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La vitamine D n'a peut-être pas les vertus qu'on lui prête en matière de prévention du cancer - du moins en ce qui concerne le cancer du sein, indique une nouvelle étude.
La recherche, parue mardi dans le Journal de l'Institut national du cancer, montre que les femmes qui ont consommé 400 unités internationales (U.I.) de vitamine D plus 1000 milligrammes de calcium par jour, pendant sept ans, ne couraient pas moins de risques de développer un cancer du sein que les femmes qui ont pris des placebos.
Selon le responsable de l'étude, l'oncologue Rowan Chlebowski, du Los Angeles Biomedical Research Institute, ces résultats pourraient refroidir quelque peu les ardeurs des promoteurs de la vitamine D comme moyen de prévention du cancer.
Le docteur Michael Pollak, qui fait de la recherche sur le cancer du sein à l'Université McGill, à Montréal, estime que l'étude est importante et que ses résultats sont décevants, mais à son avis, le dossier n'est pas clos et il mérite qu'on poursuive les recherches.
Pour les fins de l'étude, on a fait prendre à 36 282 femmes post-ménopausées du calcium et de la vitamine D, ou un placebo. Les femmes ont été suivies pendant sept ans. Le premier objectif de l'étude était de déterminer si celles qui prenaient les suppléments avaient un taux moindre de fractures de la hanche, mais les chercheurs souhaitaient aussi établir si la prise de suppléments réduisait le risque de cancer du sein.
En sept ans, 528 femmes prenant les suppléments ont eu un cancer du sein, tout comme 546 femmes prenant le placebo. La différence entre ces deux groupes n'est pas statistiquement significative.
- AFP
La recherche, parue mardi dans le Journal de l'Institut national du cancer, montre que les femmes qui ont consommé 400 unités internationales (U.I.) de vitamine D plus 1000 milligrammes de calcium par jour, pendant sept ans, ne couraient pas moins de risques de développer un cancer du sein que les femmes qui ont pris des placebos.
Selon le responsable de l'étude, l'oncologue Rowan Chlebowski, du Los Angeles Biomedical Research Institute, ces résultats pourraient refroidir quelque peu les ardeurs des promoteurs de la vitamine D comme moyen de prévention du cancer.
Le docteur Michael Pollak, qui fait de la recherche sur le cancer du sein à l'Université McGill, à Montréal, estime que l'étude est importante et que ses résultats sont décevants, mais à son avis, le dossier n'est pas clos et il mérite qu'on poursuive les recherches.
Pour les fins de l'étude, on a fait prendre à 36 282 femmes post-ménopausées du calcium et de la vitamine D, ou un placebo. Les femmes ont été suivies pendant sept ans. Le premier objectif de l'étude était de déterminer si celles qui prenaient les suppléments avaient un taux moindre de fractures de la hanche, mais les chercheurs souhaitaient aussi établir si la prise de suppléments réduisait le risque de cancer du sein.
En sept ans, 528 femmes prenant les suppléments ont eu un cancer du sein, tout comme 546 femmes prenant le placebo. La différence entre ces deux groupes n'est pas statistiquement significative.
- AFP