jour s’est levé
              Tous ont bien dormi
              Le mouton de la veille
              Il va falloir le découper
              En part le partager
              Prêts pour le départ

              Le téléphone sonne continuellement
              Se mêle au rythme des chansons
              L’internet maintenant
              Bien des tâches nous facilitant
              Pour contacter nos émigrés
              On peut même se regarder



              Les oncles et les grands parents
              Les amis, les filles et les sœurs
              Ainsi que tous les frères
              Se rendent visites en se pardonnant
              Et toutes querelles oubliant

              Les orphelins ne sont pas oubliés
              Leurs parts leurs sont parvenues
              Les nécessiteux aussi
              Ont bien profité
              Les malades réconfortés
              Les morts sont évoqués

              Parents amis se retrouvent
              Par ce plus beau jour
              Partageant joie, liesse et rires
              Heureuse fête à vous tous
              Qui nous lisez (écoutez).

              Poème écrit en kabyle par Ahcene Mariche
              Traduit en français par Idir Bellali
              dz(0000/1111)dz

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              • #8
                Znuzuɣ izeğğigen

                Deg uḍebṣi-agi wis tlata, yebḍan ɣef sin yeḥricen, bɣiɣ ad ẓureɣ isefra n
                tayri n at zik iwumi rniɣ isefra n tayri n wassa.
                Tayri d iḥulfan i d-yekkan nnig iḥulfan meṛṛa : d lmelḥ n ddunit d wussan,
                d tafat yezwaren i uḍaṛ, tessicbiḥ ussan n bunadem.
                Isefra n tayri nat zik (aḥric amezwaru) uran di leḥk°em uṛumi, leɛwam n
                lḥif, laẓ, ttnexsaṣ d lbaṭel; acu kan yessefra umedyaz ɣef ccbaḥa, leḥmala
                tebḍa ssɛaya, zzwağ , leḥmala iteffɣen ɣef lɛada ...

                Ma d isefra n tayri n wassa (aḥric wis sin) bɣiɣ-ten am tafat i uḍaṛ di
                ddunit-a iselben. Aqcic am teqcict ḥwaǧen tilelli, lḥerma, targit, smaḥ
                iwakken ad icbiḥen wussan-nsen.
                Ama d wid n at zik, ama d wid n wassa, isefra n tayri ttemcabin di myal
                zzman di myal tamurt.

                Ad icbiḥen wussan-nwen.

                I yemma ɛzizu Sekkura d dda Ḥamid (ad fell-asen Yeɛfu Ṛebbi).
                I yemma, i d-yennan acḥal d asefru. Tanemmirt.
                I kem yeddan yidi leɛwam-agi. Tanemmirt.
                I ymedduk°al-iw tettuɣ tikwal.

                Juste quelques roses

                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  Merci Katiaret pour ces beaux poèmes !


                  Aid Mabrouk !
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire


                  • #10
                    Saha el3idhenoun a yemazighen
                    L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

                    Commentaire


                    • #11

                      "L'Algérie, dans ses épreuves est un émerveillement ....
                      En son sein, ne durera point un malheur voulu aux gens....
                      Si, une difficulté y apparaîtra, ou une oppression s'y déclarera...
                      Une facilité du Miséricordieux s'en suivra ! "

                      Sidi Abderrahmane(15ème siècle)
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #12
                        le BURNOUS un symbole de l’honneur et de la bravoure
                        En Kabylie, le burnous est réalisé à base de laine de mouton ou de brebis. Traditionnellement confectionné à la maison par les femmes, le métier s'y transmet de mère en fille. Souvent de couleur blanche, il peut être de couleur marron. Porté par les hommes, les femmes portent également un habit du même genre mais différent car confectionné en coton.
                        Lors du mariage algérien, la femme porte un burnous spécifique.
                        Au Maghreb, on porte un burnous blanc, rarement noir ou bleu, comme manteau lorsqu'il fait froid. Les burnous sont tissés de laine très fine. Lorsqu'il est tissé en soie et coton, on le nomme « burnous de Meknès ». En Égypte, le burnous était porté par les Mamelouks.
                        Le burnous marron à poils de dromadaire, dit aussi louabri (une appellation tirant sa racine du mot loubar qui signifie « laine » de chameau en arabe), léger et d'une extrême finesse, est une spécialité exclusive de l'oasis de Messaâd, située au sud-est de Djelfa.
                        Il est généralement prisé dans tout l'Atlas saharien, particulièrement dans les monts des Ouled Naïl et des Amours, considérés comme des ateliers séculaires de tissage et de confection de ce classique par des femmes au foyer.
                        Il s'agit d'un manteau d'homme avec capuche tissé à la main à partir de la laine brune de dromadaire, une fibre épaisse, douce et frisée obtenue une fois par saison après la tonte.
                        Sa production sur un métier à tisser traditionnel obéit à un processus complexe comportant une chaîne d'opérations longues et fastidieuses : l'extraction des impuretés, le lavage, le séchage, le démêlage et l'amollissement de la laine afin d'aboutir à une filature propre et prête pour le tissage, selon une armature à plusieurs modes d'entrecroisement de fils. Toutes ces opérations, exténuantes pour les femmes ouvrières, nécessitent une dextérité et une mémorisation des gestes. Symbole du pouvoir, il a acquis ses lettres de noblesse dans les sphères de l'État et de la haute société algérienne. (Source Wikipédia)
                        dz(0000/1111)dz

                        Commentaire


                        • #13
                          Chants patriotiques

                          Chants dédiés à l'amour, à la naiveté et à l'espoir.
                          Les chants patriotiques algériens sont des poèmes, chants populaires et parfois chansons musicales qui ont été chantés, scandés par la population algérienne pendant la colonisation française, et notamment pendant la révolution algérienne. Ils font aujourd'hui partie du patrimoine culturel et musical algérien.
                          tres belle chanson de Djamila Hommage a Amirouche et au Martyrs de la guerre d Algérie.

                          A yemma tufɣa


                          ay at idurar


                          Amjahed
                          un enfant de la guerre, rappelle à nos mémoires le sacrifice de ces paysans miséreux, mal armés mais insurgés. Et la valeur rémanente de ce même sacrifice aujourd'hui

                          mes yeux pleur
                          dz(0000/1111)dz

                          Commentaire


                          • #14
                            Idhehdred w aggur

                            Est apparu le croissant de lune
                            Suivi de l'étoile
                            Il rayonne et illumine
                            De clarté
                            Eclairant contrées et océans
                            Montagnes et déserts

                            Que d'épreuves par lui endurées
                            Voilé qu'il fut par les brumes
                            Qui l'étouffaient
                            Rancunières
                            Averties du sens du croissnt de lune
                            Elles refusaient de nous le montrer
                            Le voici émergé enfin
                            Eblouissant plus encore
                            Son souvenir est rehaussé par la lumière

                            Que d'années il a passées en exil
                            Plueré par tous ses amis
                            La pluie même en a porté de deuil
                            Il souffrit d'un hiver froid
                            Dans un ciel tourmneté
                            Par averses éclairs et tonnerre
                            C'est aprés mille peines
                            Qu'il retrouva sa voix
                            Rayonnant comme autrefois

                            Le voici en des jours heureux
                            Dans un ciel limpide
                            Sa lumière nous est offerte
                            Il est ceint de toutes le étoiles
                            Semées avec harmonie
                            Et joyeuses comme ses propes enfants
                            L'entourant de tous côtés
                            Et lui offrant leur clarté
                            Quelles belles oevres que celles de Dieu!

                            Autour de lui les nuages sont dissipés
                            Et il émerge de la nuit
                            Pour lui aussi se réjouir
                            Il éclaire tout le drapeau
                            En nous saluant
                            Il scintille comme une lampe à huile
                            Dieu fasse qu'il évolue sans encombre
                            Afin que, comme est notre espoir,
                            Nous partagions toute sa joie

                            Slimane Azem

                            dz(0000/1111)dz

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                            • #15
                              Ad nili

                              dz(0000/1111)dz

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