Il est de tradition de comparer la mémoire à un muscle, qui a besoin d'exercices quotidiens pour rester performant. Y compris lors de l'avancée en âge. Des chercheurs du département de psychologie de l'Université de Pise l'ont récemment confirmé une fois encore, à l'issue d'une grande enquête menée auprès de personnes de différents âges et dont les résultats ont été publiés dans les Archives of Gerontology and Geriatrics . ??
L'objectif de cette équipe italienne était d'évaluer l'efficacité, à long terme, des entraînements de mémoire. Les spécialistes ont refait les mêmes tests, à deux ans d'intervalle, chez une quarantaine d'adultes ayant participé à des séances de "musculation cérébrale". Parmi eux, treize avaient entre 20 et 35 ans, autant avaient entre 60 et 70 ans et enfin le même nombre avait entre 70 et 80 ans. Globalement, l'entraînement a eu des effets positifs dans les trois groupes concernant les performances amnésiques (souvenir d'histoires, de la liste de courses, des noms et des visages, des rendez-vous...)
Mais à long terme, les effets positifs ne se retrouvaient plus que pour la mémoire des personnes et celle des listes de mots. Pour les autres tâches, le niveau est revenu à celui mesuré deux ans auparavant, avant les séances de travail, voire en dessous pour la mémoire d'activités planifiées.
Les spécialistes rappellent que "la possibilité de pratiquer quotidiennement les stratégies acquises lors des entraînements de la mémoire semble être le point déterminant pour maintenir leurs effets dans le temps". Ils insistent donc pour que les personnes, notamment les adultes âgés, utilisent régulièrement leur mémoire, au moins pour les tâches dans la vie de tous les jours, condition importante pour la conservation de leur autonomie.
- le point
L'objectif de cette équipe italienne était d'évaluer l'efficacité, à long terme, des entraînements de mémoire. Les spécialistes ont refait les mêmes tests, à deux ans d'intervalle, chez une quarantaine d'adultes ayant participé à des séances de "musculation cérébrale". Parmi eux, treize avaient entre 20 et 35 ans, autant avaient entre 60 et 70 ans et enfin le même nombre avait entre 70 et 80 ans. Globalement, l'entraînement a eu des effets positifs dans les trois groupes concernant les performances amnésiques (souvenir d'histoires, de la liste de courses, des noms et des visages, des rendez-vous...)
Mais à long terme, les effets positifs ne se retrouvaient plus que pour la mémoire des personnes et celle des listes de mots. Pour les autres tâches, le niveau est revenu à celui mesuré deux ans auparavant, avant les séances de travail, voire en dessous pour la mémoire d'activités planifiées.
Les spécialistes rappellent que "la possibilité de pratiquer quotidiennement les stratégies acquises lors des entraînements de la mémoire semble être le point déterminant pour maintenir leurs effets dans le temps". Ils insistent donc pour que les personnes, notamment les adultes âgés, utilisent régulièrement leur mémoire, au moins pour les tâches dans la vie de tous les jours, condition importante pour la conservation de leur autonomie.
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